À
l’occasion de la commémoration du centenaire de 1914, le Musée
dauphinois consacre une exposition sur la vie quotidienne en Isère
lors du premier conflit mondial.
Éloignée des
zones de combat, l’Isère n’en est pas moins profondément
marquée par cette guerre, tant en raison des effets de la
mobilisation que par les conséquences militaires, économiques,
sociales et politiques sur le territoire même du département.
Celles-ci se traduisent notamment par la présence de dizaines
d’hôpitaux – la plupart temporaires – pour soigner les blessés
qui arrivent depuis le front, ou encore par les prisonniers de guerre
allemands dont la main d’œuvre est requise pour de nombreux
chantiers.
L’effort de
guerre entraîne également une transformation de l’industrie
iséroise au service de la défense nationale, avec l’émergence de
nouveaux domaines d’activité liés au conflit. C’est le cas
notamment du secteur de la chimie. Dans ce contexte et en raison de
l’absence d’une part importante de la population masculine, le
rôle de la femme dans la société française évolue rapidement et
favorisera sans doute son émancipation au sortir du conflit.
En fin de
parcours, l’exposition fait place au temps du souvenir qui suit
l’armistice du 11 novembre 1918 et au règlement du conflit qui
porte en germe le déclenchement de la Seconde Guerre mondiale. Dans
le cadre de cette commémoration et au-delà de l’histoire et de la
mémoire, le Musée dauphinois souhaite engager une réflexion autour
de la notion de paix.
Un programme
des nombreux événements organisés dans le département pour le
centenaire de 1914 sera édité par le Conseil général de l’Isère.
Le Musée de
la Résistance et de la Déportation de l’Isère présentera, en
novembre 1914, l’exposition Les poilus de l’Isère.
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