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lundi 26 juin 2017

Festival du film court en plein air de Grenoble, 40e édition du 4 au 9 juillet 2017, Grenoble



La Cinémathèque de Grenoble organise le 40ème Festival du Film Court en Plein air de Grenoble. Les projections sont gratuites, 2030h Cinéma Juliet Berto puis place Saint-André à la tombée de la nuit pour les films en compétition.
Quelques chiffres :
28 films pour la Compétition Officielle
10 films pour la Compétition Jeune Public
24 films pour la Sélection « Regards »
17 pays représentés
+ de 18 heures de projection

Reprise de certains programmes au cinéma Le Club (Grenoble) et à Mon Ciné (Saint-Martin d’Hères)

Chaque jour, Cinéma Juliet Berto, des projections dès 14h30, Maison de l'international, des tables rondes.

vendredi 16 juin 2017

Grenoble Indian Film Festival, Grenoble, Cinémas Le Club, La Nef + 6 Rex, du 16 au 20 juin, 2017



La première édition du au Grenoble Indian Film Festival a été initiée par l’association Indian Cinema Events, ce nouveau rendez-vous tire parti de l’immensité des cultures indiennes et de la variété de leur expression cinématographique, dépassant la caricature sucrée-épicée des films masala – personnages semblant avoir pioché dans la penderie de Liberace, intermèdes musicaux plus sucrés que des loukoums, longueur démesurée… Qu’on se rassure : le GIFF ne délaisse pas les productions Bollywood pour autant. Il programme notamment les opus 1 & 2 du Baahubali de SS. Rajamouli, ainsi qu’un incontournable Shah Rukh Khan (LA méga star du genre) : Fan, de Maneesh Sharma.
Il a aussi la bonne idée de consacrer une large section à l’art et essai (terme assez flou, car englobant ce qui n’est pas bollywoodien). L’ouverture se fera sur l’excellent Les Lauriers-roses rouges de Rubaiyat Hossain, une belle découverte parlant (notamment) de la situation des femmes au Pakistan. Le lendemain, la projection de La Quatrième Voie de Gurvinder Singh sera suivie d’un échange par Skype avec le réalisateur (comme Le secret de Kanwar de Anup Singh, lundi soir). On note par ailleurs l’avant-première du Dernier vice-roi des Indes de Gurinder Chadha (Joue la comme Beckham) ainsi qu’un film de cet esthète de Pan Nalin, Déesses indiennes en colère.
Centré sur le 7e art, le GIFF est complété par divers événements tels qu’une exposition des photos de Romain Seco à la Maison de l’International, d’un Bollywood Live Art avec l’artiste-peintre Olivier Clavel au Palais de la Bière ainsi que d’une Bollywood Night au Vertigo.

16 juin : EXPO PHOTO Les Coulisses de Bollywood, de Romain Secco, à la maison de l'International à 17h
16 juin: Soirée d'Ouverture au cinéma La Nef
18 juin: Bollywood Live Art avec l'artiste-peintre, Olivier Clavel, en musique avec Odhexan, au Palais de la bière, de 11h à 14h
20 juin: BOLLYWOOD NIGHT au Vertigo avec Odhexan

mardi 6 juin 2017

Les films d'Ecrans Juniors Isère vus par les élèves de 2e de Pablo Neruda, Saint-Martin d'Hères

Bilan du Festival Clap’Lycée 2017

Classe de Seconde (Professeur de français : Sabine Ristori)
Lycée Pablo Neruda (Saint-Martin-d’Hères)

Du lundi 29 mai au jeudi 1er juin, cette classe de 35 élèves a été la classe JURY lors du festival Clap’Lycée organisé par l’Association Cinéduc, au cinéma Le Club (Grenoble). Comme à Cannes, ces quatre jours intenses ont fait vivre aux élèves une expérience forte et inédite :
- projection de 8 films artistiques (avec des problématiques susceptibles de toucher ce public lycéen : sélection Ecrans Junior Isère)
- débats (Président du Jury : Jean-Marie Duprez, acteur, scénariste et producteur)
- vote pour décerner une « palme » au film préféré par l’ensemble de la classe.

Bilan pour les élèves
L’ensemble de la classe a retenu de cette expérience :
- la responsabilité d’être LA classe jury, suite au concours remporté collectivement. Pour pouvoir voter à la fin, il fallait n’avoir manqué aucun des 8 films : le fait d’être sollicités pour d’autres activités (accueil de correspondants allemands cette même semaine) leur a fait comprendre le sens de cet engagement sur la durée. Huit films, c’est une immersion exigeante.
- l’intérêt des 8 films : du Burkina Faso au Chili, de la Nouvelle Zélande à la Syrie, en passant par la Suisse et l’Espagne, les élèves ont fait le tour du monde à travers ces fictions. Ils ont aimé que les personnages principaux soient à la fois proches d’eux par leur âge et très différents par les difficultés auxquelles ils sont confrontés.
- la valorisation de la prise de parole : les élèves ont aimé défendre leur point de vue sur un film en prenant le micro lors des débats animés par J-M Duprez ; la quinzaine d’élèves qui ont réalisé l’émission « Cinéradio » diffusée sur Radio Grésivaudan se sont passionnés pour cet exercice (et veulent y donner suite...)

Bilan pour le professeur
- un « projet de classe » dont l’ambition était d’être fédérateur, dans une classe de Seconde assez difficile, très hétérogène.
Même les élèves dont le comportement posait problème au lycée ont participé au projet, ont argumenté de manière intéressante après les projections. Ce festival, qui clôturait une année scolaire où le cinéma était déjà très présent dans mon enseignement en français (programme Lycéens au cinéma, analyses filmiques, exercices de lectures d’images filmées/de textes, créations audio-visuelles), aurait pu donner lieu à plus d’analyses, mais les commentaires des élèves étaient globalement très pertinents.
- apprendre autrement : ces films ont fait sentir aux élèves des réalités aussi bien historiques (la Tchécoslovaquie derrière le rideau de fer), qu’actuelles (le quotidien de la guerre en Syrie), à travers des formes artistiques dont ils ont compris l’intérêt (le huis-clos, le dilemme tragique, la notion de points de vue, de registre fantastique/épique, de construction de la narration : retours en arrière, effet de boucle quand la fin du film renvoie au début, etc.).
- inciter à plus d’ouverture d’esprit
Des réticences étaient prévisibles : peu de familles étaient volontaires pour héberger des correspondantes italiennes invitées à ce festival « international » et certains élèves ont trouvé que cette semaine cinéma était « lourde » à cause des problématiques abordées et du rythme des projections. Mais le bilan est très positif : les élèves se sont montrés sensibles aux questions posées par les films (maman démissionnaire dans La Madre, couple de femmes dans Rara, le rapport de l’adolescent à l’autorité dans Wallay et Mahana, etc.), ouverts à la discussion, avec des efforts d’argumentation. Leur capacité à animer, en table ronde, une véritable émission de radio, « Cinéradio » sur Radio Grésivaudan, m’a même étonnée !
Au-delà, je dirais pour conclure que cette semaine m’a permis de « rencontrer » chacun des élèves de cette classe puisque nous partagions un sujet de conversation qui ne s’épuisait jamais : les films que nous avions vus ensemble. Chacun avait quelque chose à dire. Tous ces temps d’échanges, si importants mais si comptés dans le cadre du lycée, nous les devons à l’organisation minutieuse du festival par l’équipe de Cinéduc, qui a su prolonger l’activité cinéma par des activités variées : formation radio, repas cuisiné par des femmes migrantes, réception à la Maison de l’International, découverte de la formation en Arts Plastiques de BTS du lycée d’Argouges à travers les trophées réalisés pour l’occasion.

Un grand merci à toute cette équipe Cinéduc !

lundi 5 juin 2017

Les films d'Ecrans Juniors 2017 vus par les élèves de 3e de Montélimar et Bourg-de-Péage



FESTIVAL ÉCRANS JUNIORS GRENOBLE

        
Du 29 au 31 mai 2017, nous sommes allés au festival « Écrans Juniors » à Grenoble. Le thème était « Regards neufs sur le monde ». Nous avons pu y aller car nous avions participé à un concours de critiques cinématographiques que nous avons remporté. Nous avons vu cinq films en avant-première (avant que les films ne paraissent en salle) au cinéma « Le Club ». Les cinq films provenaient du monde entier.
Nous sommes allés à Grenoble en train, nous avons visionné un film le matin et un l’après-midi, suivis d’une discussion sur chaque film. Nous étions en compagnie d’une classe de seconde de Grenoble qui était jury du festival, le président du jury était Jean-Marie Duprez, ancien acteur et producteur, et désormais scénariste (Belle-Maman).




Nous avons logé dans un hôtel en centre-ville, avec un super petit-déjeuner. Le premier soir, nous avons mangé dans les locaux du Secours Catholique, le repas a été préparé par des migrantes de l’association « la cuisine d’ici et d’ailleurs ». Le second soir, nous avons été accueillis à la Maison de l’International. Nous étions accompagnés tout au long du festival par les élèves du lycée de Pavie (Italie).

Le lundi matin nous avons vu Wallay, film franco burkinabé. C’est l’histoire de Ady 13 ans, garçon des banlieues, seul avec son père qui l’envoie au Burkina parce qu’il fait trop de bêtises et qu’il a volé. Ce film nous fait nous identifier au personnage, et nous apprend l’évolution d’un garçon des banlieues vers l’âge adulte. Ce qui nous a plus, c’est qu’il apprend la valeur du travail et le respect de sa famille et des adultes.
L’après-midi nous avons vu Rara, film chilien qui raconte l’histoire de Sara, 12 ans et Cata, sa petite sœur, qui vivent chez leur mère et sa compagne. Ce qui nous a déplu c’est la longueur de ce film et le manque d’action et d’humour.
Le mardi matin nous avons vu Dark Fortune, film suisse qui raconte l’histoire d’Yves, 8 ans, traumatisé par la mort de toute sa famille dans un accident de voiture auquel lui seul a réchappé. Alors qu’il est à l’hôpital, Éliane, une psychologue, vient s’occuper de lui et s’attache petit à petit à lui. Nous avons trouvé ce film triste, long et sombre.
Mardi après-midi nous avons vu Mahana , film néo-zélandais qui raconte l’histoire de Simeon, adolescent dans une famille Maori en 1960. Il s’oppose au patriarche Tamihana Mahana et se fait exclure avec ses parents et ses frères et sœurs du clan familial. C’est le film que nous avons préféré pour ses paysages, son histoire, la critique des injustices dont sont victimes les membres les Maoris et la découverte de cette culture. Nous avons aimé le personnage de Simeon pour sa répartie et son courage. Il ose tenir tête à son grand père tyrannique.
Le mercredi nous avons vu The Teacher ou Leçons de classes, film slovaque. Ce film se déroule en 1983 en Slovaquie avant la chute du mur et la fin de l’URSS. C’est l’histoire d’un professeur qui abuse de sa place au parti communiste pour exiger des services à ses élèves et à leurs parents en échange de bonnes notes pour leurs enfants. Ce film nous montre la corruption des dictatures.

NOUS REMERCIONS L’ASSOCIATION CINÉDUC DE GRENOBLE POUR L’ORGANISATION DE CE SÉJOUR !!!
Aude, Élisa et Solweig (Bourg-de-Péage)
Félix, Maxence et Sebastan (Montélimar)
Les six collégiens lauréats drômois du concours de critique cinématographique ont eu un coup de cœur pour le film MAHANA de Lee Tamahori. Le prix Ecrans Juniors Grenoble 2017 a également été attribué à ce film néo-zélandais par la classe jury du lycée Pablo Néruda. Ce film n’a pas trouvé de distributeur en France à ce jour. Espérons qu’il en trouve un rapidement !