VOIR
ENSEMBLE, c’est-à-dire cette expérience unique qu’offre le
cinéma de partager, avec d’autres, au même moment, dans une même
salle, des émotions, des impressions, des ressentis. Mais aussi
cette rencontre collective avec des œuvres de qualité,des auteurs
de talent. Plus que jamais tête chercheuse (avec de nombreuses avant
premières),VOIR ENSEMBLE proposera à nos spectateurs quinze jours
de festivités, de découvertes et de curiosités, de rencontres.
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lundi 15 février 2016
jeudi 11 février 2016
33ème Festival International du Premier Film d'Annonay, du 5 au 15 février 2016 (Annonay et Pays Annonéen, Ardèche)
Une
section compétitive de neuf premiers longs métrages de fiction
inédits en salles. Une sélection hors compétition des meilleurs
premiers films sortis cette année. Un premier week-end consacré aux
nouveaux talents du cinéma français. Journée spéciale « Collège
au cinéma » en présence du réalisateur Patrice Leconte. Une
sélection de films pour jeune public.
Biennale Cinéduc / Jour 7 / Table Ronde / Le Fils adoptif
Jeudi
11 février à 17h
Cinéma
Juliet Berto
avec
la Cinémathèque de Grenoble et Mon Ciné
Table
ronde « produire, réaliser, diffuser » suivie des
« petites formes »
De
jeunes professionnels du cinéma, réalisateur, producteur,
distributeur, critique échangent sur leur métiers. Ils parleront
des difficultés auxquelles ils doivent faire face dans le contexte
actuel, et de leur enthousiasme à exercer cette profession. Ensuite
l’équipe de la cinémathèque de Grenoble propose, autour d'un
verre, un temps de rencontre convivial et de projection de courts
métrages issus des collections de la cinémathèque.
Intervenants
Le réalisateur Martin Razy (scénariste, réalisateur, producteur, La note d’humanité (2008), Les grandes Marées (2012), Sans les gants)
Le réalisateur Martin Razy (scénariste, réalisateur, producteur, La note d’humanité (2008), Les grandes Marées (2012), Sans les gants)
Le
réalisateur Gabriel Laurent (documentaires : Le voyageur,
Les voyages de Sophie)
Le
producteur Naim Aït-Sidhhoum (artiste, producteur associé
Ville9)
La
productrice Line Peyron (Les Eaux de Mars)
Le
critique Emmanuel Raspiengeas (Positif, Le passeur critique,
Bande à part) sous réserve
La
distributrice Natacha Missoffe (ED distribution Paris)
Animateur-modérateur :
Thierry Mennessier, metteur en scène
Entrée
libre
Jeudi
11 février à 20h
Cinéma
Juliet Berto
Le
Fils adoptif de Aktan Abdykalikov
(Kirghizstan-France, 1998, 81')
avec
la Cinémathèque de Grenoble
en
présence de Daniel Frison, intervenant cinéma
La
vie d’Azate, jeune garçon insouciant, qui grandit dans un petit
village de montagne kirghize, bascule quand son ami Tekine, vexé par
une bagarre perdue et jaloux de sa complicité avec la belle Ainoura,
lui révèle qu’il est un « Beshkempir » ce qui
signifie que cinq vielles femmes ont présidé à son adoption. Azate
parviendra-t-il à surmonter cette révélation qui le bouleverse.
"C'est
d'abord la rudesse de cette micro société que le cinéaste kirghize
montre. Une mère qui a du mal à parler avec son fils et qui vit
depuis dix ans cette honte d'être stérile. Ses amies, lors d'un
travail sur le tapis, lui en font reproche. C'est un père à peine
plus loquace qui traite son fils de paresseux. On remarquera que ce
père porte une moustache et un chapeau qui rappelle, sans équivoque,
les accoutrements de Chisu Ryu dans les films de Yasujiro Ozu. Les
jeux des enfants rappellent ceux de Bonjour, mais cette fois Azate ne
veut pas une télévision, mais aller voir un film indien sur la
place du village. Ce film indien, un Bollywood des années 1970,
intéresse au plus au point Azate parce qu'il pourra côtoyer la
belle Aïnoura, une de ses amies, le seule qui soit gentille avec
lui. Azate a remarqué que le projectionniste va souvent chercher, en
vélo, une jeune femme chez elle, un peu en secret des parents de
cette dernière. Il faudra au gamin toute la malice du monde pour
qu'il puisse, lui aussi, trimbaler Aïnoura sur un vélo. Le
projectionniste, deviendra le complice bien consentant du joli manège
d'Azate en prêtant son vélo. C'est que le gamin qu'il était en
début de film commence à devenir un adolescent avec des sentiments."
Jean Dorel, Jean regarde des films
mercredi 10 février 2016
Biennale Cinéduc / Jour 6 / Le Géant égoïste / Un temps pour l'ivresse des chevaux
Mercredi
10 février à 17h
Le
Belvédère, Saint-Martin d’Uriage
Le
Géant égoïste de Clio Barnard (Grande Bretagne, 2013,
91')
Arbor,
13 ans, et son meilleur ami Swifty habitent un quartier populaire de
Bradford, au Nord de l’Angleterre. Renvoyés de l’école, les
deux adolescents rencontrent Kitten, un ferrailleur du coin. Ils
commencent à travailler pour lui. Arbor, en guerre contre la terre
entière, se dispute les faveurs de Kitten, en lui rapportant
toujours plus de métaux, au risque de se mettre en danger. L’amitié
des deux garçons saura-t-elle résister au Géant égoïste ?
"Le Géant égoïste,
c'est d'abord une musique. Apre et rocailleuse, au diapason de cet
accent du Nord qui fait sonner l'anglais comme une langue inconnue.
Quelques répliques suffisent à se sentir embarqué dans ce coin d'enfer.
Maisons ouvrières aux jardins pouilleux, briques noires, aubes grises...
A cette topographie de l'Angleterre en crise, Clio Barnard ajoute un
versant plus inattendu : une verdure post-industrielle, des champs et
des moutons au pied de pylônes gigantesques. Sans cesser de traquer la
rudesse du réel, elle s'aventure à la lisière du fantastique, là où
surgissent des images presque surréalistes. Ainsi cette centrale dans la
brume ou la scène, hallucinante, d'une course de trotteurs sur route :
suivis d'une horde de voitures déglinguées aux passagers vociférants,
deux attelages fendent l'air glacé en martelant le macadam.
Nerveuse,
abrupte, la caméra à l'épaule capte la brusquerie des corps en
mouvement. Leur vitalité aussi. Car la gageure du film est d'éviter le
misérabilisme auquel invite son décor. Progressivement, une vision
morale vient transcender le réalisme : un sursaut de la conscience, la
quête d'un pardon comme on en voit dans le cinéma des Dardenne. Et les
comédiens, deux ados grandis sur place, emportent tout sur leur passage. "
Mathilde Blottière, Télérama
Mercredi
10 février à 20h
Cinéma
Juliet Berto
Un
temps pour l’ivresse des chevaux de Bahman Gohbaddi
(Iran, 2000, 80')
avec
le Ciné-club de Grenoble
suivi
d’un débat en présence de Reza Afchar Naderi, poète et
photojournaliste iranien
Au
Kurdistan iranien, tout près de la frontière avec l’Irak, les
enfants d’une même famille vivent seuls en subvenant à leurs
besoins. Le benjamin souffre d’une maladie grave. Sa sœur accepte
de se marier avec un iranien prêt à les aider financièrement. A la
frontière la famille du futur époux refuse que le malade les suive.
L’aîné rentre en Iran avec son frère mais le temps presse pour
l’opération.
"La force documentaire des premières
séquences saute aux yeux, mais Bahman Ghobadi s'en sert plutôt comme
d'un sauf-conduit, et on ferait fausse route en suivant cette seule
piste. Chaque étape du scénario, assez habilement d'ailleurs, est une
nouvelle épreuve pour Ayoub, et un degré franchi sur l'échelle de la
responsabilité. Sa mission (impossible ?), son saint Graal, c'est la
survie de son frère estropié, Madi. Mais en chemin, la désillusion se
pointe aussi. L'oncle des orphelins négocie avec une famille irakienne
le mariage de Rojine contre le paiement d'une opération pour Madi. Très
belle scène de dispute entre Ayoub et sa soeur aînée, noyés dans la
neige parmi quelques arbres. Ces instants-là, comme peu après le refus
tout aussi déchirant du clan du fiancé d'acquitter sa promesse, Ghobadi
choisit de les filmer à distance.
C'est aussi la pudeur qui le sauve aux moments les plus délicats. Elle
nous épargne des plans trop insistants sur le frère difforme, trimballé
dans une sacoche ou posé sur le sol neigeux. On apprécie que le jeune
cinéaste ait limité ses ambitions esthétiques à quelques plans
saisissants (comme ces pneus qui, détachés de la selle des mulets,
dévalent une pente neigeuse). On doit surtout le remercier d'avoir
jusqu'au bout mené son affaire comme une escalade humaine et physique
sans rien trahir de laborieux ni surtout sans basculer dans un
sentimentalisme facile. A tel point que la fin, parfaitement abrupte et
lumineuse, prend de court."
François Gorin, Télérama
mardi 9 février 2016
Biennale Cinéduc / Jour 5 / Les Enfants de Belle Ville
Mardi
9 février à 20h
Cinéma
Juliet Berto, Grenoble
Les
Enfants de Belle Ville de Asghar Farhadi (Iran, 2004,
101')
avec
le Ciné-club de Grenoble
suivi
d’un débat en présence de Reza Afchar Naderi, poète et
photojournaliste iranien
Au
centre de détention pour délinquants mineurs, Akbar, condamné à
mort, célèbre ses 18 ans. Il est à présent exécutable. Cela fait
deux ans qu’il attend la potence pour le meurtre de Malileh, que
son père Rahmati Abolqasem avait unie à un autre que lui. A’la,
le meilleur ami d’Akbar, lui a promis d’obtenir le pardon du
plaignant, seul moyen d’échapper à l’exécution.
"Farhadi multiplie les tours de vis du récit et ses personnages ne
cessent de se coller aux nuances du quotidien, au caractère
irréconciliable de faits qui, parce que têtus, ne peuvent être supprimés
d’un claquement de doigts ou par décret divin. C’est pourtant ce qui
fascine ici une fois de plus, la manière dont la république islamique et
la société iranienne vivent sous l’empire de débats incessants. Il y a
toujours de l’espace pour négocier, du trouble dans le partage
juridico-religieux du licite et de l’illicite. La loi est partout mais
ne protège personne. Elle soumet le corps social au supplice d’une
interminable mise à la question qui condamne et absout sans fin, broyant
les individus.
Les deux jeunes acteurs principaux, Babak Ansari et Taraneh Alidoosti
apportent un glamour prolétaire digne d’un Pasolini à cette tragédie
prosaïque."Didier Péron, Libération
La bande annonce du film
Tout le programme de la Biennale
lundi 8 février 2016
Biennale Cinéduc / Jour 4 / Leçons d'harmonie
Le
Club, Grenoble
Leçons
d’harmonie de Emir Baigazin (Kazakhstan, 2014,
104’)
en
présence de Denise Cayla, réalisatrice, docteur en cinéma
Dans
un village du Kazakhstan, une grand-mère tente de comprendre son
énigmatique petit-fils, Aslan 13 ans qu’elle élève depuis la
mort de sa fille aînée.Elève dans un collège difficile et parce
qu’il n’est pas comme les autres enfants il devient la cible de
Bolat, le chef du gang des mauvais garçons. Bolat humilie Aslan en
plein cours. Aslan subit mais prépare méthodiquement sa vengeance.
Une vengeance impitoyable.
"Dans ce monde où l’on se construit et où l’on existe par réaction, le
réalisateur accorde une grande importance à la politique. Les parents,
d’abord, ne sont rien : totalement absents pour Aslan, au mieux une
lointaine source d’argent pour Mirsayin, son camarade de la ville, ou
une honte pour l’élève dont la mère est femme de ménage. Restent,
pauvres figures, les chefs : directrice d’école, médecin, flics,
parrains de mafia. Jusque-là c’est classique. Ce qui étonne, c’est le
fatalisme avec lequel chacun joue son rôle, à quel point l’on suit le
cadre hiérarchique, sans pourtant y croire un seul instant, que l’on
soit victime ou bourreau. On l’a rarement vu comme ici, sinon en Chine,
chez Jia Zhang-ke (qui vient tout juste avec A Touch of Sin d’exploser ce modèle) ou Wang Bing."
Camille Pollas, Critikat
dimanche 7 février 2016
Biennale Cinéduc / Jour 3 / A peine j'ouvre les yeux / Mustang
Dimanche
7 février à 17h
Dimanche
7 février à 17h
Mon
Ciné, Saint-Martin-d'Hères
A
peine j’ouvre les yeux de Leyla Bouzid (Tunisie,
2015, 102')
En
présence de Laurent Huyart, réalisateur et intervenant cinéma
Le
coup de cœur de la Mostra de Venise
Tunisie
été 2010. Quelques mois avant la révolution Farah passe son bac et
sa famille l’imagine déjà médecin. Mais elle ne voit pas les
choses de la même manière.
"Gracieux coup de
poing que ce premier long métrage qui combine ardeur politique et
qualités musicales — les scènes de concert du groupe sont électrisantes.
A travers le portrait de cette insoumise, ce teen movie d'émancipation
exprime, aussi, la soif de liberté de toute une génération. Pour son
premier rôle à l'écran, Baya Medhaffar a la beauté d'une Sophie Marceau
de « boum orientale » et la rage, sur scène, d'une Joan Jett. Sa mère,
qui lui interdit de chanter, est formidablement incarnée, et c'est
piquant, par la chanteuse tunisienne Ghalia Benali.
Avec
ce film qui a raflé des prix dans tous les festivals (y compris en
Tunisie, où le film sera sur les écrans en janvier), la jeune cinéaste
marche, la tête haute et les yeux grands ouverts, sur les traces de son
père, Nouri Bouzid, réalisateur, en 1986, de L'Homme de cendres,
censuré un temps dans son pays, avant d'y rencontrer un large succès.
Fille du printemps arabe, Leyla, elle, ne risque de connaître, et c'est
tant mieux, que le succès." Guillemette Odicino, Télérama
Dimanche
7 février à 17h
Dimanche
7 février à 17h
La
Vence Scéne, Saint Egrève
Mustang de
Denis Gamze (Turquie-France-Allemagne, 2015, 97')
Ciné
rencontre Carte Blanche au Collège Barnave de Saint-Egrève
En présence de Benjamin Coquenet, historien du cinéma
En présence de Benjamin Coquenet, historien du cinéma
C’est
le début de l’été, dans un village reculé de Turquie, cinq
sœurs, adolescentes, rentrant de l’école en jouant avec les
garçons déclenchant un scandale inattendu. Leur maison se
transforme en prison. Les jeunes filles, animées par un même désir
de liberté détournent les limites qui leur sont imposées.
"L’incontestable réussite de Mustang tient au filmage des sœurs,
corps collectif superbement fluide et chatoyant, bouquet de “jeunes
filles en fleurs” telles qu’on les trouve de Proust à Sofia Coppola.
Mais il existe chez Deniz Gamze Ergüven un vitalisme, une scénographie
vitaminée qui, à chaque instant, émeut et égaie l’œil, nous attrape.
Trait qui range le film du côté d’un “féminisme joyeux”, expression
utilisée par Agnès Varda pour qualifier la couleur de ses propres films,
et par capillarité Mustang, dont la doyenne des cinéastes n’a
pas manqué de faire la publicité sur la Croisette alors qu’elle y
recevait sa Palme d’honneur." Emily Barnett, Les Inrockuptibles
samedi 6 février 2016
Biennale Cinéduc / Jour 2 / Iran tout court
Samedi
6 février à 10h30
Bibliothèque
Municipale Internationale, Grenoble
Iran
tout court (projection de 3 courts-métrages, 76') en
présence de Hamid Rezai.
Agla de
Esmaeel Monsef, 16', 2013
Alors
qu'il se dirige vers un village turc pour célébrer un mariage, un
musicien tombe sur une famille en deuil.
Namo de
Salah Sâlehi, 29, 2012
A
la frontière irakienne , un officier et un soldat sont à la
recherche d'un village où enterrer une personne qui s'est suicidée.
Ava de
Sahand Kabiri, 13', 2013
Sur
une aire de jeu à Téhéran, Ava atteinte d'un cancer, fait la
connaissance d'Omid. Une discussion s'engage.
Entrée libre
vendredi 5 février 2016
Biennale Cinéduc / Jour 1 / Expo d'Affiches / No Land's Song
L'article du Petit Bulletin sur la Biennale
L'article du Dauphiné Libéré sur la Biennale
Vernissage,
Maison de l'International, 1 rue Hector Berlioz, à 11h.
Les
30 projets d'affiche de la 6e biennale CINEDUC. Projets d'affiches
réalisés par la classe de Première Bac Pro (communication visuelle
pluri-médias) du Lycée Argouges Grenoble. Vernissage en présence
des élèves.
Séance
d’ouverture Vendredi
5 février à 20h
Le
Méliès, Grenoble
No
land’s song de Ayat Najafi (Iran, 2014, 90')
En
présence de la chanteuse iranienne Jina Sarhangi accompagnée au târ
par Pirouz Djoharian
En
Iran, depuis la révolution de 1979, les femmes n’ont plus le droit
de chanter en public, tout au moins en solo et devant les hommes.
Défiant la censure, Sara Najafi, jeune compositrice iranienne, tente
d’y organiser un concert officiel pour les chanteuses solistes,
interrogeant de front les tabous qui font loi. Parviendront-elles
enfin à se retrouver à Téhéran et à chanter sur scène ?
Réservation conseillée au 04 76 47 99 31
lundi 1 février 2016
Biennale Cinéduc 2016 « Cinéma d'ici et d'ailleurs, leurs premiers films » Du 5 au 11 février 2016.
Biennale Cinéduc 2016 « Cinéma d'ici et d'ailleurs, leurs premiers films »
Cinéma d'ici et d'ailleurs… leurs premiers films
Cette 6ème édition est l'occasion de découvrir ou de redécouvrir des films et des documentaires, de jeunes réalisateurs mais aussi de cinéastes plus confirmés portant le jeunesse à l'écran
Téléchargez le programme en pdf
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Séance d’ouverture
Vendredi 5 février à 20h
Le Méliès, Grenoble
No land’s song de Ayat Najafi (Iran, 2014, 90')
En présence de la chanteuse iranienne Jina Sarhangi accompagnée au tar par Pirouz Djoharian
En
Iran, depuis la révolution de 1979, les femmes n’ont plus le droit de
chanter en public, tout au moins en solo et devant les hommes. Défiant
la censure, Sara Najafi, jeune compositrice iranienne, tente d’y
organiser un concert officiel pour les chanteuses solistes, interrogeant
de front les tabous qui font loi .Parviendront-elles enfin à se
retrouver à Téhéran et à chanter sur scène ?
samedi 6 février à 10h30
Bibliothèque Municipale Internationale, Grenoble
Iran tout court (projection de 3 courts-métrages, 76') en présence de Hamid Rezai.
Agla de Esmaeel Monsef, 16', 2013
Alors qu'il se dirige vers un village turc pour célébrer un mariage, un musicien tombe sur une famille en deuil.
Namo de Salah Sâlehi, 29, 2012
A
la frontière irakienne , un officier et un soldat sont à la recherche
d'un village où enterrer une personne qui s'est suicidée.
Ava de Sahand Kabiri, 13', 2013
Sur une aire de jeu à Téhéran, Ava atteinte d'un cancer, fait la connaissance d'Omid. Une discussion s'engage.
Dimanche 7 février à 17h
Mon Ciné, Saint-Martin-d'Hères
A peine j’ouvre les yeux de Leyla Bouzid (Tunisie, 2015, 102')
En présence de Laurent Huyart, réalisateur et intervenant cinéma
Le coup de cœur de la Mostra de Venise
Tunisie
été 2010. Quelques mois avant la révolution Farah passe son bac et sa
famille l’imagine déjà médecin. Mais elle ne voit pas les choses de la
même manière.
Dimanche 7 février à 17h
La Vence Scéne, Saint Egrève
Mustang de Denis Gamze (Turquie-France-Allemagne, 2015, 97')
Ciné rencontre Carte Blanche au Collège Barnave de Saint-Egrève
En présence de Benjamin Coquenet, historien du cinéma
En présence de Benjamin Coquenet, historien du cinéma
C’est
le début de l’été, dans un village reculé de Turquie, cinq sœurs,
adolescentes, rentrant de l’école en jouant avec les garçons déclenchant
un scandale inattendu. Leur maison se transforme en prison. Les jeunes
filles, animées par un même désir de liberté détournent les limites qui
leur sont imposées.
Lundi 8 février à 20h
Le Club, Grenoble
Leçons d’harmonie de Emir Baigazin (Kazakhstan, 2014, 104’)
en présence de Denise Cayla, réalisatrice, docteur en cinéma
Dans
un village du Kazakhstan, une grand-mère tente de comprendre son
énigmatique petit-fils, Aslan 13 ans qu’elle élève depuis la mort de sa
fille aînée a l’air constamment préoccupée. Et pour cause élève dans un
collège difficile et parce qu’il n’est pas comme les autres enfants il
devient la cible de Bolat, le chef du gang des mauvais garçons. Bolat
humilie Aslan en plein cours. Aslan subit mais prépare méthodiquement sa
vengeance. Une vengeance impitoyable.
Mardi 9 février à 20h
Cinéma Juliet Berto, Grenoble
Les Enfants de Belle Ville de Asghar Farhadi (Iran, 2004, 101')
avec le Ciné-club de Grenoble
suivi d’un débat en présence de Reza Afchar Naderi, poète et photojournaliste iranien
Au
centre de détention pour délinquants mineurs, Akbar, condamné à mort,
célèbre ses 18 ans. Il est à présent exécutable. Cela fait deux ans
qu’il attend la potence pour le meurtre de Malileh, que son père Rahmati
Abolqasem avait unie à un autre que lui. A’la, le meilleur ami d’Akbar,
lui a promis d’obtenir le pardon du plaignant, seul moyen d’échapper à
l’exécution.
Mercredi 10 février à 17h
Le Belvédère, Saint-Martin d’Uriage
Le Géant égoïste de Clio Barnard (Grande Bretagne, 2013, 91')
Arbor,
13 ans, et son meilleur ami Swifty habitent un quartier populaire de
Bradford, au Nord de l’Angleterre. Renvoyés de l’école, les deux
adolescents rencontrent Kitten, un ferrailleur du coin. Ils commencent à
travailler pour lui.Arbor, en guerre contre la terre entière, se
dispute les faveurs de Kitten, en lui rapportant toujours plus de
métaux, au risque de se mettre en danger. L’amitié des deux garçons
saura-t-elle résister au Géant égoïste ?
Cinéma Juliet Berto
Un temps pour l’ivresse des chevaux de Bahman Gohbaddi (Iran, 2000, 80')
avec le Ciné-club de Grenoble
suivi d’un débat en présence de Reza Afchar Naderi, poète et photojournaliste iranien
Au
Kurdistan iranien, tout près de la frontière avec l’Irak, les enfants
d’une même famille vivent seuls en subvenant à leurs besoins. Le
benjamin souffre d’une maladie grave. Sa sœur accepte de se marier avec
un iranien prêt à les aider financièrement. A la frontière la famille du
futur époux refuse que le malade les suive. L’aîné rentre en Iran avec
son frère mais le temps presse pour l’opération.
Jeudi 11 février à 17h
Cinéma Juliet Berto
avec la Cinémathèque de Grenoble et Mon Ciné
Table ronde « produire, réaliser, diffuser » suivie des « petites formes »
De
jeunes professionnels du cinéma échangent sur leur parcours, leur
métiers. Ils parleront de des difficultés auxquelles ils doivent faire
face dans le contexte actuel, et de leur enthousiasme à exercer cette
profession. Ensuite l’équipe de la cinémathèque de Grenoble propose un
temps de rencontre et de projection convivial, autour d’un verre. Au
programme la découverte de projets, de courts métrages, des collections
de la cinémathèque.
Jeudi 11 février à 20h
Cinéma Juliet Berto
Le Fils adoptif de Aktan Abdykalikov (Kirghizstan-France, 1998, 81')
avec la Cinémathèque de Grenoble
en présence de Daniel Frison, intervenant cinéma
La
vie d’Azate, jeune garçon insouciant, qui grandit dans un petit village
de montagne kirghize, bascule quand son ami Tekine, vexé par une
bagarre perdue et jaloux de sa complicité avec la belle Ainoura, lui
révèle qu’il est un « Beshkempir » ce qui signifie que cinq vielles
femmes ont présidé à son adoption. Azate parviendra-t-il à surmonter
cette révélation qui le bouleverse.
Que
l’on jette un regard sur le passé ou que l’on se situe à l’heure
actuelle, on s’aperçoit que pour leurs premiers longs métrages, souvent
les cinéastes portent à l’écran la jeunesse. Cette 6ème Biennale est
l’occasion de découvrir ou de redécouvrir des œuvres
de fiction et des documentaires de jeunes réalisateurs mais aussi des
films réalisés en début de carrière, primés dans de nombreux festivals.
Les caméras témoignent de moments forts que ce soit dans le domaine
artistique, politique ou social. Chaque film est accompagné d’un
intervenant, un professionnel spécialisé dans la thématique abordée.
CINEDUC c’est aussi tout au long de l’année une démarche culturelle,
éducative et pédagogique qui implique plus de 1000 élèves et enseignants
dans des ateliers autour du cinéma : Ecrans Juniors Isère, Ateliers
ACID, Ateliers «Cinéma et critiques de film au collège».
L'affiche
2016 a été créée par des élèves de la classe de première Bac pro
Communication Visuelle Plurimédia du lycée André Argouges de Grenoble.
Lieux de projection :
Tarifs habituels des salles
L'équipe MDEE Cinéduc : Annie Beylard, Dany
Besset, Nicole Cabret, Joseph Campanale, Denise Cayla, Mireille
Cazeneuve, Catherine Chomel, Catherine Cornet, Jean Dorel, Daniel
Frison, Guillaume Leyral, Nadine Maffeis, Guy Maffeis, Jeanne Marendaz,
François Minadakis, Juliette Richard, Dominique Sainte-Rose, Annie
Vigouroux, Odette Vostal, Monique Vuaillat
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