Jeudi
11 février à 17h
Cinéma
Juliet Berto
avec
la Cinémathèque de Grenoble et Mon Ciné
Table
ronde « produire, réaliser, diffuser » suivie des
« petites formes »
De
jeunes professionnels du cinéma, réalisateur, producteur,
distributeur, critique échangent sur leur métiers. Ils parleront
des difficultés auxquelles ils doivent faire face dans le contexte
actuel, et de leur enthousiasme à exercer cette profession. Ensuite
l’équipe de la cinémathèque de Grenoble propose, autour d'un
verre, un temps de rencontre convivial et de projection de courts
métrages issus des collections de la cinémathèque.
Intervenants
Le réalisateur Martin Razy (scénariste, réalisateur, producteur, La note d’humanité (2008), Les grandes Marées (2012), Sans les gants)
Le réalisateur Martin Razy (scénariste, réalisateur, producteur, La note d’humanité (2008), Les grandes Marées (2012), Sans les gants)
Le
réalisateur Gabriel Laurent (documentaires : Le voyageur,
Les voyages de Sophie)
Le
producteur Naim Aït-Sidhhoum (artiste, producteur associé
Ville9)
La
productrice Line Peyron (Les Eaux de Mars)
Le
critique Emmanuel Raspiengeas (Positif, Le passeur critique,
Bande à part) sous réserve
La
distributrice Natacha Missoffe (ED distribution Paris)
Animateur-modérateur :
Thierry Mennessier, metteur en scène
Entrée
libre
Jeudi
11 février à 20h
Cinéma
Juliet Berto
Le
Fils adoptif de Aktan Abdykalikov
(Kirghizstan-France, 1998, 81')
avec
la Cinémathèque de Grenoble
en
présence de Daniel Frison, intervenant cinéma
La
vie d’Azate, jeune garçon insouciant, qui grandit dans un petit
village de montagne kirghize, bascule quand son ami Tekine, vexé par
une bagarre perdue et jaloux de sa complicité avec la belle Ainoura,
lui révèle qu’il est un « Beshkempir » ce qui
signifie que cinq vielles femmes ont présidé à son adoption. Azate
parviendra-t-il à surmonter cette révélation qui le bouleverse.
"C'est
d'abord la rudesse de cette micro société que le cinéaste kirghize
montre. Une mère qui a du mal à parler avec son fils et qui vit
depuis dix ans cette honte d'être stérile. Ses amies, lors d'un
travail sur le tapis, lui en font reproche. C'est un père à peine
plus loquace qui traite son fils de paresseux. On remarquera que ce
père porte une moustache et un chapeau qui rappelle, sans équivoque,
les accoutrements de Chisu Ryu dans les films de Yasujiro Ozu. Les
jeux des enfants rappellent ceux de Bonjour, mais cette fois Azate ne
veut pas une télévision, mais aller voir un film indien sur la
place du village. Ce film indien, un Bollywood des années 1970,
intéresse au plus au point Azate parce qu'il pourra côtoyer la
belle Aïnoura, une de ses amies, le seule qui soit gentille avec
lui. Azate a remarqué que le projectionniste va souvent chercher, en
vélo, une jeune femme chez elle, un peu en secret des parents de
cette dernière. Il faudra au gamin toute la malice du monde pour
qu'il puisse, lui aussi, trimbaler Aïnoura sur un vélo. Le
projectionniste, deviendra le complice bien consentant du joli manège
d'Azate en prêtant son vélo. C'est que le gamin qu'il était en
début de film commence à devenir un adolescent avec des sentiments."
Jean Dorel, Jean regarde des films
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