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samedi 30 mai 2015

Ecrans Juniors Isère, le Grand Prix est...

Et le Grand Prix Ecrans Juniors Isère est MARINA de Stijn Coninx. 
Marina n'a pas encore de distributeur en France. Espérons que le film sortira prochainement.

Vous pouvez lire les critiques des élèves gagnants du concours Cinéduc ici : les critiques




mardi 26 mai 2015

Ecrans Juniors Isère 2015 toutes les séances

Retrouvez toutes les séances d'Ecrans Juniors Isère : La sélection Ecrans Juniors Isère 2015 projections au cinéma Le Club, Grenoble

La Forteresse
Inde, 2014, 1h50, numérique, vostf
Réalisation et image : Avinash Arun - Scénario : Tushar Paranjape - Interprétation :
Amruta Subhash, Archit Deodhar...
Après le décès de son père, Chinu, jeune Indien de 11 ans, déménage dans une petite ville de campagne avec sa mère. À son arrivée, il peine à trouver ses marques et a du mal à s’ouvrir aux autres qui se moquent de ses bonnes notes et le tiennent à l’écart. Il se lie d’amitié avec trois garçons qui font les quatre-cents coups...
Mardi 26 mai à 13h30

Difret
Éthiopie, 2014, 1h39, numérique, vostf
Réalisation et scénario : Zeresenay Berhane Mehari - Image : Monika Lenczewska - Interprétation : Meron Getnet, Tizita Hagere...
En Éthiopie, une tradition ancestrale veut que les hommes enlèvent celles qu'ils veulent épouser. Á trois heures de route d'Addis Abeba, Hirut, 14 ans, est kidnappée sur le chemin de l'école, mais réussit à s'échapper en tuant son agresseur. Une jeune avocate, pionnière du droit des femmes dans le pays, prend sa défense...
Vendredi 29 mai à 9h et 17h45

Casa Grande
Brésil, 2014, 1h54, numérique, vostf
Réalisation : Felipe Barbosa - Scénario : Felipe Barbosa, Karen Sztajnberg - Image :
Pedro Sotero - Interprétation : Marcello Novaes, Suzana Pires...
Au sein d’une famille de l’élite bourgeoise de Rio de Janeiro, Jean, 17 ans, est promis à un bel avenir. Mais les soucis financiers du père vont remettre en cause ce destin tout tracé. Jean prend alors conscience des contradictions qui rongent sa ville et sa famille.
Jeudi 28 mai à 13h30

Le Monde de Nathan
Grande Bretagne, 2014, 1h51, numérique, vostf
Réalisation : Morgan Matthews - Scénario : James Graham - Image : Dany Cohen - Interprétation : Asa Butterfield, Rafe Spall...
Nathan, prodige des mathématiques, souffre de troubles autistiques. Il fuit toutes les marques d’affections. Brillant mais asocial, il découvre, grâce à son professeur anticonformiste, qu’il est assez doué pour intégrer l’équipe britannique concourant aux prestigieuses Olympiades Internationales de Mathématiques...
Vendredi 29 mai à 13h30

Mateo
Colombie, France, 2014, 1h26, numérique, vostf
Réalisation : Maria Gamboa - Scénario : Maria Gamboa, Adriana Arjona - Image : Diego Jimenez - Interprétation : Carlos Hernández, Felipe Botero...
En Colombie, Mateo, 16 ans, collecte l’argent pour son oncle, un mafioso local. Un jour, celui-ci lui demande d’infiltrer une troupe de théâtre pour mettre à jour les activités politiques clandestines de ses membres. Mateo découvre alors un monde fascinant et nouveau pour lui et envisage de changer de trajectoire...
Mardi 26 mai à 9h30 et 17h45

Marina
Italie, Belgique, 2013, 1h58, numérique, vostf
Réalisation : Stijn Coninx - Scénario : Rik D’hiet, Stijn Conninx - Image : Lou Berghmans - Interprétation : Matteo Rocco, Evelien Bosman...
Dans les années 1940, le jeune Rocco grandit dans un petit village de Calabre. Un jour, son père part travailler dans les mines de charbon en Belgique dans le but de faire fortune et rentrer ensuite. Mais un an plus tard, il change ses plans et fait venir sa famille. Rocco doit s’adapter à une langue étrange et à une autre culture.
Jeudi 28 mai à 9h30 et 17h45

Words and Pictures
États-Unis, 2013, 1h56, numérique, vostf
Réalisation : Fred Schepisi - Scénario : Gerald Di Pego - Image : Ian Baker - Interprétation : Clive Owen, Juliette Binoche...
Jack Marcus, ancienne star littéraire, enseigne l’anglais à l’Université et déplore l’importance des réseaux sociaux chez ses élèves. Il entre en rivalité avec Dina Delsanto, une peintre autrefois célèbre, devenue enseignante à cause d’une arthrite précoce. Ils embarqueront leurs élèves dans une joute entre les images et les mots.
Mercredi 27 mai à 9h30 et 17h45

Petite sœur
Suède, Allemagne, 2015, 1h35, numérique, vostf
Réalisation et scénario : Sanna Lenken - Image : Moritz Schultheiss - Interprétation : Rebecka Josephson, Amy Deasismont...
Stella, 12 ans, rondelette et pas très sportive, voudrait ressembler à sa grande soeur Katja que tout le monde admire. Mais celle-ci cache un secret que Stella va découvrir et qui va chambouler leur complicité.
Mercredi 27 mai à 13h30

Les horaires sont disponibles sur le site du Cinéma Le Club où se dérouleront les projections en Isère 

lundi 25 mai 2015

Salon des éditeurs et des ressources numériques à l'Espé de Grenoble(ex IUFM) mercredi 3 juin 2015


Enseignants du primaire et du secondaire, futurs enseignants, documentalistes, personnels d’encadrement, parents d’élèves... vous êtes invités le mercredi 03 juin au Salon des éditeurs et des ressources numériques du Canopé de Grenoble. Lors de cette journée, les éditeurs scolaires et de ressources numériques vous présenteront leurs productions et outils pour la rentrée 2015-2016. Rendez-vous le mercredi 03 juin, au gymnase de l’ESPE de Grenoble, de 9h à 12h et de 14h à 17h.

RENCONTRE
A l’occasion du Salon des éditeurs, le Canopé propose à 14h30 une rencontre sur le thème « Utiliser la fiction pour favoriser l’éveil scientifique ». Présentation et échanges avec Catherine Bruguière et Éric Triquet, auteurs de l’ouvrage Sciences et albums. Faire de la balançoire avec un éléphant, ce n’est pas facile ! Il faut plusieurs animaux pour faire contrepoids... Les albums de littérature jeunesse racontent une histoire soumise aux lois de la nature et ouvrent donc des portes vers la biologie, la physique et les mathématiques.
Renseignements : Aurélie Germain, aurelie.germain@ac-grenoble.fr, 04 76 74 76 87

Rétrospective Orson Welles, à partir du 4 juin 2015, Institut Lumière, Lyon


Nous célébrons en 2015 le centenaire de la naissance d’Orson Welles. L’occasion de rendre hommage à un cinéaste qui fait tout autant référence qu’il a été à la marge du système hollywoodien, inventant, innovant, construisant une oeuvre audacieuse, libre, dont la valeur et l’admiration qu’elle suscite ne font que croître à chaque redécouverte. Itinéraire d’un enfant surdoué, homme de radio et de théâtre, cinéaste américain à l’oeuvre apatride, d’une personnalité démesurée — shakespearienne ! —, honnie et fascinante.

En partenariat avec la Cinémathèque française qui propose également une rétrospective Orson Welles, du 17 juin au 2 août 2015.

vendredi 22 mai 2015

Exposition « Les étoiles d’Hollywood », Cinémathèque de Grenoble, Maison de l'International, Grenoble, du 27 mai au 12 juin 2015


Née d’une collaboration entre l’American Corner et la Cinémathèque de Grenoble, et en prolongement du cycle Franck Capra, une exposition sur l’âge d’or du cinéma hollywoodien et les années qui suivirent sera accueillie à la Maison de l’International du 27 mai au 12 juin 2015.
A travers une sélection d’affiches de films des années 30 aux années 50, de photographies et d’archives, l’histoire d’Hollywood et son imagerie seront explorées pour permettre de mieux saisir ce qui fit son succès. Avec l’aide d’un groupe d’étudiants bénévoles américains et grâce à la richesse des collections de la Cinémathèque de Grenoble, l’American Corner vous fera découvrir plus d’une vingtaine d’affiches dans des thématiques diverses : western, films musicaux, comédies, dessins animés, science-fiction, peplum. Cette exposition vous montrera également à quel point l’influence du cinéma hollywoodien traverse les âges et les frontières.


La Cinémathèque est également à la recherche de bénévoles pour son Festival du film court de juillet 2015. « Disponible début juillet, et envie de participer à l'aventure du Festival de film court en plein air ? RDV à la réunion bénévole, mardi 26 mai, à la Cinémathèque »

Viaéduc : le nouveau réseau professionnel des enseignants par le réseau Canopé


Réseau Canopé, partenaire et membre fondateur de Viaéduc, vous invite à venir découvrir le réseau professionnel des enseignants, à partager, échanger, créer et débattre en toute liberté et en toute sécurité, sur viaeduc.fr !
Avec Viaéduc, les enseignants peuvent s’organiser en ligne, entre eux, pour construire leur réseau, échanger sur leurs pratiques, travailler et produire des ressources ensemble en toute liberté et en toute sécurité. Un service innovant pour leur développement professionnel et la réussite des élèves.

jeudi 21 mai 2015

Cannes Ecrans Juniors Mai 2015 : les critiques des films par les élèves gagnants du concours Cinéduc

Critique du film Casa Grande de Pedro Sotero (Brésil, 2014) : Casa Grande, prison dorée pour un adolescent en crise.

A Rio de Janeiro, Jean, 17 ans, issu d’une famille aisée, se cherche. Coincé dans cet espace clos, la Casa du titre, et en pleine crise, il tente de se libérer de l’emprise de son père. Sa famille doit également faire face à d’importantes difficultés financières. Leurs chemins se croisent, s’entrecroisent et se heurtent. Où vont-ils aboutir ?
Un homme d’apparence aisée éteint les lumières de son immense demeure. Le film débute. Ce geste on ne peut plus banal crée une atmosphère oppressante : la musique se tait, l’obscurité se fait et il trèbuche.
Un adolescent, son fils Jean, éclaire alors sa chambre, comme s’il devait s’émanciper de cet espace clos qui l’étouffe.
Tout au long du film, le spectateur suit alors la dégringolade à la fois matérielle et morale de cette famille dont les valeurs éclatent comme le dit si bien la domestique noire.
Même la petite sœur Nathalie est tellement déterminée à exister face à ce père qui l’ignore qu’elle va jusqu’à voler ses propres parents qui ne lui donnent plus son argent de poche.
Cet argent qui manque oblige Jean à prendre le bus pour la première fois pour se rendre au lycée suite au licenciement du chauffeur Severino. Les nombreuses sequences de classe nous ont un peu lassés à cause du sentiment de répétition qu’elles nous inspiraient. Mais c'est dans ce bus qu’il va découvrir l’existence tangible des autres, cette mixité sociale qu’il n’a jamais soupçonnée. Il va également expérimenter la proximité avec une fille, Louisa. Car Jean est à l’âge où il aspire à devenir homme.
Cette renconte pourrait l’y aider mais Louisa n’appartient pas à son monde et a une certaine idée , et expérience, des clivages de la société dans laquelle elle vit. Ce qui l’amène à s’opposer violemment au père de Jean. Jean prend alors conscience des prises de position arbitraires et artificielles de son père.
Il abandonne alors ses études et part à la recherche de vraies valeurs. Il retrouve en Sévérino, son ancien chauffeur, le père de substitution qui l’a accompagné toute son enfance. Que cette rencontre émouvante ait lieu dans les favellas qui surplombent Rio de Janeiro n’est pas anodin.

Critique rédigée par Jasmine, Louane, Inés de l’Ecole des pupilles de l’air ; de Emma, Hubert, Laurena du Collège jean Macé de Portes lès Valence ; et de Mélissa, Johanna et Tristan du Collège de Belledonne.

Critique du film Marina de Stijn Coninx (Italie Belgique, 2013) : Un biopic trop mariné

Le jeune Rocco (et sa petite famille Calabraise) fraichement débarqués dans le climat hostile de la Belgique peine à s’intégrer dans cette société où la langue et les coutumes sont si différentes. Arrivera-t-il à s’affirmer, lui et son accordéon ?
Ce film, basé sur une histoire vraie, a toutes les cartes en mains pour séduire un large public. Rocco est un personnage battant qui va au bout de son rêve. Il va affronter le regard et l’hostilité des autres qui ne le considèrent que comme un étranger. Il va également devoir s’opposer à son père, mineur de fond, qui porte avec lui le poids des traditions familiales.
Il va refuser d’aller travailler avec lui mais une longue séquence le montre pourtant contraint de l’accompagner au fond de la mine qui n’est pas sans nous évoquer Germinal.
Cependant, si comme nous vous ne connaissez pas la chansonnette Marina, vous vous surprendrez à la fredonner malgré vous en sortant comme l’ont fait avant vous des générations d’auditeurs.
Par contre nous aurions aimé que l’utilisation de la musique se fasse plus discrète dans le reste du film. De façon artificielle le réalisateur nous tire des larmes en abusant des gros plans soulignés par des accords répétitifs quand de façon prévisible, Rocco s’oppose violemment à son père. Mais elle nous gène encore plus chaque fois que Helena, la blonde belge apparaît, tantôt perverse, tantôt godiche.
C'est dommage parce que nous avons trouvé intéressant le travail de reconstitution des années 1950 s’appuyant sur les décors, les costumes et les couleurs. Nous avons apprécié le côté rétro apporté par les Vespas (que nous ne connaissions pas) et les coiffures improbables.

Critique rédigée par Jasmine, Louane, Inés de l’Ecole des Pupilles de l’Air ; de Emma, Hubert, Laurena du Collège Jean Macé de Portes lès Valence et de Mélissa, Johanna et Tristan du Collège de Belledonne.

Critique du film La Forteresse d'Avinash Arun (Inde, 2014)

Chinu, seul sur la plage, fixe au loin la mer agitée et en mouvement continuel comme sa propre vie : les déménagements incessants dûs au travail de sa mère l'oblige à s'adapter a des realités toujours nouvelles. Mais ce que Chinu désire avant tout c'est un lieu stable qu'il pourra considérer comme sa maison. Chinu commence à s'intégrer dans le vilage où il vit grâce aux liens qu'il tisse avec les enfants du lieu. Ensemble, ils s'aventurent dans une forteresse abandonnée qui se dresse sur la mer où il se perdra mais par la suite deviendra symbole d'une union solide qui survivra à leur separation.
Une superbe mise en scène peint une Inde immergée dans la nature et en souligne les aspects culturels. Même si l'histoire manque de coups de théâtre, elle se révèle être simple et linéaire, c'est un véritable parcours de maturation qui poursuit le protagoniste du film. Des images suggestives et des effets sonores originaux donnent au film un exemple de poésie cinématographique.

Critique rédigée par les élèves du collège de Pavie, dans le cadre du Comenius Regio Les Images croisées.

Critique du film Petite sœur de Sanna Lenken (Suède Allemagne, 2015)
sous forme de portrait chinois écrit par Emma, Melissa et Jasmine.


Si je devais retenir de ce film une scène, ce serait celle de la cabane lorsque les parents de Katja la forcent à manger et à boire de l’eau : elle nous a beaucoup choquées.
Si je devais retenir de ce film une image, ce serait celle qui se trouve dans la séquence finale à l’hôpital : les deux sœurs sont front contre front, superbe image de leur réconciliation.
Si je devais retenir de ce film une réplique, ce serait celle où Stella tient tête à son amie en disant :
Le garçon : « tu veux de la bière ? »
Stella : non je ne bois pas
Son amie : « arrête de faire la relou » !
Stella : « non mais je ne bois pas, et toi non plus »
Cette dernière réplique monte parfaitement sa force de caractère.
Si je devais retenir de ce film un personnage, ce serait Stella qui est suffisamment forte pour s’interposer entre sa grande sœur et ses parents lors de la scène que nous avons retenue plus haut.
Si je devais retenir de ce film une couleur, ce serait le blanc de la patinoire qui est l’endroit où des événements dramatiques se déroulent.
Si je devais retenir de ce film un son, ce serait les sanglots de la grande sœur lorsque nous comprenons qu’elle est gravement malade. Nous éprouvons alors de la compassion pour elle.
Si je devais retenir de ce film un thème, ce serait la relation très forte qui unit les deux sœurs. Elle est indestructible et éternelle.
Si je devais retenir de ce film un lieu symbolique, ce serait la patinoire. C''est là que notamment la grande sœur s’évanouit sur la glace devant sa petite sœur et que nous envisageons enfin une issue possible.
Si je devais retenir de ce film un sentiment, ce serait la compassion que nous éprouvons envers les différents personnages , les deux sœurs (surtout Stella qui éprouve beaucoup de difficulté à rivaliser avec sa grande sœur) et aussi les parents.
Si je devais retenir de ce film une impression, ce serait le malaise face au voyeurisme qui nous fait découvrir dans le regard de la petite sœur qui se glisse presque sous la porte des toilettes pour nous faire découvrir la façon dont elle se fait vomir.

Critique du film Petite sœur de Sanna Lenken (Suède Allemagne, 2015)
sous forme de portrait chinois écrit par Hubert, Tristan et Louane.

Si je devais retenir de ce film une scène, ce serait lorsque les parents , en tentant d’alimenter de force leur fille Katja la font fuir. Nous nous sommes sentis mal à l’aise parce que nous avoins l’impression qu’ils la torturaient au lieu de lui venir en aide. Il est vrai qu’ils étaient démunis et désespérés.
Si je devais retenir de ce film une image, ce serait celle où Stella tient Katja évanouie dans ses bras à la patinoire. Nous assistons alors à l’une des plus belles scènes d’amour fraternel du film. Stella y tient alors le rôle d’un ange gardien de sa grande sœur.
Si je devais retenir de ce film une réplique, ce serait lorsque Stella décrête : « J’ai mûri » Cette réplique est prononcée à deux reprises mais nous ne retenons surtout que la dernière parce qu’elle correspond à ce que nous ressentons nous-mêmes.
Si je devais retenir de ce film un personnage, ce serait celui de Katja la grande sœur : nous la sentons fragile malgré sa volonté d’exceller et nous éprouvons peu à peu un sentiment de pitié envers elle.
Si je devais retenir de ce film une couleur, ce serait le rose, le rose du blouson que Stella porte en permanence où sont représentés deux patins à glace entrelacés.
Si je devais retenir de ce film un son ce serait lorsque Katja se fait vomir alors que le spectateur reste derrière la porte. Ce n’est que par ce bruit que nous comprenons ce qu’elle fait.
Si je devais retenir de ce film un thème, ce serait l’anorexie, cette façon de « se laisser mourir » comme le dit Stella en refusant de s’alimenter.
Si je devais retenir de ce film un lieu symbolique, ce serait la patinoire, là où Katja s’entraîne jusqu’à l’épuisement, là aussi où nous assistons aux efforts et à l’acharnement de Stella à égaler sa sœur mais aussi à rendre son professeur fier d’elle.
Si je devais retenir de ce film un sentiment, ce serait l’amour fraternel. Même si les deux sœurs se disputent souvent, elles s’aiment comme le montre la dernière scène.
Si je devais retenir de ce film une impression ce serait un profond trouble. Nous sommes ressortis bouleversés, parfois la larme à l’œil, parfois choqués, parfois attendris.

Critique du film Petite sœur de Sanna Lenken (Suède Allemagne, 2015)
sous forme de portrait chinois écrit par Johanna, Mélissa et Tristan .

Si je devais retenir de ce film une scène, ce serait celle au cours de laquelle les parents de Katja la forcent désespérément à boire une goutte d’eau. Nous ressentons alors profondèment sa détresse et la gravité de la situation.
Si je devais retenir de ce film une image, ce serait celle où les deux sœurs se tiennent front contre front sur le lit d’hôpital ; Nous ressentons alors clairement l’amour qu’elles éprouvent l’une pour l’autre malgré leur déchirement.
Si je devais retenir de ce film une réplique, ce serait : «  mange s’il te plaît ».Les parents semblest vvraiment impuissants face à la maladie et en arrivent à l’implorer. La réponse de Katja : Non, je ne peux pas est aussi révélatrice de sa solitude et de son désespoir.
Si je devais retenir de ce film un personnage, ce serait celui de la petite sœur. D’une part parce que nous considérons qu’elle est l’héroine du film. D’autre part parce que la caméra ne la quitte pas et que c'est par elle, par son regard ou par son point de vue que nous vivons cette histoire.
Si je devais retenir de ce film une couleur, ce serait en fait deux couleurs opposées. Des couleurs chaudes qui dépeignent souvent la petite sœur d’une part mais aussi des couleurs froides qui caractérisent l’univers dans lequel elle évolue.
Si je devais retenir de ce film un son, ce serait les sanglots de Katya : notre émotion est à son comble. Mais il y a aussi les bruits que font Stella ou ses parents lorsqu’ils croquent les biscuits ou céréales. Ces bruits nous rappellent constamment que l’un des thèmes du film tourne autour de la nourriture, source de plaisir pour la petite sœur et source de douleur et d’angoisse profonde pour la grande sœur.
Si je devais retenir de ce film un thème, ce serait l’épanouissement de Stella, qui ne vit au début du film que par rapport à sa grande sœur, mais qui progressivement s’émancipe et devient très forte et autonome malgré son jeune âge .
Si je devais retenir de ce film un lieu symbolique, ce serait la cabane en bois qui symbolise à la fois le bonheur familial passé mais aussi le déchirement individuel et familial présent.
Si je devais retenir de ce film une sensation, ce serait l’impression presque physique d’avoir mal aux tripes, de partager physiquement le mal-être de Katja.
Mais si je devais retenir de ce film une impression ce serait quand même l’ espoir : ces personnages vont probablement retrouver une vie normale.


A propos du film La Forteresse de Avinash Arun (Inde)

La force de grandir
A qui se fier, A qui se confier ?

Forcèment suivre sans crier
Objectif : horizon libéré
Renouveau remarqué sans fièvre
Tant qu’il y aura des poteaux
Et goûter aux pistes inexplorées
Rareté des perles lourdes de vie
Elégance et dignité
Sans raz-de-marée, passer, accepter
Sur les vagues devenir sûr de soi
Equilibre assuré par la citadelle des amis.

Lent, parfois long, on s’installe dans une atmosphère paisible
Attendrissant, on se prend d’affection pour un personnage en perte de repères
Fort en sentiments. Drôle… Ah la scène du professeur qui rappelle à l’ordre un élève avec une craie
Original, c'est une découverte. On y voit la culture, les repas au ras du sol, les saris raffinés
Replié sur lui-même, le protagoniste de 10 ans est tel une forteresse
Transformé, on suit son parcours
Emouvant, chaque enfant de la bande cache une blessure et pousse un cri que personne en semble entendre
Raplapla, le film manque cruellement de rebondissements
Emouvant, on est bercés par la musique traditionnelle et douce
Saisissant, la métamorphose du personnage, bien que trop rapide
Simple et efficace
Eblouissant, on est plongés dans des paysages aux couleurs chatoyantes
Louane, Inés Jasmine

Les images resplendissantes
Authentique volonté du réalisateur sont des
Fresques colorées et splendides
On a aimé les vagues de musique
Rythmant les actions
Toujours expressives
Emotions au
Rendez-vous, scénario
En toute finesse, en toute
Simplicité, à dévorer des yeux
Sensations venant d’ailleurs
En somme, chaque plan est une carte postale.


Contribution de Sylvie

Casa Grande : Une narrative menée avec finesse
Tuer le père n’est pas une mince affaire

Maison de la réussite, domaine de rêve à deux façades, une vie de chien pour une vie de château ?
Jean, 17 ans, porté dans un berceau doré n’a qu’une hêt : faire le mur. Il n’est pas bien chez lui. Il lui faut casser la glace, casser la gueule à la loi des classes. Il cherche un père et ne trouve qu’un fuyant que la l’argent mine.
La trame narrative aborde le Brésil contemporain avec finesse, certes ce qu’il présente est complexe. La trame joue avec des pistes qu’il laisse aux mauvais films. Homme Jean deviendra par le forro et les valeurs des gens d’en bas, ses anciens domestiques. Il choisit d’échouer et d’aimer, il choisit l’espace exigu où le lieu humain se fout de l’apparence. Favela, la faveur est là.

Marina
Ce film trop léché est un biopic inutile. Il balance de plein fouet tous les clichés. Ainsi l’itinéraire d’un petit calabrais fait-il toc et puis flop. Jeu outré, décors et gros plans racoleurs. De la musique à la victoire, le Rocco est costaud mais sa vie laisse indifférent.

La Forteresse
Inde. Au loin est la forteresse, au loin est la force d’accepter de suivre une mère malmenée par son travail. Toujours nouveau, c'est avec une bande de copains comme échappés de « Stand by me » que le hèros accède à la forteresse.Les images lentes et très belles accueillent la nature, tout en délicat comme le jeu des comédiensqui révèle pudeur et dignité. C''est l’amitié qui forge le jeune homme.

Petite sœur
Comme une étoile dans l’ombre.
Stella est ronde, Stella s’en fout, Stella n’est pas une étoile du patinage artistique. C''est sa grande sœur, la championne. Elle excelle et ses tenues de compétition brillent de mille éclats. Pourtant entre régime compétition et entraînement, c'est la vie qui patine. Repousser ce dont petite sœur se goinfre, l’alimentation devient défiance puis torture.
Le film ne sombre pas dans le sujet douloureux et “petite sœur” n’est pas un cri, c'est une caresse complice à qui sait la vie.

Car Stella aime les insectes, écrit des poèmes cochons, apprend l’amour, aime un adulte et le teste. Avec elle le spectateur rit et suit confiantcelle qui tiendra par-delà le naufrage.


lundi 11 mai 2015

28ème Festival des Arts du Récit 2015, du 11 au 30 mai 2015



Le Festival des Arts du Récit aura lieu du 11 au 23 et même jusqu’au 30 mai 2015, dans tout le département de l’Isère.

Cette année, le festival des Arts du Récit s’arrête grâce à la complicité de nos partenaires, dans des salles de spectacles, comme dans les musées ou des salles des fêtes, des bibliothèques, des maisons de quartier…, dans tout le département, toujours avide d’assouvir la fringale de contes et de récits, pour des grands comme des petits !
Les contes nous mènent au-devant de la vie. Dire, écouter un conte, un récit, c’est se construire. Il existe un phénomène toujours actuel, qui fait que le conteur nous fait voyager à l’intérieur de nous-mêmes, nous fait explorer l’immensité des répertoires qui se sont transmis à travers le monde ou nous révèlent ce qui est caché à l’intérieur des mots.
Ce sont plus de 40 conteurs et musiciens accueillis et 80 évènements à découvrir dans plus de 25 communes du département.
Ces artistes nourrissent leur création de la grande Histoire, mais aussi de contes, de récits et de mythes, qui font partie du patrimoine commun de toute l’humanité. Venus de nombreux pays (Italie, Portugal, Niger, Québec…), ils feront résonner musicalement et oralement l’immense océan d’histoires et nous entraîneront de l’universel à l’intime, entre passé et présent.
Cette édition est placée sous le signe du partage et de la découverte, de l’échange et de cette envie portée par le Centre des Arts du Récit dans toutes ses actions tout au long de l’année, de donner au conte toute sa place dans sa dimension contemporaine.


mardi 5 mai 2015

Comenius regio Les Images Croisées, les vidéos des élèves italiens

Sélection Ecrans Juniors Cannes 2015


Cannes Ecrans Juniors est une sélection de huit longs métrages internationaux qui présentent un intérêt particulier pour des jeunes de treize à quinze ans.
Pierre de Gardebosc, programmateur de cette sélection, s'attache, chaque année, à présenter des films qui suscitent la réflexion et la discussion dans un cadre scolaire. Il choisit aussi des films qui évoquent des civilisations, des modes de vie et des pays peu familiers aux jeunes Français, pour leur proposer sur "grand écran" des images qu'ils ne voient guère sur le "petit".

La sélection 2015 :
Casa Grande de Fellipe Barbosa
Difret de Zeresenay Berhane Mehari
La Forteresse de Avinash Arun
Mateo de Maria Gamboa
Marina de Stijn Coninx
Le Monde de Nathan de Morgan Matthews
Petite sœur de Sanna Lenken
Words and Pictures de Fred Schepisi
Les Chaises musicales de Marie Belhomme (Hors compétition)

Les résumés sur le site de Cinéduc, page Ecrans Juniors Isère

Pour en savoir plus sur les films, consultez ici les pages Cannes Ecrans Juniors du catalogue Cannes Cinéphiles 2015.



lundi 4 mai 2015

Comenius regio Les Images Croisées, les vidéos des élèves français

Courts métrages réalisés par deux classes de 5e dans le cadre du projet Comenius LIC images croisées entre les villes de Pavie (Italie) et Grenoble. Le thème choisi était les émotions ressenties autour d’un tableau.

Le collège Marie Curie de San Martino a choisi de bâtir un court métrage de 20 minutes autour du tableau « Gertrude » qui se trouve au musée du château Visconti.

Les élèves de la classe de 5e2 du collège Barnave ont travaillé par groupes de 4 élèves. Chaque groupe a choisi un tableau et a construit une séquence à partir de l’émotion qu’il suscitait. Martine Arnaud Goddet , réalisatrice, a accompagné la classe aux moments clés du projet.

Les peintres qui ont inspirés les élèves sont : Vinci, Archiboldo, Géricault, Goya , Munch…
Les sentiments éprouvés : la surprise, la peur, l’indifférence puis la fascination, la souffrance et l’horreur, l’ironie, la dérision.






https://youtu.be/PTaU7L-gs9s