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jeudi 31 mars 2016

16e Festival du film gay et lesbien de Grenoble Vues d'en face. Du 1 au 10 avril 2016 Grenoble

Un festival placé cette année sous le signe de « l’ouverture », dans un monde où le repli est trop souvent la norme, pour un vivre ensemble, sans discrimination. Une ouverture vers toutes les formes de sexualité et toutes les ambiguïtés assumées.

De films en films nous irons nous frotter à la douceur et à la délicatesse (Beira-Mar et Lilting), esquisser un sourire sur des comédies loufoques et déjantées (Waiting in the wings ou Dyke Hard), apprécier le courage de Margarita (What’s between us) ou encore, appréhender les difficultés de pères et maris confrontés à leurs désirs (En la gama de los grises).

Avec humour ou avec mélancolie, d’un regard sombre ou plus léger, la transexualité dans tous ses états sera un thème important de cette édition 2016. Mais nous reviendrons aussi avec jubilation et intelligence sur le fameux mariage pour tous grâce au film irrésistible de Mathias et Irène Théry que nous recevons pour la projection de La sociologue et l’ourson.

Plusieurs avant-premières sont aussi au programme cette année : en ouverture Nasty Baby, Teddy Award à la Berlinale 2015 ; en clôture le film israëlien Barash, qui a remporté l’adhésion inconditionnelle de toute l’équipe. Et entre les deux, avant-première du poétique Mekong Stories et d’un très hot Théo et Hugo dans le même bateau dont nous recevrons les réalisateurs bien connus Olivier Ducastel et Jacques Martineau.

Le festival Vues d’en Face se veut aussi pluridisciplinaire et proposera, outre la projection de films, des expositions, un brunch, une lecture, une soirée, un gay tea dance, de quoi s’amuser, se rencontrer, dialoguer et commencer tout en beauté et vitalité ce mois d’avril 2016.

mardi 29 mars 2016

Desert dancer, mercredi 30 mars 2016 à 20h30, Cinéma Le Club (Grenoble), partenariat Cinéduc, détours de Babel et Migrants en Isère

Desert dancer, mercredi 30 mars 2016 à 20h30, Cinéma Le Club (Grenoble), partenariat Cinéduc, détours de Babel et Migrants en Isère

Résumé : L'histoire vraie d'Afshin Ghaffarian, un jeune homme qui a tout risqué pour accomplir son rêve de danseur, dans un Iran où la danse est interdite, et où la jeunesse s'enflamme et exprime son besoin de liberté.

Pré-achat sur le site du Club

Lire la critique de Desert Dancer par les élèves de l'Ecole des Pupilles de l'Air, gagnants du concours analyse et critique de film : la critique de Desert Dancer

mercredi 23 mars 2016

14e Printemps du livre de Grenoble, du 30 mars au 3 avril 2016

La 14ème édition du Printemps du livre se déroulera du 30 mars au 3 avril 2016. Avec les 45 auteurs invités, les rencontres, lectures, débats se dérouleront dès le mercredi 30 mars, dans les bibliothèques de Grenoble et de la métropole. Et les 1, 2 et 3 avril, les auteurs et les illustrateurs seront au musée de Grenoble pour des lectures, parcours littéraires, débats, performances artistiques, dédicaces et signatures. L’entrée au musée sera libre et gratuite pour tous pendant les 3 jours du festival.

samedi 19 mars 2016

Festival Détours de Babel du 21 mars au 9 avril 2016 « Alter ego »

« Ce ne sont pas les ressemblances mais les différences qui se ressemblent » disait Lévi-Strauss. Les questions de l’autre, de soi, de l’identité, de la différence s’imposent de façon de plus en plus aigüe au coeur des questions et préoccupations sociales et politiques. L’actualité s’en fait l’écho qu’elle soit tragique ou porteuse d’espérance et de solidarités nouvelles.

Pour sa 6e édition, le Festival Détours de Babel choisit la thématique « Alter Ego ». Un fil rouge qui met en avant la différence culturelle comme un enrichissement plutôt qu’une menace dans la construction des identités contemporaines, singulières et multiples, en constance transformation. Mettre en scène la relation entre soi et l’autre dans les rencontres transculturelles, découvrir de nouveaux imaginaires hybrides, écouter les univers musicaux se croiser, faire des différences le moteur de nouvelles écritures, interroger les frontières d’une identité flottante entre réel et virtuel, s’approprier l’autre dans sa musique, remixer, réorchestrer, etc. Autant d’approches musicales que le festival explore dans cette relation à l’Autre, réelle ou imaginée, tout à la fois différent et semblable, comme miroir de notre propre identité.

Comme pour chaque édition, se croiseront avec plaisir toutes les musiques de création, entre jazz et musiques du monde, musiques contemporaines et actuelles. Non pas pour brouiller les pistes ou réduire les différences, mais au contraire parce que les catégories esthétiques ne peuvent rendre compte de la diversité de la création aujourd’hui nourrie de croisements, de rencontres, d’explorations « transfrontalières ». Ce sont ces détours babéliens que nous privilégions.

Le Festival Détours de Babel 2016 annonce plus de 80 rendez-vous libres et nomades, dont de nombreux en création. Sous la forme de concerts et spectacles en salle, performances, brunchs, bals, salons de musique, nocturnes, évènements participatifs, rencontres et débats, ces rendez-vous se répartissent dans les salles de spectacle de nos partenaires de l’agglomération grenobloise mais aussi là où on les attend moins - musées, lieux de culte et de patrimoine, espaces publics, hôpitaux, centre sociaux, cafés, lieux de vie, etc. - à Grenoble, en Isère et en Rhône-Alpes.


mercredi 16 mars 2016

Quinzaine contre le racisme et les discriminations, du 21 mars au 3 avril 2016 sur le thème « un autre regard sur les migrants » (Grenoble)

La Ville de Grenoble relance la Quinzaine contre le racisme en l'élargissant à toutes les formes de discriminations (sexisme, homophobie, liées au handicap...). Les Migrations constituent le thème central et le fil rouge de cette édition 2016. Au cœur d'une actualité brûlante, les migrants sont les acteurs principaux du festival « L'Exil à l'écran » et ils sont également présents à travers les « Figures de l'exil » installées dans les halls de l'Hôtel de ville.

L'Exil à l'écran (du 4 mars au 6 avril)
Un festival qui, par le biais du cinéma, cherche à sensibiliser tous les publics sur les migrations et l'exil et à interpeller les représentations qui les traversent. Les films proposés en partenariat avec des salles de cinéma de Grenoble et de l'agglomération sont l'occasion de découvrir des histoires de vie, des réalités sociales, culturelles et familiales et d'entrevoir les raisons et les conséquences de l'exil, mais aussi les espoirs et les aventures humaines des migrants et de ceux qui les accueillent.
La Ville de Grenoble soutient le festival qui sera présent, avec des projections-débats et des lectures, dans les Maisons des habitants : Abbaye-Jouhaux : mardi 15 mars, Nos mères, nos daronnes (avec le Planning familial) ; Centre ville : mercredi 16 mars, à 18h, extraits de Mémoires d'immigrés (avec le Planning familial) et mercredi 6 avril ; Chorier-Berriat : lundi 21 mars, de 13h30 à 16h30, Les migrations d'hier et d'aujourd'hui ; Bois d'Artas : mercredi 23 mars, de 16h à 18h, Nos mères, nos daronnes ; Capuche : vendredi 1er avril, à 18h, lecture « Avant l'exil, j'étais quelqu'un » 
 
Et en partenariat avec les Détours de Babel et Cinéduc, une séance spéciale : Desert Dancer de Richard Raymond (Grand-Bretagne, 2014, 98 mn) L'histoire vraie d'Afshin Ghaffarian, un jeune homme qui a tout risqué pour accomplir son rêve de danseur, dans un Iran où la danse est interdite, et où la jeunesse s'enflamme et exprime son besoin de liberté. Débat animé par Shanbehzadeh Saeid, musicien iranien en exil, en concert dans les Détours de Babel Mercredi 30 mars à 20h30 au cinéma Le Club
Voir le programme complet du festival L'exil à l'écran

La Quinzaine, c'est aussi...
Des spectacles avec Les Détours de Babel (21 mars-9 avril) Pour sa 6ème édition, ce Festival choisit la thématique « Alter Ego ». Un fil rouge qui met en avant la différence culturelle comme un enrichissement plutôt qu'une menace dans la construction des identités contemporaines, singulières et multiples, en constance transformation.
Deux spectacles gratuits s'inscrivent dans le cadre de cette Quinzaine :
  • Freaks - Par la Cie Les Rémouleurs. Mardi 22 mars au Barathym, mardi 29 mars au Café de France, mercredi 30 mars à La Conserverie, jeudi 31 mars au Prunier sauvage
  • In situ in the air // DJAL Avec Mustradem & La Cie Les Rémouleurs. Vendredi 25 mars à 19h30 place des Géants - Programme complet ici
Des rencontres d'auteurs avec le Printemps du livre (30 mars-3 avril)
Parmi les invités de cette 14ème édition, des auteurs nous parlent de notre passé et de notre présent, faits de migrations et des richesses apportées par l'Autre, d'où qu'il vienne : Jean-Pierre Filiu auteur de Les Arabes, leur destin et le nôtre (La découverte, 2015), samedi 2 avril à 11h Bibliothèque Centre ville et à 15h30 Auditorium du Musée ; Une table ronde « Migrations, hier comme aujourd'hui » avec notamment Véronique Ovaldé, qui a coordonné Bienvenue ! (Point-Seuil, 2015), et Catherine Wihtol de Wenden auteur de Faut-il ouvrir les frontières (Presses de Science Po). En partenariat avec l'APARDAP-Collectif Migrants en Isère. Samedi 2 avril à 17h30 à la Salle Olivier Messiaen ; Jérôme Ruiller auteur de Les Mohamed, mémoires d'immigrés (Sarbacane/Amnesty international, 2011) et L'Etrange (Agrume, 2016) Dimanche 3 avril à 14h à la Salle de séminaire du Musée et le Mardi 5 avril à 9h à Point d'eau, 31 rue Blanche Monier 
 


mardi 15 mars 2016

8e festival de géopolitique de Grenoble, 16 au 19 mars 2016

La 8e édition aura pour thème "Dynamiques africaines" et aura lieu du 16 au 19 mars 2016. Un continent grand comme la Chine, l’Europe, le Brésil et les USA réunis, 1 milliard d’habitants qui seront 2 milliards en 2050, des taux de croissance inconnus jusqu’alors qui permettent d’amorcer, enfin, le développement. Bien sûr l’Afrique est loin d’avoir surmonté tous ses problèmes : la guerre, la misère et les maladies sont loin d’avoir disparu et le continent reste un enjeu pour les grandes puissances soucieuses de mettre la main sur ses richesses. Sans doute les progrès de l’Afrique sont récents et fragiles. Ils sont cependant indiscutables. Pourtant les regards sur l’Afrique restent déficients. Le Festival de géopolitique cherchera à regarder dans les yeux ces Afriques en marche. Il aura lieu du 16 au 19 mars, à Grenoble Ecole de Management.


4e Festival de cinéma ibérique et latino-américain Ojo Loco, du 16 au 27 mars 2016, Grenoble

Pour cette quatrième édition du festival Ojo Loco, vous pourrez profiter d'une programmation dont les maîtres mots sont éclectisme, curiosité et liberté. Nous avons voulu nous placer sous l'emblème de l'éclectisme tout d'abord, en élargissant la programmation au cinéma portugais dont la créativité et l'imagination trouvent toute leur place au sein de ce cru 2016, désormais ouvert à l'ensemble des films de la péninsule ibérique. Nous continuons à explorer des destinations cinématographiques encore méconnues comme le Panama, le Paraguay ou encore le Vénézuela.

Une volonté émergeait de susciter la curiosité des festivaliers en proposant, non seulement, une quinzaine d’avant-première, une vingtaine de films encore inédits mais aussi les coups de cœur que nous tenions à vous faire partager.
Ainsi est la teneur de la soirée d'ouverture, premier temps fort d'Ojoloco, consacrée à l'excellent John From de João Nicolau. Qui dit curiosité dit également rencontres et connaissances avec l'intervention d’équipes de film et de plusieurs universitaires spécialistes entre autres des sociétés latino-américaines ou encore... du cinéma portugais. A chaque jour correspondra la venue d'un invité spécial : le réalisateur d'une comédie burlesque rurale sur fond de plages Galiciennes ; un cinéaste mettant en scène la fin du monde en Colombie, pour ne citer que ces exemples.

Liberté, enfin, avec une carte blanche donnée à Juan Padron, immense figure du cinéma d'animation cubain et géniteur du cultissime Vampiros en La Habana. Liberté encore, avec la commémoration, sur et en dehors des écrans, des 40 ans du coup d’État militaire en Argentine et des combats qui lui ont été opposés. Au cours de ces douze jours, nous nous attacherons, dans un esprit de partage et de convivialité, à faire de ce festival, un événement privilégié, rassemblant des réalités et des imaginaires dans lesquels tous pourront se reconnaître.


lundi 14 mars 2016

Concours Cinéduc analyse et critiques de films 2015-2016, critique Marguerite

Concours Cinéduc analyse et critiques de films 2015-2016 : critique gagnante

Marguerite, film de Xavier Giannoli

Titre de la critique : Le ridicule c’est sérieux !

Marguerite est une baronne qui ne vit que pour le chant et collectionne partitions originales, costumes de divas et tableaux vivants. Elle donne tout d'elle même lorsqu'elle chante. Le problème, c'est sa voix «divinement» fausse.
Cette fiction est inspirée par la personnalité de Florence Fester Jenkins, milliardaire américaine morte il y a près de soixante dix ans. Giannoli a eu la bonne idée de transposer l'histoire dans le Paris des années 1920 où il reprend ses thèmes favoris, la supercherie et le mensonge. Mais à la différence de ses précédents films où l'imposteur est conscient de ses tromperies, Marguerite se croit réellement talentueuse et elle ne feint pas d'aimer la musique. Son public et son entourage l'applaudissent et se gardent bien de lui dire la vérité. Entourée de lâches et d'hypocrites elle frôle sans cesse le ridicule mais jamais elle n'y tombera, bien au contraire. Ce personnage qui nous fait penser au comique à la Molière n'est jamais banal : elle vit dans l'illusion, être une diva adulée par le public et aimée par son mari. Marguerite nous dit, «exister, c'est insister». Les pannes à répétition de la voiture de Georges appuient cette idée ! Marguerite fait penser au personnage de François Pignon dans le film «Le Dîner de cons» : qui tire les ficelles ? Qui au final berne tout le monde ?
On a adoré le rôle de chaque personnage : le mari infidèle, lâche et qui a honte de sa femme. Le majordome au rôle ambigu, celui qui entretient l'illusion, ou encore le personnage ambivalent d'Atos Pezzini, le professeur de chant. Autant de caractères que de personnages, autant de portraits que de profils différents. On reste sans voix !
Catherine Frot incarne très bien le rôle de Marguerite. Elle habite son personnage. Elle joue à merveille la fragilité et nous fait osciller entre malaise et compassion, entre émotion et tristesse, entre sérieux et envie d’esquisser un rire moqueur. Tout au long du film, on suit sa persévérance, son ambition, sa détermination. La couleur et la luminosité sont très bien ajustées. La musique va à merveille : un régal pour les yeux et pour les oreilles !
Cette tragédie en 5 chapitres ressemble à un feu d'artifice. Le bouquet final est beau et stupéfiant. Ce film nous fait réfléchir parce qu'il traite des thèmes de la vérité, du mensonge, de la sincérité et de l'amour; il pose surtout à notre avis une question existentielle : «faut il rêver sa vie ou vivre son rêve ?» Marguerite a choisi !

Collège Lucie Aubrac, Grenoble
Nom du professeur : M. OUERHANI
Noms et prénoms des élèves : BEN-AZIB Fatma, RAMBAUD Presillia, YASSAD Ahlem

Concours Cinéduc analyse et critiques de films 2015-2016, critique Comment c’est loin

Concours Cinéduc analyse et critiques de films 2015-2016 : critique gagnante

Comment c’est loin, film d'Orelsan et Christophe Offenstein

Titre de la critique : Comment c’est… Bien!

Cherchant à combler leurs sens plutôt que de trouver un sens à leur vie, Orel et Gringe, les deux principaux personnages du film «Comment c’est loin» nous emportent avec eux le temps d’une journée, entre amitié, humour et réflexion. Un parfait mélange!

Orel et Gringe, rappeurs trentenaires, l’un travaillant de nuit dans un hôtel et l’autre sans emploi, n’ont jamais sorti un seul album et jamais terminé une seule chanson en cinq ans. Jusqu’au jour où ils se voient poser un ultimatum par leurs producteurs: ils ont vingt-quatre heures pour écrire une chanson qui tienne la route. Mais pour les deux flemmards,il est dur de choisir entre travailler et traîner dans les rues de leur province normande.

Le rap sur de mauvais textes, les blagues de mauvais goût, les filles, les amis trop envahissants, ou leur appartement sale et bordélique, c’est tout ce que connaissent les deux «amoureux de la médiocrité».
En soi,le film est plutôt bien réalisé. Très bien même.Une mise en scène simple et classique permettant à tous types de spectateurs d’apprécier ce film, ainsi que ses dialogues drôles et ses personnages attachants. Montrer leur nonchalance à travers leur parler ou leur gestuelle tout au long du film peut, peut-être, finir par devenir lassant. Mais derrière leur flemmardise se cache surtout leur peur de l’échec, les bloquant dans un quotidien dénué de sens et leur mettant en tête un mensonge auquel ils ne croient plus vraiment: «De toutes façons,on finira bien par y arriver !». Un scénario simple, sans surplus,permettant de mettre en avant le talent des Casseurs Flowteurs (Orelsan et Gringe) et leur musique. Le film étant une adaptation de leur premier album, toute l’histoire est accompagnée par plusieurs de leurs chansons, elles aussi adaptées au scénario et à la mise en scène. Certaines scènes semblent assez «vidéo-clippées»,comme la séquence où Orel, après une soirée bien arrosée, se fait sermonner par son père dans la voiture de ce dernier. Une comédie à demi-musicale, épaulée par une bande originale surprenante et remarquable, installant du rythme dans une oeuvre traitant l’ennui.

Un film empreint d’humour et de sarcasme et bien réfléchi. Un très bon premier film pour Orelsan, co-réalisé avec C.Offenstein. Une œuvre légère,avec un langage jeune,nous permettant malgré tout de nous questionner sur notre génération ou encore sur nos rêves.

Collège Denis Brunet, 170 route de la Valloire, 26210 Saint-Sorlin en Valloire
Nom du professeur : Mme Baraglioli
Noms et prénoms des élèves : Altounian Daphné, Batista Sandy et Mervé Bozkurt

Concours Cinéduc analyse et critiques de films 2015-2016, critique Desert Dancer

Concours Cinéduc analyse et critiques de films 2015-2016 : critique gagnante

Desert Dancer, film de Richard Raymond

Titre de la critique : Désert dancer, les voleurs de la liberté

Afshin Ghaffarian, un jeune danseur iranien, décide de montrer à l’Iran qu’il est temps de vivre libre. Dans un pays plongé dans la peur et la violence, il va rencontrer de jeunes étudiants, qui eux aussi, ont soif de liberté…

Le cinéma chorégraphié
Ce biopic, sorti en France le 6 janvier 2016, nous plonge dans un pays, l’Iran. Les faits d’actualité évoqués (manifestations de 2009) nous permettent de nous sentir concernés. Ce film résonne en effet étonnamment avec notre actualité qui a marqué l’année 2015. Les attentats de « Charlie Hebdo » et ceux de Paris, comme dans le film, questionnent la liberté d’expression et le pouvoir de la religion.
Le personnage principal, incarné par Reece Ritchie, est particulièrement touchant. Il nous invite dans sa danse spirituelle, grâce au génie du réalisateur, Richard Raymond qui réalise ici son premier long métrage. Ce dernier fait danser la caméra et le cinéma. Ainsi, les scènes de danse longues, gracieuses et légères, permettent aux spectateurs de vivre la danse, de profiter de l’instant, de se défaire de toute réflexion. Ce film est un véritable ballet de caméra ; les plans capturent les émotions des personnages filmés en gros plans. La construction du film donne aussi une impression de cercle vicieux, de retour en arrière : à chaque pas, Afshin recule ; chaque fois qu’il aboutit à quelque chose, il fait marche arrière mais il n’abandonne jamais… il danse…

La libération des cœurs
La danse dans le désert retrace tout le film et l’histoire d’Afshin. Elle est une allégorie de la liberté, une arme contre la police de la moralité (aux mains des Basij), qui, semblable aux terroristes, veut imposer ses règles injustes et éradiquer toute forme de liberté. Il s’agit de cacher le corps pour tout ce qu’il peut suggérer de sensuel, de doux, de fort, de beau, de voiler ce que la danse dévoile. Le voile des femmes les efface et la danse montre qu’il y a un moyen de les libérer. Le désert, le jour, représente la liberté, il n’y a aucune barrière dans ce pays cruel. De nuit, le désert représente la peur et la solitude.
La danse, c’est celle des cœurs (qui unit Afshin et Elaheh), celle qui émeut et qui fait se sentir libre.

On entend souvent dire :« Tout ce qui ne te tue pas te rend plus fort », que complète Elaheh avec ces mots : «  alors lève le poing et bats-toi ! ».
Cette phrase suffirait à illustrer tout entier, ce film mémorable, bouleversant et tragique mais plein d’espoir.

Ecole des Pupilles de l’Air- 1 allée Saint Exupéry- 38330 Montbonnot
Nom du professeur : Madame Lemoine
Noms et prénoms des élèves : Léa Blachère, Océane Le Quellec, Tatiana De Barberin Barberini

jeudi 10 mars 2016

Projection de Desert dancer, mercredi 30 mars 2016 à 20h30, Cinéma Le Club (Grenoble), partenariat Cinéduc, détours de Babel et Migrants en Isère

Desert dancer, mercredi 30 mars 2016 à 20h30, Cinéma Le Club (Grenoble), partenariat Cinéduc, détours de Babel et Migrants en Isère

Résumé : L'histoire vraie d'Afshin Ghaffarian, un jeune homme qui a tout risqué pour accomplir son rêve de danseur, dans un Iran où la danse est interdite, et où la jeunesse s'enflamme et exprime son besoin de liberté.

lundi 7 mars 2016

Cinéma du réel, Festival international de films documentaires, du 18 au 27 mars 2016, Paris

Le festival mêle documentaire, essai et expérimentation dans des sélections qui reflètent la diversité des genres et des formes d’approche cinématographiques du monde. Elle en fait l’un des rares festivals de cinéma documentaire qui mettent l’accent sur le patrimoine et la mémoire du genre, tout en les faisant dialoguer avec la création contemporaine. Découvreur de jeunes talents, Cinéma du réel est tout aussi attentif aux cinéastes confirmés dont il donne à voir les dernières œuvres comme les films plus anciens. Le festival a ainsi contribué à révéler sur la scène internationale de nombreux réalisateurs, aujourd’hui connus du grand public.

Projections au Centre Pompidou et aussi au Centre Wallonie-Bruxelles, au Luminor et au Forum des Images

mercredi 2 mars 2016

18e édition Printemps des Poètes, du 5 au 20 mars 2016

Cela ne fait pas de doute : on peut affirmer aujourd’hui, avec le recul nécessaire, que le XXe siècle fut pour notre pays et la Francophonie un siècle de poésie majeure. Du 5 au 20 mars 2016, le Printemps des Poètes est l’occasion de célébrer le foisonnement de toutes les grandes voix du siècle passé.
Le Centre national de ressources pour la Poésie vous propose de (re-)découvrir toute la richesse poétique de notre culture à travers quelques pistes bibliographiques. A Grenoble et les alentours, la Maison de la Poésie Rhône-Alpes vous propose de nombreuses manifestations pour aller à la rencontre de poètes et de leur art : lectures, musique, projections, rencontres, ateliers d’écriture.

mardi 1 mars 2016

17ème Regards sur le cinéma espagnol et latino-américain. Du 2 au 12 mars 2016, Valence, Cinéma Le Navire

La 17ème édition des Regards sur le cinéma espagnol et latino-américain se tiendra du 2 au 12 mars 2016 à Valence. Organisés par l’association Chisp@ en collaboration avec le cinéma Le Navire, les Regards proposent de faire découvrir au public le meilleur du cinéma hispanique actuel. Au programme, une quarantaine de films espagnols et latino-américains en VOST, des avant-premières, des soirées thématiques, des rencontres avec des réalisateurs et des spécialistes, des concerts, des expositions, des séances à destination des scolaires, un ciné-goûter pour les enfants, l'élection du Coup de cœur du public et la traditionnelle soirée de clôture ciné-tapas, toujours très attendue !