Dimanche
7 février à 17h
Dimanche
7 février à 17h
Mon
Ciné, Saint-Martin-d'Hères
A
peine j’ouvre les yeux de Leyla Bouzid (Tunisie,
2015, 102')
En
présence de Laurent Huyart, réalisateur et intervenant cinéma
Le
coup de cœur de la Mostra de Venise
Tunisie
été 2010. Quelques mois avant la révolution Farah passe son bac et
sa famille l’imagine déjà médecin. Mais elle ne voit pas les
choses de la même manière.
"Gracieux coup de
poing que ce premier long métrage qui combine ardeur politique et
qualités musicales — les scènes de concert du groupe sont électrisantes.
A travers le portrait de cette insoumise, ce teen movie d'émancipation
exprime, aussi, la soif de liberté de toute une génération. Pour son
premier rôle à l'écran, Baya Medhaffar a la beauté d'une Sophie Marceau
de « boum orientale » et la rage, sur scène, d'une Joan Jett. Sa mère,
qui lui interdit de chanter, est formidablement incarnée, et c'est
piquant, par la chanteuse tunisienne Ghalia Benali.
Avec
ce film qui a raflé des prix dans tous les festivals (y compris en
Tunisie, où le film sera sur les écrans en janvier), la jeune cinéaste
marche, la tête haute et les yeux grands ouverts, sur les traces de son
père, Nouri Bouzid, réalisateur, en 1986, de L'Homme de cendres,
censuré un temps dans son pays, avant d'y rencontrer un large succès.
Fille du printemps arabe, Leyla, elle, ne risque de connaître, et c'est
tant mieux, que le succès." Guillemette Odicino, Télérama
Dimanche
7 février à 17h
Dimanche
7 février à 17h
La
Vence Scéne, Saint Egrève
Mustang de
Denis Gamze (Turquie-France-Allemagne, 2015, 97')
Ciné
rencontre Carte Blanche au Collège Barnave de Saint-Egrève
En présence de Benjamin Coquenet, historien du cinéma
En présence de Benjamin Coquenet, historien du cinéma
C’est
le début de l’été, dans un village reculé de Turquie, cinq
sœurs, adolescentes, rentrant de l’école en jouant avec les
garçons déclenchant un scandale inattendu. Leur maison se
transforme en prison. Les jeunes filles, animées par un même désir
de liberté détournent les limites qui leur sont imposées.
"L’incontestable réussite de Mustang tient au filmage des sœurs,
corps collectif superbement fluide et chatoyant, bouquet de “jeunes
filles en fleurs” telles qu’on les trouve de Proust à Sofia Coppola.
Mais il existe chez Deniz Gamze Ergüven un vitalisme, une scénographie
vitaminée qui, à chaque instant, émeut et égaie l’œil, nous attrape.
Trait qui range le film du côté d’un “féminisme joyeux”, expression
utilisée par Agnès Varda pour qualifier la couleur de ses propres films,
et par capillarité Mustang, dont la doyenne des cinéastes n’a
pas manqué de faire la publicité sur la Croisette alors qu’elle y
recevait sa Palme d’honneur." Emily Barnett, Les Inrockuptibles
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