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mercredi 29 janvier 2014

Hommage à Mia Hansen-Love, Cinémathèque de Grenoble, 30 et 31 janvier 2014


Alors qu'elle termine actuellement son quatrième film, Eden, qui s'inspire de la vie de son frère Sven Love pour dresser un period movie sur l'essor de la techno en France et l'émergence de la French touch, Mia Hansen-Løve est mise à l'honneur par la Cinémathèque de Grenoble qui projettera respectivement les 30 et 31 janvier Le Père de mes enfants et Un amour de jeunesse. D'abord critique aux Cahiers du Cinéma, elle saute le pas vers la réalisation avec Tout est pardonné, un premier film qui cumule les défauts d'un certain auteurisme français – peur panique de l'émotion
et de la stylisation, exhibitionnisme autobiographique... Surprise, Le Père de mes enfants prend tout cela à revers : Hansen-Løve se détache de sa propre vie pour évoquer le regretté Humbert Balsan, producteur flambeur et indépendant, dont le suicide fut un électrochoc pour les cinéastes qu'il avait accompagnés. Mia Hansen-Løve ose regarder les conséquences d'un deuil sur une famille sans craindre les larmes du spectateur, tout en utilisant la quotidienneté des situations pour désamorcer la gravité de son sujet. Le film est franchement bouleversant et révèle une cinéaste effectivement prometteuse. Un amour de jeunesse n'a pas totalement confirmé cette promesse-là : même si l'écriture et la mise en scène s'affirment et s'affinent, le film retombe dans les travers de l'autofiction à la française, peinant à trouver le souffle romanesque et truffaldien auquel il prétend ouvertement. Surtout, il repose sur une manifeste erreur de casting ; non pas Lola Creton, parfait alter-ego de la cinéaste, mais Sébastien Urzendowsky, « l'amour de jeunesse » qui, à l'écran, est surtout insupportable de maniérisme anachronique... On attendra donc Eden – du côté de Cannes ? pour vérifier la place de Mia Hansen-Løve dans le cinéma d'auteur français...

Le Père de mes enfants, jeudi 30 janvier à 20h, Salle Juliet Berto
Un amour de jeunesse, vendredi 31 janvier à 20h, Salle Juliet Berto

http://www.cinemathequedegrenoble.fr/
 

lundi 27 janvier 2014

20 ans du Petit Bulletin Grenoble, Seul contre tous de Philippe Nahon le 28 janvier 2014 au Cinéma Le Club (Grenoble)

Avec cette quatrième séance au Club de notre cycle "20 ans de PB, 20 ans de ciné", on rentre pour ainsi dire dans le vif du sujet et de l'histoire du journal. En effet, Seul contre tous fut le premier film ardemment défendu sur la longueur dans nos colonnes – trois papiers, trois semaines d'affilée, pour l'évoquer –, comme un événement pour un cinéma français qui osait enfin s'aventurer dans des zones inexplorées et dérangeantes. Par la suite, son réalisateur Gaspar Noé est resté comme un sujet de passion pour le PB : rejet d'Irréversible avant remords et long entretien en forme de mea culpa pour sa sortie en DVD ; soutien sans réserve d'Enter the void, de sa présentation controversée à Cannes jusqu'à son arrivée sur les écrans un an plus tard, là encore avec une longue et passionnante interview du cinéaste à la clé.

Le vif du sujet : l'expression convient bien à Seul contre tous, odyssée sombre, scandaleuse et sanglante d'un boucher chevalin qui, après avoir purgé une peine de prison suite à un fait-divers sordide – raconté dans le moyen-métrage Carne, sorte de prologue à Seul contre tous –, erre dans le Paris chiraco-giscardien de 1980, laissant éclater sa rage raciste et revancharde dans une voix-off logorrhée, prêt à franchir tous les tabous pour retrouver sa fille.

Quel degré de haine doit-on atteindre pour faire triompher un amour absolu qui bouscule la morale, le temps et l'espace ? C'est le sujet de tous les films de Gaspar Noé, mais c'est aussi leur forme, où la sophistication et l'expérimentation débouchent sur une sensation cosmique et métaphysique. Du prosaïque – que ce soient les décors désolés ou le visage, obstinément renfrogné, de Philippe Nahon – surgit quelque chose de sublime, un romantisme noir et troublant, reflet de la vraie nature du cinéaste cachée pudiquement derrière la violence et la provocation.

Christophe Chabert, Petit Bulletin

Seul contre tous De Gaspar Noé (1998, Fr, 1h33) avec Philippe Nahon, Blandine Lenoir...
Mardi 28 janvier à 20h30 au Cinéma Le Club, 9 rue du Phalanstère, 38000 Grenoble


jeudi 23 janvier 2014

Mobilisation contre le décrochage scolaire : bilan de l'action entreprise sur l'année 2013 et perspectives pour l'année 2014

La lutte contre le décrochage scolaire, priorité gouvernementale, fait l'objet d'un séminaire, mercredi 8 janvier 2014, au lycée Pierre-Gilles-de-Gennes (Paris 13e). Vincent Peillon, ministre de l'éducation nationale, y dresse le bilan de l'action entreprise par le ministère et présente ses objectifs pour l'année 2014. George Pau-Langevin, ministre déléguée chargée de la réussite éducative, ouvre ce séminaire. Ce dernier réunit l'ensemble des acteurs engagés en faveur de la lutte contre le décrochage : représentants des institutions, des collectivités territoriales, des parents d'élèves, etc. Les décrocheurs sont les élèves de 16 à 25 ans qui quittent le système de formation initiale sans avoir obtenu de diplôme professionnel ni le baccalauréat. En France, ils sont estimés à 140 000 en moyenne chaque année.

Exposition Collection Gilles Balmet à l’ÉSAD de Grenoble-Valence et au VOG-Fontaine, janvier et février 2014


Collection Gilles Balmet
Du 17 janvier au 22 février au VOG-Fontaine (site du Vog ici)
Du 17 janvier au 13 février au ÉSAD-Grenoble (site de l'ESAD ici)

Conférence de Fabrice Nesta Collections d’artistes le 23 janvier au VOG
L’École Supérieure d’art et Design Grenoble-Valence et le VOG accueillent Gilles Balmet pour une double exposition de sa collection. Jeune artiste formé à l’École Supérieure d’art de Grenoble, Gilles Balmet partage sa vie entre Paris et Grenoble, où il possède des ateliers, et Montpellier, où il enseigne en tant qu’artiste-enseignant à l’École Supérieure des Beaux arts. Il possède aujourd’hui plus d’une centaine d’œuvres d’artistes Français, Japonais, Américains, Suisses, Anglais, Australiens, Hollandais, Allemands et Hongkongais. Sa collection s’est conçue sur le mode de l’échange et de la rencontre d’artistes. Ces œuvres seront présentées pour la première fois dans la région pour cette double exposition.

Les artistes exposés sont :
Nicolas Aiello, Stefan Annerel, Ivan Argote, Maki Arie, Silvia Bächli, Bart Baele, Yann Bagot, Jimmy Baker, Stéphane Belzère, Abdelkader Benchamma, Stéphane Bertrand, Vincent Bioulès, Jean-Charles Blais, Jean-Luc Blanc, Julien Bouillon, Katia Bourdarel, Rebecca Bournigault, Gabriel Braun, Benoît Broisat, Laura Bruce, Damien Cabanes, Stéphane Calais, Fabrice Cazenave, Hsiah Fei Chang, Mathieu Cherkit, Claire Chesnier, Gaëlle Chotard, Ayaka Codama, Aurélien Couput, Jean-Frédéric Coviaux, Michèle Crozet, Béatice Cussol, Carl D’Alvia, Denis Darzacq, Dominique De Beir, Rob de Oude, Bouke de Vries, Julien Discrit, Scott Daniel Elisson, Fendry Ekel, Jeff Feld, Pauline Fondevilla, Hidemasa Fujii, Ted Gahl, Marcel Gähler, Vidya Gastaldon, Pierre Gaudu, Jim Gaylord, Corentin Grossmann, Jochen Gerner, Olivier Gourvil, Joseph Hart, Joseph Havel, Camille Henrot, Benjamin Hochart, Marie-Jeanne Hoffner, Hervé Ic, Raul Illaramendi, Lina Jabbour, Rémy Jacquier, Pierre Joseph, Frédéric Khodja, Julien Langendorff, Juliette Lemontey, Marie Lepetit, Christian Lhopital, Zachari Logan, Luigi & Luca, Olivier Masmonteil, Soshi Matsunobe, Kim Mccarthy, Lydia Anne Mccarthy, Maureen Mcquillan, Adrien Missika, Richard Müller, Pierrick Naud, Olivier Nottellet, Vincent Olinet, Walter Pfeiffer, Jerry Phillips, Diogo Pimentão Denis Polge, Loïc Raguénès, Emmanuel Régent, Martine Rey, Samuel Richardot, Pipilotti Rist, Lionel Sabatté, Yoshimasa Sakurazawa, Cyril Sancereau, Michael Schall, Adrian Schiess, Simon Schubert, Hugo Schüwer Boss, Anja Schwoerer, Olivier Sévère, Toshiyuki Shibakawa, Wilson Shieh, Josh Slater, Patricia Smith, Kristina Solomoukha, Jered Sprecher, Takashi Suzuki, Catrin Thorstensen, Hirokazu Tokuyama, Tom de Pékin, Georges Tony Stoll, Achraf Touloub, David Tremlett, Thomas Tronel Gauthier, Wilson Trouvé, Ida Tursic & Wilfried Mille, Arnaud Vasseux, Jean-Luc verna, Emmanuelle Villard, Simon Willems, Jens Wolf, Heidi Wood, Mâkhi Xenakis, Yokoyama Yuichi.

Quand l'art s'emporte ! , Bibliothèque Kateb Yacine, samedi 25 janvier 2014

L'artothèque municipale de Grenoble vous invite à déambuler dans sa collection en compagnie de Fabrice Nesta, historien d'art, avant de repartir avec une œuvre d'art originale. Trois rendez-vous pour mieux connaître les mouvements artistiques des années 1950 à 1970. (lieu : Bibliothèque Kateb Yacine 202 Grand Place 38100 Grenoble Tel : 04 38 12 46 20, Site : www.bm-grenoble.fr)

CoBrA (1948-1951)

Du nom des villes d'origine de ses fondateurs, Copenhague, Bruxelles, Amsterdam, le mouvement CoBrA regroupait une vingtaine d'artistes désireux de s'exprimer par une peinture vivante et spontanée, entre figuration et abstraction, hors des normes et des conventions picturales. Ils rechercheront dans l'art préhistorique, l'art populaire, l'art naïf, les créations d'enfants ou des handicapés mentaux… des formes d'expression au plus près de "l'authenticité" de l'individu.
Artistes présents dans la collection : Karel Appel, Corneille, Pierre Alechinsky, Reinhoud, Bengt Lindström.

Pour en  savoir plus...Fabrice Nesta, artiste-plasticien, coordonne les ateliers tous publics à l'Ecole supérieure d'art et design - Grenoble. Depuis plus de 10 ans, il propose des conférences, principalement sur l'art contemporain, dans les centres d'art, institutions muséales, établissements d'enseignement, associations ou encore sociétés privées. Depuis 2009, il anime le Cabinet de curiosités.www.lecabinetdecuriosites.eu 

mercredi 22 janvier 2014

Inauguration du cinéma Le Club en présence des frères Dardenne, vendredi 24 janvier 2014 à 20h30


Le site du Cinéma Le Club

7e journées internationales du film sur l'art, Louvre, du 29 janvier au 2 février 2014





Depuis 2008, l’auditorium du musée du Louvre propose chaque année une véritable incursion au cœur de la création artistique avec les Journées Internationales du Film sur l’Art. A travers projections inédites et avant-premières, tables rondes et rencontres avec les réalisateurs, ces Journées offrent aux amateurs d’art, de musique, de danse… et aux cinéphiles, l’opportunité de partager le regard posé par les cinéastes sur les arts avec une sélection des meilleures réalisations de l’année. Décloisonnant les genres, traversant le temps, le film sur l'art devient tour à tour témoin d'un héritage culturel et miroir de la création contemporaine. Interrogeant la figure de l’artiste et le rôle de l’art dans nos sociétés contemporaines, il invite également à une réflexion sur l'humain et sur les enjeux de nos sociétés multiculturelles. Le programme de cette édition interroge la notion de transmission, en abordant les questions d’influences et de correspondances, de formation et d’apprentissage, d’héritage et de filiation.

29 janvier 20h : Goltzius et la Compagnie du Pélican de Peter Greenaway (G.-B., Pays-Bas, 2012, 116 min, vostf) Avec F. Murray Abraham, Flavio Parenti, Vincent Riotta.

30 janvier 20h : Minkowski | Saga de Rafael Lewandowski (Pol., 2013, 85 min, vostf) En présence du réalisateur. Avec le concours de l’Institut Polonais

31 janvier 17h : Rebecca Horn : arts plastiques, performances et cinéma. Avec la participation de Rebecca Horn, Doris Von Drathen, historienne de l’art, et Philippe-Alain Michaud, conservateur au Musée national d’art moderne/Centre Pompidou. Modération : Pascale Raynaud, musée du Louvre

31 janvier 20h30 : Moon Mirror Journey de Rebecca Horn Musique de Hayden Chisholm (All., 2011, 72 min, vo trad sim.)

1er février 14h : 16 acres de Richard Hankin (E.-U., 2012, 92 min, vo trad sim.) En présence de Dara McQuillan, Silverstein Properties

1er février 16h : Kodo – Au cœur des tambours du Japon de Don Kent et Christian Dumais-Lvowski / Merce Cunningham, la danse en héritage de Marie-Hélène Rebois

1er février 18h : Gaudí – Le mystère de la Sagrada Familia de Stefan Haupt (Suisse, 2012, 90 min, vostf.)

2 Février 14h30 : Kosmos Runge, à l’aube du romantisme de Nathalie David /Trait pour trait de Julien Devau

2 Février 17h30 : Giuseppe Penone sculpteur – Con l’orecchio all’albero de Gianfranco Barberi et Marco di Castri / Reinhoud, mon sculpteur de Blaise d’Haese
 
2 Février 20h30 : Jeff Mills Man from Tomorrow de Jacqueline Caux présenté en avant-première mondiale En présence de Jeff Mills

mardi 21 janvier 2014

Drôle d'endroit pour des rencontres, 23e rencontres du cinéma français, Bron du 22 au 26 janvier 2014

Les Rencontres du cinéma français,en janvier, c’est l’occasion de voir les films qui feront 2014 avec des avant-premières, de voir ceux qui ont pu marquer 2013 ou qui sont passés trop inaperçus, et pourquoi pas d’en revoir certains, c’est surtout l’occasion pendant 5 jours de faire se côtoyer ceux qui font et ceux qui aiment le cinéma, de partager des moments avec des cinéastes passionnés, créatifs et engagés.

Tout d’abord zoom sur la jeunesse. Cette année nous vous proposons un colloque sur Les enfants et les écrans, une réflexion sur comment appréhender le numérique si présent dans notre quotidien.
Pour la projection jeunesse, Minuscules La Vallée des fourmis perdues de Thomas Szabo, Hélène Giraud. Après la série pour la télévision ils se sont lancés dans l’aventure du long métrage cinéma en cinémascope et 3D dans des décors magnifiques.



Elles entrent en scène... La réalisatrice Dyana Gaye pour Des Étoiles, Marilyne Canto ici actrice et réalisatrice avec Le Sens de l’humour. Marie le Guerrec, accessoiriste, décoratrice, costumière depuis Haut les cœurs de Solveig Anspach viendra nous parler de leur dernière collaboration Lulu femme nue. Yaël Fogiel, productrice viendra nous présenter le dernier documentaire de Julie Bertuccelli La Cour de Babel quant à Dominique Cabrera elle nous accompagnera le dimanche pour nous parler de son film Grandir.



Jeunes réalisateurs, comédiens ou alors déjà bien installés dans le paysage cinématographique... Ils seront présents : Helier Cisterne pour son film Vandal, Bastien Bouillon pour 2 automnes, 3 hivers, Lionel Baier pour Les Grandes Ondes, Nabil Ben Yadir pour La Marche, Yann Gonzales pour Les Rencontres d’après minuit, Kaveh Bakhlian pour L’Escale ou encore Damien Gayet, mathématicien qui viendra débattre à l’issue de la projection du dernier film d’Olivier Peyon Comment j’ai détesté les maths, .... 


Carte Blanche cette année à Bertrand Tavernier qui viendra nous parler de son dernier film Quai d’Orsay et nous invitera à voir, ou revoir Coup de torchon. Film pour lequel Bertrand Tavernier déclara à sa sortie en 1981. On fait des films pour se débarrasser de ses angoisses, de ses doutes, de ce que l'on n’arrive pas à communiquer par une autre voie, pour pouvoir continuer à vivre. Sans oublier des séances gratuites pour venir découvrir des courts métrages. Enfin nouveauté pour cette édition 2014 un concours de lettres. Il s’agit d’expimer son envie d’accueillir sur une prochaine édition des Rencontres un cinéaste, un comédien... à travers un écrit. Les cinq plus belles lettres, déclarations seront lues et récompensées au cours des Rencontres 2014, et nous nous engageons à essayer de les faire parvenir à l'intéressé afin qu'à l'édition suivante il vienne rencontrer l'être qui l'aime tant et lui a si bien dit par écrit !


La programmation complète des rencontres sur leur site

lundi 20 janvier 2014

Festival du Film Court Francophone de Vaulx-en-Velin, du 17 au 25 janvier 2014

Le Festival du Film Court Francophone de Vaulx-en-Velin est devenu un rendez-vous incontournable sur Lyon et la région Rhône-Alpes. Il propose une sélection de films courts placés sous le signe de la francophonie et de l’engagement avec des réalisations qui soulèvent les débats et bousculent les mentalités. Fictions, documentaires, animations, le FFCF met en avant la diversité des œuvres cinématographiques et devient l'espace d'une semaine un lieu de rencontres et d'échanges entre les réalisateurs et les festivaliers. L'occasion de découvrir des œuvres pleines de réflexion, d'émotions, souvent méconnues du public européen

Intégrales Robert Bresson et Lars Von Trier au 26e festival Premiers Plans d’Angers (17 - 26 janvier 2014)

Après avoir fêté ses 25 ans l’an dernier, le Festival Premiers Plan d’Angers poursuit son travail d’exploration des jeunes cinémas européens comme le confirmeront les compétitions de premiers courts, de premiers longs et de films d’écoles en provenance de toute l’Europe. Patrimoine et auteurs confirmés ne seront pas oubliés avec, au cœur de cette 26eme édition, des intégrales consacrées à Robert Bresson (soit quarante ans de cinéma entre Les Anges du péché et L’Argent) et Lars Von Triers. En attendant la version longue de Nymphomaniac à Berlin, c’est l’ensemble des réalisations de l’enfant terrible du cinéma danois qui seront proposés, depuis son moyen métrage Images d’une libération et sa trilogie des années 80 (Element of crime, Epidemic et Europa). Lars Von Trier a parallèlement concocté une carte blanche dans laquelle on trouve par exemple La Dame de Shangaï d’Orson Welles et Ordet de Carl Theodor Dreyer. Le festival rendra également hommage à Denis Podalydès, à l’occasion des représentations de sa pièce Le cas Jekyll au Nouveau Théâtre d’Angers, au suédois Bo Widerberg quinze ans après son décès ainsi qu’à un des parrains de la manifestation récemment disparu, Patrice Chéreau dont plusieurs proches (Dominique Blanc, Pascal Greggory…) sont attendus. A noter aussi un ensemble sur le thème de la métamorphose, des séances scolaires, des ciné-concerts, des ateliers, des rencontres professionnelles…

Concours Mediatiks

Le concours Varenne est aujourd’hui remplacé par « Médiatiks Grenoble« , un concours sur la production médiatique numérique.
Les classes participantes sont invitées à proposer une production médiatique numérique sur le blog dédié « Médiatiks Grenoble» (en ligne lors de la semaine de la presse) : article ou production médiatique (baladodiffusion, éditorial, dessin de presse, interview, reportage photos…) inspiré de la thématiques générique de la Semaine de la Presse et des Médias à l’École ayant lieu du 24 au 29 mars 2014 : « une info des supports, l’actu’ de la Semaine de la Presse et des Médias à l’École ».

Le règlement du concours est disponible sur le site de DAAC.



Exposition Diodore Rahoult, Musée de l'Ancien Evéché de Grenoble + Bibliothèque Lyautey, Grenoble. Jusqu'au 4 avril 2014



L'affiche qui annonce l'exposition du peintre dauphinois montre habilement deux aspects du talent de l'auteur de 6000 dessins dont on en retrouve 150 à la Bibliothèque d'étude et d'information de Grenoble et 70 huiles et aquarelles au Musée de l'AncienÉvêché. Nous pouvons désormais en savoir plus sur l’'artiste, quand nous empruntons la rue qui porte son nom en direction de la place de Gordes.

Diodore est né à Grenoble en 1819 dans une famille de confiseurs, il apprend à peindre chez Horace Mollard, avec son ami Henri Blanc-Fontaine. La ville lui paye la poursuite de ses études à Paris chez Léon Cogniet qui a formé Delacroix et Géricault. Il fait ensuite son « grand tour » en Italie. Sa production soignée, méticuleuse, fine, est variée. Ses caricatures ne sont même pas outrées. Ses œuvres d'une facture classique où transparaît le romantisme prennent bien la lumière.

L'intitulé de l'exposition « Paroles de palette » vient de son enthousiasme pour la beauté de la région qu'il a su bien rendre :« quelle est belle, parole de palette ! » Au café Cartier, disparu aujourd'hui, il livra des panneaux illustrant les quatre saisons qui allaient alors bien au-delà de considérations météorologiques mais invoquaient les mythes et les déesses et multipliaient les point de vues à partir d’un Dauphiné des lacs, des montagnes, des collines. Il vivra de sa peinture en réalisant par exemple le décor de la bibliothèque du Musée de la place Verdun. Il meurt en 1874.

Pour la première fois jusqu'au 1er avril 2014, deux lieux d'exposition lui sont consacrés alors qu'il était surtout connu jusque là pour ses illustrations  de « Grenoblo Malhérou ».  Cet ouvrage de Blanc dit Lagoutte retrace en patois les inondations à Grenoble en 1733 quand la ville se retrouva sous 5 m de boue. Dardelet grava ses dessins.  « Grenoblo t'es perdu, le monstro t'engloutit! Mal avisa fut ceu qui si bas te plantit... » A cette occasion notre guide nous a rappelé l’origine de la foire de Beaucroissant en 1220, un an après que le lac naturel St Laurent, à côté de Bourg d'Oisans se vida et noya de nombreuses personnes d'où s'en suivit un pèlerinage à Parménie avec son lot de marchands.

Rahoult, humaniste franc maçon, excelle dans les scènes de genre : le procès de Casimir Perrier est très vivant, sa partie de boules acharnée, le regard de celui qui regarde les lavandières est coquin, les commères sont pittoresques, les villageoises en bleu de Gènes charmantes, le repas de chasse d’une grande vérité... Il donne de la dignité à un certain Bobila imprécateur pittoresque comme la ville en a toujours compté aux terrasses de café qui prétendait que la terre était immobile. Les petites filles de l'affiche sont des pauvresses qui ont trouvé porte close, il les met en scène, comme il peindra un campement de bohémiens à l'Esplanade.

jeudi 16 janvier 2014

Exposition : Pélerinage à l’Ouest, le Roi singe en images. Bibliothèque Jardin de Ville, Grenoble

A l’occasion du Nouvel An chinois, venez découvrir la légende du Roi des singes, dessinée par un artiste hongkongais, Wing K. Law. Exposition du 9 janvier au 1er février

Exposition des dessins originaux de Wing K. Law. Cet artiste chinois résidant à Hong-Kong s’est inspiré de la légende du Roi des singes (Sun wu kong) dont les frères Wan ont tiré un film d’animation mythique, sorti en  Chine en 1965. De passage en France, Wing K. Law anime à cette occasion un atelier où les 9-12 ans pourront créer leurs personnages et une petite bande dessinée, à partir des animaux personnifiés de l’exposition. Il sera également au cinéma le Méliès le samedi 18 janvier pour un après-midi jeune public dédié à la Chine.

Dans le cadre du Nouvel An chinois, en partenariat avec l’Association Le Panda de l’Isère (ALPI).

Bibliothèque Jardin de Ville de Grenoble 1 Place de Gordes 38000 Grenoble, 04 76 44 75 60

Vernissage jeudi 16 janvier à 18h
Atelier samedi 25 janvier à 14h30 (sur réservation)


mercredi 15 janvier 2014

Festival Cinéma Télérama 2014 : du 15 au 21 janvier 2014

Festival Cinéma Télérama 2014 : du 15 au 21 janvier 2014
Comme tous les ans, Télérama vous invite à voir ou à revoir les films de l'année sélectionnés par la rédaction. Présentez à la caisse, dûment rempli, le pass pour deux personnes que vous trouverez sur la couverture de votre magazine, vous recevrez, en échange, une carte valable jusqu'au 21 janvier, qui vous permettra de voir tous les films de notre festival (3 € par personne et par séance).

Les films :

Inside Llewyn Davis de Joel et Ethan Coen
La Vie d'Adèle de Abdellatif Kechiche
Django unchained de Quentin Tarantino
Prisoners de Denis Villeneuve
Frances Ha de Noah Baumbach

A touch of sin de Jia Zhang-ke
La Danza de la realidad de Alejandro Jodorowsky
Blue Jasmine de Woody Allen
La Grande bellezza de Paolo Sorrentino
L'Inconnu du lac d'Alain Guiraudie

Snowpiercer - Le Transperceneige de Bong Joon Ho
Le Géant égoïste de Clio Barnard
Mon âme par toi guérie de François Dupeyron
Le Passé d'Asghar Farhadi
Heimat d'Edgar Reitz


mardi 14 janvier 2014

Conférence : Le rôle des enseignants confrontés au « défi mémoriel » Mercredi 15 janvier de 18h00 à 20h, auditorium du CRDP de l'Académie de Grenoble

Conférence de Serge Barcellini, professeur à Sciences po Paris, chargé de mission auprès du ministre-délégué aux Anciens combattants. La conférence sera suivie d’une table-ronde avec Anne-Marie Granet-Abisset, professeur à l’Université Pierre Mendès France, Marie-Claire Gachet, IA-IPR honoraire, Gil Emprin, professeur au lycée international de Grenoble, responsable de l'action pédagogique au Musée de la Résistance et de la Déportation de l’Isère, Jérémy Pignard, professeur au collège de Coublevie, doctorant, LARHRA – Grenoble.


A l'approche des célébrations du centenaire de la Première Guerre mondiale, la question de la commémoration est plus que jamais au cœur de l'actualité. Elle sous-entend deux thématiques majeures s'articulant autour de l'objet à commémorer et la manière dont ce dernier doit être commémoré. Cette double problématique exprime l'idée que tous les événements ne peuvent être célébrés de la même manière et que tous les groupes de personnes n'ont pas le droit à un hommage identique. Peut-on, ou doit-on, commémorer d'une façon similaire les soldats tombés au champ d'honneur et les fusillés pour l'exemple ? Ceux morts à Verdun en 1916 ont-ils le même hommage que ceux qui n'ont pas survécu à Dien Bien Phu en 1954 ? Les commémorations de l'Afghanistan et du Mali revêtent-elles les mêmes formes que celles du Second Conflit mondial ou de la guerre d'Algérie ? Comment enfin, enseignants et élèves, nécessairement placés en première ligne lors de nombreuses commémorations, répondent-ils aux défis mémoriels à eux proposés ? Ces questionnements sont emblématiques de ces enjeux mémoriels où la commémoration devient parfois autant un acte politique et militant qu'une preuve de respect et de recueillement.

Un événement conçu par l'Association des Professeurs d'Histoire et Géographie en collaboration avec le CRDP de l'Académie de Grenoble et avec le concours de la DAAC.

CRDP de l'Académie de Grenoble
11 avenue du Général Champon 38000 Grenoble
Renseignements et inscriptions (conseillées) : service communication du CRDP : 04 76 74 76 87
entrée libre


Rétrospective Akira Kurosawa, Lux Scéne nationale de Valence, jusqu'au 4 février 2014


En s’inspirant aussi bien de Shakespeare que du film noir américain, sans oublier l’indéfectible amour porté aux traditions médiévales de son pays, Akira Kurosawa a construit une œuvre grandiose, parmi les plus acclamées du cinéma mondial de la seconde moitié du XXe siècle. Des réalisateurs contemporains comme Quentin Tarantino ou Ang Lee ne cachent pas l’influence du maître du « chambara » (film de sabres) sur leurs œuvres, plaçant de fait Kurosawa comme l’équivalent d’un John Ford nippon, aux films indémodables et toujours sublimes.
En écho à la rétrospective, lux propose un choix de films de Chris Marker, le plus passionnant des expérimentateurs du 7e art, admirateur d’Akira Kurosawa dont il a réalisé le portrait A.K., Akira Kurosawa.

Festival des maudits films, édition 6. Du 16 au 25 janvier 2014. Grenoble et Voreppe.

Pour la sixième année consécutive, le Festival des Maudits Films revient avec toujours la même volonté de faire partager ces films dits "de genre", inclassables, mal ou méconnus, parfois reniés par l'intelligentsia cinématographique bien-pensante, mais portés aux nues par les cinéphages, vidéovores, amoureux d'un cinéma issue d'une vraie culture populaire qui demandent à voir ces films à la place qui leur est due, c'est-à-dire sur grand écran ! 



Quatre axes cette année : la compétition de courts métrages qui aura lieu samedi 25 janvier à 16h, salle Juliet Berto (la liste des films présentés) ; une large rétrospective de films "bis" aura lieu Salle Juliet Berto avec plusieurs films de la société Troma mais aussi et surtout Panic sur Florida Beach de Joe Dante, le 16 janvier au cinéma Arts et Plaisirs de Voreppe, (le programme complet de la rétrospective) ; les films en compétition seront projetés au cinéma Le Club (9 rue du Phalanstère à Grenoble) avec des films récents inédits en salle (le programme complet de la compétition) ; enfin vous pourrez découvrir une expo à la Bobine et rencontrer Stéphane du Menislodt à la librairie Le Square (les événements).




mardi 7 janvier 2014

Cinémathèque de Grenoble : cycle Guillaume Depardieu, du 9 au 17 janvier 2014

Jeudi 9 janvier 19h00
Les Apprentis
De Pierre Salvadori – 1995 – 1h40
Avec Guillaume Depardieu, François Cluzet, Marie Trintignant
Le film décrit les aventures de deux amis, l'apprentissage parfois douloureux d'un quotidien où l'amour, l'amitié ou tout simplement la proximité de l'autre est la plus belle des richesses.

Jeudi 9 janvier 21h00
Comme elle respire
De Pierre Salvadori – 1997 – 1h45
Avec Guillaume Depardieu, Marie Trintignant, Jean-François Stévenin
Jeanne est une jeune femme qui souffre de mythomanie. Elle est animée d'un besoin maladif de raconter des histoires fabuleuses dont elle est généralement la magnifique héroïne. Suite à des déboires sentimentaux, Jeanne fuit Bordeaux pour Paris.

Vendredi 10 janvier 20h00
Ne touchez pas la hache
De Jacques Rivette – 2007 – 2h17
D’après le roman d’Honoré de Balzac « La Duchesse de Langeais »
Avec Guillaume Depardieu, Jeanne Balibar
Paris, sous la Restauration. Le général Armand de Montriveau tombe fou amoureux de la duchesse de Langeais, qui s'amuse à le séduire mais se refuse à lui. Comprenant qu'elle ne cédera pas, il décide de l'ignorer et d'organiser sa vengeance.

Jeudi 16 janvier 20h00
Les Yeux bandés
De Thomas Lilti – 2007 – 1h21
Avec Guillaume Depardieu, Jonathan Zaccaï
Un jeune routier apprend que celui avec qui il a été élevé comme un frère est accusé d’être un meurtrier en série dans le Nord de la France. Il se rend sur place.

Vendredi 17 janvier 20h00
Versailles
De Pierre Schoeller – 2008 – 1h53
Avec Guillaume Depardieu, Aure Atika
Un enfant et sa jeune mère dorment dehors. Leur errance les conduit à Versailles. Dans les bois, tout près du château, Damien vit dans une cabane, retranché de tout. Nina passe une nuit avec lui. Au petit matin, Nina laisse l'enfant et disparaît.

Le site de la Cinémathèque de Grenoble : http://www.cinemathequedegrenoble.fr/


mercredi 1 janvier 2014

Bonne année 2014

Toute l'équipe de Cinéduc la MDEE vous souhaite une belle et heureuse année 2014.

Nous vous donnons rendez-vous pour notre biennale Cinéduc 2014 "Réinventer, au cinéma" du 18 au 23 février 2014.