Charlie's
Country
Titre
de la critique : « Charlie’s
country » : La voyage de Charlie
L’histoire
se passe en Australie. Charlie, un aborigène, est confronté à un
dilemme : Doit-il conserver le mode de vie d’antan et vivre
dans le bush, ou se plier aux règles des blancs et adopter leurs
manières de vivre… Quel choix va-t-il faire ?
Elaboration
d’un voyage
Rolf
de Heer a nourri ce film avec la propre histoire de David Gulpilil,
acteur principal et co-scénariste. Il l’a ainsi aidé à remonter
la pente aussi bien dans la vie que dans le film. Il lui a fait
suffisamment confiance pour le laisser improviser les dialogues tout
au long de l’histoire. Ce dernier tourne autour de Charlie au sens
propre comme au sens figuré !
Un
voyage répétitif
Le
film est construit sur le motif de la reprise. Images, sons marquent
la répétition des actes de Charlie de la réserve au bush et du
bush à la réserve.
Au
final, géographiquement, on retourne toujours au point de départ. A
cause de ces échos nombreux, comme lors de la scène en prison où
les actions monotones déshumanisent, on peut penser que Charlie ne
progresse pas. Cependant on se rend compte que grâce à tout ce
qu’il a vécu, il a progressé : il a conquis son territoire !
Un
voyage artistique
A
la fin, l’image qui ouvre le film prend tout son sens. On voit que
finalement chaque route du premier plan a été explorée et que
Charlie a pu avancer sur la voie qui sera désormais la sienne. Lors
de sa transformation radicale en prison, on éprouve de la peine pour
ce personnage pourtant atypique devenu si banal et déshumanisé,
rasé à l’image des Juifs durant la Shoah en camp de
concentration. Difficile de rester insensible à cet homme, de tous
les plans !
Arrivée
à destination
Durant
ce film, le spectateur suit l’évolution du personnage. « Avant
les ancêtres vivaient comme ça mais ils sont tous morts. » :
Il lui aura fallu ce voyage quasi-initiatique pour intégrer le passé
et aller de l’avant.
Emouvant
avec une petite touche d’humour, ce film a tout pour plaire. On
sort avec une larme au coin de l’œil et le sourire aux lèvres.
Même
si Charlie a évolué dans sa tête- et quelle tête !- , pour
lui « My country is my home. »
Établissement
: Ecole des Pupilles de l’Air
Allée de Saint Exupéry 38330
Montbonnot Saint Martin
Classe :
3°2
Nom
du professeur : Sabine
Lemoine
Noms
et prénoms des élèves : Jasmine
Ziani, Louane Marzocca, Inès Flandin
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire