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jeudi 28 mars 2013

Compte rendu de la réunion du 20 mars 2013

Colloque Quand l’école rencontre les arts : compte rendu de la réunion du 20/03/13.

L’idée directrice partagée par les participants ce jour c’est d’organiser un colloque fondateur qui lance une discussion et œuvre autour de questions communes. Le principe est de libérer au maximum la parole (les experts n’ont pas la priorité) c’est à dire d’oser aussi le blanc et le vide.

Un ordre du jour est débattu sous forme de questions : comment on s’y prend, concrètement qu’est-ce que l’on imagine, si l’on choisi de se limiter à 2 ou 3 axes, lesquels, quel déroulement pour la journée, quels types d’interventions, combien de temps de parole pour les intervenants ?

Une structure articulée en 6 temps forts est retenue pour le déroulement de la journée :

  1. En amont de la journée, mise en place d’un blog (Blogspot ou Wordpress ?) destiné à recueillir selon une grille thématique préétablie les contributions des participants. C’est une occasion de capter des expériences.

  1. Pour l’ouverture faire et projeter une synthèse des contributions du blog et s’appuyer sur elle pour problèmatiser la thématique du colloque.

  1. Partage en séance plénière avec le témoignage d’experts-praticiens d’expériences de pratiques d’ateliers (4 ?) selon plusieurs (3 ?) axes : la notion de projet et de partenariat, la relation enseignant/artiste, l’effet attendu/constaté sur les élèves. Une synthèse des expériences partagées avec le regard et l’éclairage d’experts-théoriciens (2 ?) universitaires. Les experts aident la cellule de crise pendant la pause pour la recherche de l’émergence des questions qui seront débattues dans les ateliers de l’après midi.

  1. Après la pause de midi, mise en place d’ateliers ( effectif de 15 personnes de manière à réduire le nombre de personnes afin d’optimiser la circulation de la parole) de type Workshops. La question de l’inscription à l’avance aux ateliers est débattue, de même que celle de la définition des problématiques et des questions retenues (même thématiques et mêmes question pour chaque atelier ou pas ?). Le rôle très important des animateurs-régulateurs est pointé et la question de sa collaboration avec un expert est soulevée.

  1. En séance plénière, pas de synthèse de la journée mais explicitation des modalités de prolongement de la réflexion enclenchée pendant la journée : publication sur le blog du travail des ateliers.

Questions pour l’ordre du jour de la prochaine réunion du 10/04/13 :

1.Préparer une présentation du colloque et des modalité de recueil des contribution en amont de la journée en vue de sa diffusion sur le blog.

2.Définir le titre.

3.Rechercher des experts-praticiens, des experts-théoriciens.

4.Elargir le groupe de travail (clept, prof du secondaire ?).



Compte rendu de la réunion du 20 février 2013

Compte rendu de la réunion du 20 février 2013
Préparation du colloque « Quand l’école et les arts se rencontrent »

Présents :
Danny Besset (MDEE), Joseph Campanale (MDEE), Catherine Chomel (MDEE), Demis Herenger (Les deux Maisons), Jeanne Marendaz (MDEE)), Bernard Vendra (Conseiller pédagogique Education nationnale) François Minadakis, PE maître-formateur, Monique Vuaillat (MDEE)

UN CONTEXTE PORTEUR :
  • Refondation de l’école  et de ses pratiques : relance par les Ministères de l'Education nationale et de la Culture du plan d'Education artistique avec un objectif : l’école s’ouvre à l’art et l’art rentre dans l’école dans un double mouvement. Publication en janvier 2013 du résultat de la Consultation sur l'éducation artistique et culturelle pour un accès de tous les jeunes à l'art et à la culture. ---> Comment articuler la rencontre ?
  • Nouveaux rythmes scolaires avec un temps (libéré) consacré aux enseignement artistiques, culturels et sportifs à la charge et sous la responsabilité des collectivités territoriales. ---> Nécessiter d’inventer pour être force de proposition et pour nourrir le débat autour des modalités de mise en œuvre.
  • Histoire des Arts  dans les programmes de 4ème et 3ème au collège

La rencontre préparatoire a donné lieu à des échanges riches d'enseignements à partir des expériences de chacun et de la reprise des questions déjà soulevées. Elle a permis de mieux cerner les enjeux du colloque et d'en ébaucher une forme possible. Principaux points discutés :
  • Le statut et le positionnement des acteurs (intervenant) (artiste, enseignant ou médiateur culturel),
Le passage de la pratique individuelle au groupe classe suppose pour l'enseignant de se lancer dans une aventure avec un groupe d'élèves avec parfois un sentiment de non-maîtrise ou d'incompétence. Cette démarche suppose une clarification au niveau des représentations, une mise en adéquation entre ce qu’on est et ce qu’on fait : quelle est la part du maître, de l'artiste, de l'élève ?
Pas de statut de missionnaire pour l'artiste, l'intervenant ou le maître: ce n’est pas la culture de moi par rapport à toi.
Face aux pratiques artistiques, un potentiel pluriel d’(intervenants) acteurs : des enseignants, des artistes, des partenaires artistiques et culturels. A qui revient la responsabilité de faire cette éducation? Qui agit sur qui et sur quoi ? L’enseignant est l’acteur décisif. C’est de lui qu’il dépend qu’il ait rencontre et pas seulement contact. A lui de tirer les fils éducatifs avec l’artiste, de développer les stratégies pédagogiques, de permettre les modifications du dispositif habituel dans une recréation réglementée.
  • L’art c’est de l’altérité.
Accepter la part de consommation culturelle, la culture de masse, populaire face à la culture légitimée . C’est le partage qui est important, l’interactivité : quelle œuvre m’a touché ? On se trouve dans le domaine de l’intime comment les élèves le reçoivent-ils ?
Quels sont les enjeux de la réception ? Comment cela se vit-il, se pense, se reçoit? La culture partagée est une expérience vécue ensemble ; dans cette expérience, l'artiste reste à sa place.
Il est difficile pour les intervenants de travailler sur le réel : le corps, l’histoire des enfants. Dans le moment de création il apparaît que les élèves se situent à la fois dehors et dedans. La création peut prendre la forme de réalisations, de rédaction de critique ou de programmations.
L'éducation artistique et culturelle peut être envisagée comme un dérèglement raisonnable. Pour l'enseignant, il s'agit d'interroger à la fois d'en-haut ses conceptions personnelles sur l'art et d'en-bas ce qu'il fait en pratique dans sa classe dans l'intérêt de ses élèves.

  • Le terme « pratiques artistiques » renvoie à l’acte de produire, de faire, mais aussi au processus de décalage.
De quel espace dispose t-on à l’école pour permettre la création ? Faut-il aller de la création cadrée à la création totale, libre ?
Le schéma éducatif sous-tend la notion de cadre et l’on parlera alors de dérèglement raisonnable, raisonné, de décalage programmé. Situations qui induisent un processus d’accompagnement, de valorisation, un laisser faire permettant à l’élève de cheminer, de faire le choix des possibles, de trouver son terrain d’expression.
Problématiques et questions liées :
Partenariat : la rencontre est-elle le fait du hasard ?
On se rencontre pour quoi faire, pour faire quoi, pour comment faire ?
Négociation (comment négocie t-on ?)

  • Le colloque :
  • Date : fin septembre : début octobre 2013
  • Objectifs:
-: permettre l’échange, dépasser la relation des pratiques, s’interroger sur leurs conceptions , fournir des éléments de réflexion
- créer une dynamique entre les différents acteurs des 3 champs : politique, artistique et éducatif.

Organisation
Une conférence avec un spécialiste permettant de poser le problème et de resserrer le champ de réflexion autour d'un un petit nombre de questions.
Présence d’un médiateur avec un travail important de modération de manière à recentrer sans appauvrir.
Des tables rondes permettant de mutualiser, d’échanger sur les expériences et de susciter des discussions avec la salle.
Si ce colloque se déroule sur une seule journée, resserrer sur une ou deux problématiques de façon à ne pas rester en surface et autoriser la participation aux débats.

Compte rendu de la réunion du 10 janvier 2013

Colloque « Quand l’école et les arts se rencontrent (travaillent ensemble?)
Compte rendu de la réunion préparatoire du 10 janvier 2013

Présents : François Minadakis, Jeanne Marendaz

Notre réflexion s’est appuyée sur un texte de Meirieu et d’autres : »L’éducation artistique : c’est maintenant ? » tribune parue dans Libération le 9 octobre 2012.

Voici quelques échos de nos échanges

Dans un 1er temps nous nous sommes interrogés sur ce qu’on met derrière les mots tels que
  • Les pratiques artistiques 
Rencontre active entre le monde de l’art, de la culture, de l’éducation
Que sous-tend le terme « pratique » ? On peut voir 2 dimensions : appréhender les pratiques artistiques, parler d’une oeuvre / créer, faire l’expérience de la construction, de la création
Différence entre image (qui fait référence à pub, sémiologie et linguistique , à communication, à message,à codes,..) et œuvre photographie ou vidéo ou film (qui renvoie à création, à invention, originalité et altérité)
Le but de l’art est de( prendre les codes à rebrousse-poil, de s’émanciper des codes et de déranger pour interroger. L’œuvre nous parle d’elle, nous fait parler aussi de nous et des autres. Une pratique artistique est personnelle. On n’apprend pas à devenir artiste en réalisant un programme de compétences techniques
  • La culture
C’est ce qui est partagé, c’est l’héritage, c’est la connaissance qui est au croisement de la Rencontre avec l’Autre que soi même
  • L’esthétique
Ce sont les canons de l’époque

Autre point d’échanges l’éducation à la culture et à l’art
  • En quoi l’éducation à la culture et à l’art participe à l’éducation du citoyen autant que les disciplines ?
  • L’éducation par le film est présente au travers de certaines structures. C’est notamment la finalité des cinéclubs
  • Enseigner le cinéma comme la littérature ? Le prof « expert », une discipline scolaire ? Actuellement tout ce qui est « enseignement » passe par le filtre « académisme ». Dans « pratique artistique », il y a un enjeu avec des choix possibles, avec une intention : voir, analyser, créer une connivence esthétique. Voir le texte de Bergala « Seul le désir instruit »
  • Quelle formation des enseignants ?
  • Les passeurs (artistes , animateurs, ..) 2 approches : centripète (transmettre le dogme les canons du code) ou centrifuge (dépasser le discours sur l’œuvre-objet extérieure à soi, donner des clés pour ouvrir à une perception). La démarche muséale, par exemple est de dépoussiérer l’approche et de faciliter la rencontre
  • Le partenariat entre l’enseignant, le passeur et l’oeuvre de quelle nature est-il ? Il s’agit de la rencontre avec l’altérité, de 2 mondes, de 2 logiques, quelle démarche possible ?
  • Comment cette éducation s’inscrit-elle dans la durée ? quelle pérennité ? Place des structures et des politiques locales ?

Propositions d’organisation
du colloque
  • 3 tables ronde-débat avec chacune une thématique, 2 interventions-conférences.
  • Le cinéma en appui et 2 autres pratiques en complémént
  • Secteurs, personnes présentes : l’E.N., les structures culturelles et les artistes, les chercheurs, le politique
Du groupe de travail 
- Evoqués : la MDEE : François Minadakis, Guillaume Leyral, + les volontaires, I.A. Bernard Vendra, passeur : Demis Herenger (les 2 maisons), le Clept (pour ses ateliers ) la Daac ?

CR de François Minadakis, Jeanne Marendaz