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jeudi 21 novembre 2013

Concours : Faites gagner votre classe au concours « Dis-moi dix mots... à la folie » !


Vous êtes enseignant de français dans le secondaire en France ou à l'étranger ? Réalisez une production littéraire ou artistique avec votre classe autour des dix mots suivants issus d'emprunts, de néologismes ou encore du verlan : « ambiancer », « à tire-larigot », « charivari », « s'enlivrer » (néologisme), « faribole », « hurluberlu », « ouf », « timbré », « tohu-bohu », « zigzag ».

Le concours des dix mots est organisé dans le cadre de l'opération annuelle dédiée à la langue française mise en place par le Ministère de la Culture et de la Communication, la DGLFLF, en partenariat avec le Ministère de l'Education nationale via le SCÉRÉN.
Inscription : www.cndp.fr/concours-des-dix-mots

Retrouvez sur le site www.dismoidixmots.culture.fr un espace pédagogique dédié, les différentes ressources à télécharger, une boîte à idées où puiser de nombreux projets originaux, le programme des manifestations et des jeux autour des dix mots.
Le SCÉRÉN [CNDP-CRDP], co-partenaire de l'opération, réalise des modules pédagogiques en ligne (films, chroniques audio, activités pédagogiques) téléchargeables depuis l'espace Voyage avec les mots.

Un kit pédagogique (une brochure avec les activités pédagogiques, un dépliant informatif, un livret littéraire) sont également à votre disposition dans votre CRDP ou CDDP le plus proche.
Une exposition (affiches représentant les dix mots) sera disponible en prêt dans le CRDP à partir de décembre 2013.

La brochure pédagogique à télécharger

Avant-première du film « Le Cahier de Susi » de Guillaume Ribot, mercredi 27 novembre à 18h30, CRDP de Grenoble

Présentation en stand-up par l'auteur et projection du documentaire. Le mercredi 27 novembre à 18h30, le CRDP accueille Guillaume Ribot qui présentera son film documentaire Le Cahier de Susi sous la forme d'un stand-up. Cette intervention sera suivie de la projection du film. Une forme inédite de conférence. En 15 minutes, seul sur scène, Christophe Ribot racontera son histoire. Il expliquera comment Susi Felsberg, écolière juive de 11 ans en 1942, est apparue dans son univers en découvrant son cahier dans des archives familiales.

Un événement connecté. La conférence sera diffusée en direct en streaming sur le site du CRDP. Le potcast sera ensuite disponible au téléchargement. Le cahier de Susi : nouveauté éditoriale du CRDP de l'académie de Grenoble. Ce film documentaire permet de suivre Guillaume Ribot dans le périple européen engagé pour comprendre le destin de Susi. Le coffret contient également le fac-similé des 68 pages du cahier d'école avec les derniers mots écrits de la main de Susi, en juin 1942. Ce film a reçu le prix « Brouillon d'un rêve documentaire » de la SCAM.

mercredi 20 novembre 2013

27e Festival international du film Nature et environnement de Grenoble, du 28 novembre au 7 décembre 2013 (Grenoble)

Cet hiver, « gare aux images » ! Si l'on vous dit : « Ma petite planète chérie », « Mia et le Migou », « La prophétie des grenouilles », vous aurez reconnu Jacques-Rémy Girerd ! C'est le parrain de ce festival 2013. Il sera présent le 4 décembre et offrira au public grenoblois, une avant-première de son film « Tante Hilda » plus de trois mois avant sa sortie. Un véritable plaidoyer contre la prolifération de la nouvelle céréale, Attilem !

La nature s'invite à nouveau au cinéma le Méliès. Amateurs de petits insectes ou d'aventures, le Festival International du Film Nature & Environnement de la FRAPNA vous offre une échappée belle au cœur des grands espaces. Ce festival nous rappellera l'importance d'apprécier la beauté de notre environnement, la magie des couleurs du ciel, la simplicité de la nature toute proche, celle que l'on ne voit plus, celle que nous cherchons à dompter maladroitement.

Ce sera l'occasion de redécouvrir les secrets et les mystères de la forêt... La soirée du 5 décembre nous en dévoilera quelques-uns ! Réactions en Chêne nous emmènera avec humour et sens critique dans des contrées et contextes bien connus des Isérois. La FRAPNA partagera à vos côtés les trésors des vieilles forêts qu'elle étudie depuis plusieurs années déjà.

Avec son nouveau film, Il était une forêt, Luc Jacquet nous transportera dans un extraordinaire voyage au plus profond de la forêt tropicale pour nous faire découvrir un monde que très peu d'entre nous connaît... Cette nature, nous pensons la filmer, la mettre en bobine, mais finalement, n'est-ce pas elle qui nous observe inlassablement ? Nomade impressionnant, sociable, pacifique et pourtant en danger d'extinction, le Gorille s'est déplacé jusque dans notre affiche pour vous « r'éveiller » à travers l'oeil de sa caméra. Il vous a déniché des documentaires ou films d'animation pour petits et grands, afin d'envisager la nature autrement.

Le programme sur le site de la FRAPNA

mardi 19 novembre 2013

18e Festival International de poésie, jusqu'au 30 novembre 2013. Saint-Martin-d'Hères, Grenoble, Isère, Rhône-Alpes. TOUS AZIMUTS, POÉSIE ET SCIENCES

Sciences et poésie : des amours contrariées
Aux premières la rigueur de langages cryptés, accessibles aux seuls scientifiques, à la seconde la réinvention de la langue commune ? Les oppositions ne manquent pas,venant immédiatement à l'esprit, lorsque l'on propose d'accoupler sciences et
poésie.
Gageure, donc, que ce thème proposé à nos auteurs pour ce 18e Festival et pour le tout dernier né de la revue Bacchanales. Nombreux sont celles et ceux qui ont relevé le défi, si défi il y avait. Car enfin, qui niera que la science, si souvent présentée comme impersonnelle et aride, peut se révéler belle,mystérieuse ?
Que science comme poésie se nourrissent des bonds de l'imaginaire, cela peut susciter en retour le rêve, éveiller la curiosité, ouvrir des perspectives nouvelles sur le monde.
Stimuler en l'humain le désir de comprendre qui il est, pourquoi il est, où il est dans cet Univers. À défaut d'apporter d'incontestables ou de définitives réponses. Justement non : sciences et poésie ouvrent les horizons, sans jamais les clore.
Pour ce 18e Festival international, l'équipe de la Maison de la poésie Rhône-Alpes vous invite à rencontrer ces femmes et ces hommes : poètes,artistes, philosophes, scientifiques, et à échanger avec eux sur la vie.
Un événement exceptionnel à ne pas manquer, qui met des artistes à l'honneur. Au programme, des rencontres, des lectures, des expositions et des ateliers de pratique artistique, lieux d'échanges, d'invention, de mises en commun sur ce qui nous ressemble, nous rassemble et nous permet d'appréhender le monde dans toute sa beauté et sa complexité.
« La poésie est un argument de vie », dit Jean-Pierre Siméon. Par elle, comme par la science, les mots inventent les choses : elle est souvent matrice de sens ou de débats qui sont au cœur de la vie de notre cité.

Vendredi 22 novembre
LIEU : L'HEURE BLEUE, AVENUE JEAN VILAR – 38400 SAINT-MARTIN-D'HÈRES
JOURNÉE SPÉCIALE EN DIRECTION DES SCOLAIRES
(collèges et lycées) :
Ateliers, rencontres et lectures en continu tout au long de la journée. Invités : Frédéric Forte, Pierre Soletti, Djenebou Bathily, Jean-Luc Despax, Brigitte Baumié, Michaël Glück ainsi qu'Æncrages & Co (typographie), Charles Gonzalès, comédien et l'astrophysicien Jean-Pierre Luminet.
Pour les enseignants et leurs classes, renseignements : Katia Bouchoueva - Maison de la poésie Rhone-Alpes Tél. : 09 66 87 16 38 – Mail : maison.poesie.rhone.alpes@orange.fr

Samedi 23 novembre
9 h 30 : Ateliers « On s'y colle ! »
14 h : Échanges « Dites-nous tout ! »
15 h 30 : « Rencontre au sommet »
16 h 45 : « La Nature des choses et autres univers »
17 h 30 : « Lectures croisées »
18 h 30 : Grande soirée « La poésie dans tous ses états »

Dimanche 24 novembre
10 h 30 : Débats-rencontres « Parlons-en ! »
14 h 30 : Scène poétique « Voix ici »

Toute la programmation sur le site de la Maison de la poésie

jeudi 17 octobre 2013

Compte rendu de la réunion de mercredi 2 octobre 2013


Préparation du colloque « Quand l’école et les arts se rencontrent »
Compte rendu de la réunion de mercredi 2 octobre 2013

Un colloque pour quoi faire ?
  • Lancer une réflexion ouverte sur l’éducation artistique et culturelle
  • A partir des expériences déjà en place, mettre en lumière la mise en œuvre, les démarches, les outils mobilisés, évoquer les difficultés rencontrées
  • Créer une dynamique entre les différents acteurs des trois champs concernés : l’éducatif, l’artistique, et le politique
Le projet se construit en partenariat entre l’Education nationale (rectorat de l’académie de Grenoble : DAAC, CRDP, I.A.), l’association MDEE, l’association Les Deux Maisons, la Ville de Grenoble (à confirmer), le Conseil Général (à confirmer). 

Public auquel s’adresse ce colloque 
Les nouveaux textes gouvernementaux (« Un grand projet pour l’Education Artistique et Culturelle. Une priorité pour la jeunesse »), tracent les lignes d’action qui impliquent les acteurs des champs éducatif, artistique et politique, intervenant dans et hors l’école. L’objet de ce colloque est, au de-là du partage d’expériences, de sensibiliser enseignants, artistes, animateurs culturels, acteurs du monde politique aux enjeux et aux modalités de mise en œuvre des parcours artistiques et culturels.

La réunion du 2 octobre est la 2ème réunion du groupe opératoire. Les points examinés lors de la précédente réunion, le 12 juin 2013 :  http://colloquecineduc.blogspot.fr/2013/06/compte-rendu-de-la-reunion-du-12-juin.html

Lors de la réunion du 2 octobre, la réflexion s’est poursuivie. Nouveaux points examinés

Le titre provisoire « Quand l’école et les arts se rencontrent », le terme rencontre  soulève quelque réticence. Il est susceptible d’induire l’idée de fortuit ou d’aléatoire. Ce qui s’opposerait à l’idée d’une progressivité et d’une durée propre à un parcours. Autres termes proposés : chemin faisant, chemin partagé, cheminement, parcours…Une interrogation également sur les arts et l’école ou les arts à l’école.
La thématique : pourquoi l’éducation artistique et culturelle est-elle incontournable ? De quoi veut-on parler ? Avec qui ? Références ont été faites à plusieurs personnes : chercheurs, artistes, responsables de politique culturelle impliqués dans ce questionnement. Des contacts vont être pris.
  • Jean-Gabriel Carasso, consultant auprès de l’Observatoire national des politiques culturelles / Grenoble, membre du Collectif « Pour l’éducation par l’art ». Citée parmi ses publications « Nos enfants ont-ils droit à l’art et à la culture ? Manifeste pour une politique de l’éducation artistique et culturelle ».. Robin Renucci, acteur, réalisateur, directeur des Tréteaux de France. Membres du collectif pour l'éducation par l'art. www.loizorare.com
  • Alain Kerlan, philosophe, Lyon2, responsable au sein du laboratoire « ECP de l’axe Politiques de l’art et de la Culture en éducation ». Citées parmi ses publications : « L’art pour éduquer », « l’éducation artistique à l’école », « l’atelier de l’artiste, laboratoire d’une nouvelle normativité »(www.sens-public.org)
  • Emmanuel Wallon, professeur de sociologie politique à Paris Ouest Nanterre, spécialiste des politiques culturelles. Citée parmi ses interventions :« Les collectivités peuvent-elles prendre le relais de l’état ? »
  • Marie-Françoise Olivier, conseiller technique culturel, I.A Chambéry. Citée parmi ses publications : « La cerise sur le gâteau », préface de Philippe Meirieu
  • Marie-Christine Bordeaux, maître de conférence au LLASIC, Grenoble 3.Citée parmi ses publications « Le théâtre des amateurs et l’expérience de l’art. Accompagnement et autonomie »
Autres points débattus, à partir du « Projet de Guide pour le parcours d’éducation artistique et culturelle, M.EN.
  • La démarche de projet ? Quelle spécificité du projet artistique ? Comment s’inscrit-il dans le projet de l’établissement (1er et 2ème degré)?
  • Les principes de conception : complémentarité (enjeux et mise en œuvre du partenariat), cohérence et progressivité (notion de parcours, articulation entre la rencontre de l’œuvre et la pratique)
  • L’évaluation : est-elle possible ? Si oui, sous quelles formes ? Qualitative ? Quantitative ? Quelle place de la recherche ?
La question du manque de connaissance par les enseignants des dispositifs et de l’accompagnement existants a été soulevée.
Organisation envisagée du colloque
Voir le compte rendu de la précédente réunion du 12 juin 2013 : http://colloquecineduc.blogspot.fr/2013/06/compte-rendu-de-la-reunion-du-12-juin.html

Date envisagée du colloque
2ème trimestre scolaire, mars 2014


vendredi 20 septembre 2013

Un grand projet pour l'éducation artistique et culturelle : une priorité pour la jeunesse

« Priorité » constante d'Aurélie Filippetti depuis son arrivée Rue de Valois, l'éducation artistique et culturelle bénéficiera d'ici 2015 de 10 ME supplémentaires et d'un train de 12 mesures destinées à « structurer » le secteur. Retour sur le plan annoncé le 16 septembre, après notamment un Tour de France des expériences d'éducation artistique qui ont fait leur preuve.

10 millions d'euros de crédits supplémentaires d'ici 2015, c’est la somme qu’Aurélie Filippetti va mobiliser en faveur de l’éducation artistique. Ces 10 millions d'euros représentent une « augmentation du tiers de l'ensemble des crédits jusqu'à présent dédiés à cette action », a précisé la Ministre en présentant le 16 septembre les mesures qu’elle compte prendre dans un domaine qui constitue pour elle une « priorité nationale ». Les crédits auront augmentés dès 2014 de 25% par rapport à 2012, de quoi financer 1000 nouveaux projets par an.
Un nécessaire rééquilibrage entre Paris et la province. L’Etat veillera à la « déconcentration des crédits supplémentaires » afin de mieux répartir l’effort public entre Paris et les régions. Ce rééquilibrage passera également par l’identification de territoires prioritaires auxquels seront consacrés « au moins 30% des nouveaux crédits » tandis que des projets pilotes seront lancés dans les départements d'outre-mer.
La formation des enseignants. Elle se traduira notamment par la création de modules d'éducation artistique dans les nouvelles écoles supérieures du professorat et de l'éducation mais aussi par la mise en place de formation continue à l'échelle régionale.
De son côté, la ville d'Avignon accueillera une université d'été entièrement dédiée à l'éducation artistique. Associant des formateurs du monde culturel, de l’Education nationale et des fédérations d'éducation populaire ainsi que des chercheurs, cette université sera un moment privilégié pour la mise au point de nouveaux outils pédagogiques. Elle sera notamment l’occasion de construire une expertise commune, nourrie de la multiplicité des approches, sur les questions de l’évaluation, les conditions de l’expérience esthétique,  etc. 
Le rôle des grandes institutions patrimoniales. Leurs projets devront obligatoirement prévoir un chapitre « éducation artistique ». Le musée du Louvre va ainsi consacrer une partie de son aile Richelieu aux ateliers pour les enfants et autres programmes de formation. « Un grand projet d'éducation artistique » devrait aussi bientôt voir le jour sur le site parisien de la Villette.
« L'automne numérique » : durant les mois d’octobre et de novembre, cette nouvelle manifestation proposera « une série de rendez-vous autour des enjeux croisés de l'éducation artistique et du numérique », un secteur devenu en quelques années, pour tous mais particulièrement pour les plus jeunes, un puissant « levier de création d’innovation et d’éducation ».

12 DÉCISIONS CLÉS :

• au minimum 10 millions d’euros de crédits supplémentaires affectés aux politiques de parcours d’éducation
artistique et culturelle des collectivités territoriales, dans le cadre d’une montée en charge triennale, soit une
augmentation d’un tiers de l’ensemble des crédits « éducation artistique et culturelle » ;
• charte d’engagements entre les ministères parties prenantes de l’éducation artistique et culturelle et les
associations de collectivités territoriales autour de leur ambition et références communes en matière d’éducation
artistique et culturelle ;
• réforme du Haut Conseil à l’Education Artistique et Culturelle ;
• création d’un réseau « éducation artistique et culturelle » des 70 opérateurs de l’Etat dans le domaine culturel afin
de renforcer leur action nationale en matière d’éducation artistique et culturelle ;
• présence systématique d’un volet éducation artistique et culturelle dans les projets scientifiques et culturels des
établissements patrimoniaux et le cahier des charges de tous les opérateurs et partenaires de l’Etat. Identification
des budgets et évaluation systématique de cet axe dans les conseils d’administration ;
• intégration de l’éducation artistique et culturelle dans la formation des enseignants au sein des nouvelles écoles
supérieures du professorat et de l’éducation, dans les écoles supérieures culture et les pôles d’enseignement
artistique ;
• lancement d’une université d’été annuelle en Avignon dédiée à l’éducation artistique et culturelle, ouverte à tous
les acteurs ;
• mobilisation de culture.fr et de son espace Histoiredesarts pour en faire le portail donnant accès à l’ensemble
des ressources disponibles et réutilisables pour l’éducation artistique et culturelle ;
• fédération des compétences scientifiques en matière de recherche sur l’éducation artistique et culturelle et
lancement d'un programme de recherche à dimension européenne ;
• organisation d’un « automne numérique » pour mobiliser les acteurs du numérique autour des enjeux d’usage
chez les jeunes ;
• création d’un cadre de coopération franco-allemand entre les régions (Directions régionales des affaires
culturelles) et les Länder autour de l’éducation artistique et culturelle ;
• lancement de projets pilotes sur les territoires d'outre-mer et la Grande Région.



jeudi 27 juin 2013

Compte rendu de la réunion du 12 juin 2013

Présents : Joseph Campanale, Guy Cherqui, Sandrine Cherry, Dominique Commeignes, Jeanne Marendaz, Isabelle Martin, François Minédakis, Sylvie Mollière, Monique Vuaillat

Excusés : Jean-Christophe Bernard, Jacqueline Broll, Jean-Luc Gaillard, Bruno Thivillier, Delphine Gouard, Carine Zache, Eve Feugier, Démis Hérenger

La question de la rencontre de l’Art et de l’Ecole est posée actuellement, avec prégnance, sur différents plans : éducatif, artistique, politique

Rappel du contexte :
  • Refondation de l’Ecole et de ses pratiques (2012),
  • Relance de l’Education artistique et culturelle à l’Ecole : circulaire du MEN du 3-05-2013, circulaire de rentrée du 11 avril 2013 «  Actions éducatives. Le parcours d'éducation artistique et culturel » : la mise en place d’un parcours d’éducation artistique et culturelle pour chaque élève tout au long de sa scolarité lui permettra de faire l’expérience de pratiques artistiques […].Les approches devront être diversifiées en recourant d’avantage à la démarche de projet et aux partenariats.
  • Implication des collectivités territoriales dans la définition et le financement des dispositifs : politique de territoire

La MDEE (la Maison des Enseignants et de l’Education tout au long de la vie) œuvre, en tant qu’association, depuis 2002 au développement de l’Education artistique et culturelle. Elle propose aux élèves et aux enseignants, dans une démarche originale, des parcours de pratiques artistiques : rencontre des œuvres, ateliers d’analyse et d’écriture de critique, ateliers de programmation, d’initiation aux métiers du cinéma, participation au programme de la Biennale.
Dans les établissements scolaires de l’académie de nombreuses activités sont développées.
Consciente de la nécessité d’une rencontre entre les différents acteurs afin de s’enrichir des expériences des uns et des autres et de penser des partenariats la MDEE propose d’engager, en lien avec les personnes, les structures des secteurs éducatif, artistique, politique, une réflexion autour de la rencontre entre l’Art et l’Ecole : quels enjeux, quelles expériences, quelles démarches et quelles perspectives?

De cette 1ère rencontre où chaque participant a fait part de ses expériences, se sont dégagées des problématiques communes et des questionnements riches et ouverts.
  • Pourquoi la culture à l’école ? Enseigne t-on la culture ? Comment ?
  • Les effets : Peut-on mesurer les effets ? Sur les élèves ? Sur les apprentissages ? Sur la dynamique de la classe ? Sur les enseignants ? Des comptes rendus d’actions, des travaux de recherche existent sur ce sujet
  • La notion de parcours de pratiques artistiques : Quels liens entre les différents moments scolaires ? Quelles passerelles entre le primaire et le secondaire ? Quel rôle joue la formation initiale et continue dans la rencontre des acteurs ?
  • Le partenariat : Comment naît-il ? Qu’est ce qui détermine la rencontre ? Comment se construit-il ? En fonction de quoi ? Quelle place des uns et des autres ? Pour quoi faire ? Qu’apporte t-il aux élèves, aux artistes, au domaine disciplinaire concerné ?
  • les artistes, les médiateurs culturels : Quelle légitimation ? Quel statut ? quel positionnement ? Quel rôle dans l’école, le collège, le lycée?
  • Les enseignants : Quelle est leur place ? Quel est leur rôle dans le travail avec l’artiste ?
  • Les collectivités territoriales : Quelle place des structures et des politiques locales ? Quels dispositifs ?

Proposition d’un colloque au 1er trimestre 2014, conçu comme une journée d’échanges et de débats. L’idée directrice est de lancer une réflexion ouverte et d’œuvrer autour de questions communes
Objectifs:
Favoriser et dépasser la simple présentation des pratiques artistiques et culturelles pour
- s’interroger sur leur concept, leur mise en œuvre, leur déroulement,
- mettre en lumière des démarches, des outils,
- créer une dynamique entre les différents acteurs des trois champs : politique, artistique et éducatif.
Organisation 
Une structure, articulée en 6 temps forts, est retenue pour le déroulement de la journée
- D’octobre à janvier: recueil d’expériences par le biais d’un blog et d’interviews filmés d’enseignants, parents, élèves, avec projection entre les différents moments de la journée
- En introduction du colloque une conférence avec un (une) spécialiste permettant de poser le problème de l’enseignement des arts et de la culture à l’école (historisation et contextualisation) et de resserrer le champ de réflexion autour d'un petit nombre de questions.
- Ensuite deux tables rondes de praticiens de différents champs artistiques (théâtre, cinéma, danse, musique) sur des problématiques évoquées en introduction : par exemple la notion de projet et de partenariat, la relation enseignant/artiste, l’effet attendu/constaté sur les élèves et d’autre part L’objectif étant de mutualiser, d’échanger sur les expériences et de susciter des discussions avec la salle. A chacune de ces 2 tables rondes pourrait participer un (une) expert-théoricien, dont le rôle serait de réaliser une synthèse des expériences partagées et de l’éclairer à partir des résultats de la recherche
- Pause de midi,
- Après-midi, mise en place d’ateliers (effectif réduit), autour de la définition des problématiques et des questions retenues. Même thématiques et mêmes question pour chaque atelier ou pas ? La question reste ouverte.
- En fin de journée : séance plénière, pas de synthèse fermée de la journée, plutôt indication de pistes de travail : blog, bibliographie, modalités possibles de poursuite d’action

Intervenants et référents possibles :
Déjà évoqués : Jean Gabriel Caraso, Alain Kerlan, Jean Caunes, François Deck, Alain Bergala, Emmanuel Wallon, Caroline Archat-Tatahn, Nathalie Bourgeois

vendredi 21 juin 2013

Bilan des ateliers pédagogiques Cinéduc 2012-2013

Bilan des ateliers pédagogiques
Cinéduc 2012-2013

Ateliers Analyse et critique de films, classes de 3ème


Présentation :
  • 8 collèges de l’Isère et 4 de la Drôme
  • 16 classes de 3ème soit autour de 500 élèves

Les élèves de 3ème inscrits par leur professeur au concours travaillent pendant deux mois sur l’histoire du cinéma, l’analyse de films et la critique de presse.
Un intervenant spécialiste du cinéma (association Médias et association Les 2 Maisons) et un journaliste interviennent, chacun à leur tour, deux heures dans chaque classe.
Cette activité permet de sensibiliser et former élèves et professeurs à l’étude de l’image et du cinéma. Elle crée une dynamique de classe : tous les élèves participent et travaillent en groupe en lien avec les enseignements fondamentaux de la classe de 3ème.
Un concours de critique de film est organisé. Les élèves écrivent leur texte par groupe de 3, en classe, puis ce sont les élèves eux-mêmes qui déterminent la critique qui sera soumise au jury. Les lauréats sont choisis par un jury composé d’enseignants et de professionnels qui se réunissent au CRDP. Le prix : assister à « Ecrans Juniors » avec leur professeur.
Ils participent depuis « Ecrans Juniors » à Cannes à une émission quotidienne en direct sur Radio Grésivaudan, et rédigent ensemble, dans le train du retour, un carnet de voyage, également consultable sur le site. Enfin, ils écrivent, en rentrant, un article qui paraît dans le journal local. Cela permet également aux élèves une immersion dans les arcanes d’un festival de cinéma et de rencontrer des réalisateurs et acteurs venus présenter leurs films.
Les gagnants du concours qui vont poursuivre leur travail de critique dans le cadre d’« Ecrans juniors » sont:
  • trois élèves d'une classe de 3ème du collège de Belledonne à Villard-Bonnot
Professeur : Gérald CHOMAT, professeur de Français
Film : Comme un lion
  • trois élèves d'une classe de 3ème du collège EPA de Saint-Ismier - Montbonnot
Professeur : Sabine Lemoine, professeur de Français
Film : Les Bêtes du sud sauvage
  • trois élèves d'une classe de 3ème du collège du Diois à Die (les ateliers en Drôme sont intégralement financés par le Conseil Général de la Drôme)
Professeur : Clémence MENOT, professeur de Français
Film : The Master


Ateliers de programmation de courts métrages
Ces ateliers ont concerné deux établissements cette année scolaire : une classe du collège Barnave (Saint-Egrève) et une classe du lycée Emmanuel Mounier (Grenoble).
L'atelier se déroule en 6 étapes :
  • une séance d’initiation au genre (2h.) avec visionnage de deux courts-métrages (intervenant)
  • une séance à la Cinémathèque de Grenoble, projection de 5 ou 6 courts-métrages avec présentation de la séance par le conservateur de la Cinémathèque
  • une séance analyse, discussion autour de 2 nouveaux courts-métrages (intervenant)
  • une séance visionnage de 3 nouveaux courts-métrages. Création en groupe de 3 ou 4 de la programmation, discussion autour des propositions d’élèves. En lien avec le thème de la Biennale 2014 (« Réinventer, au cinéma ») (intervenant)
  • une séance discussion autour des propositions d’élèves en lien avec le thème, présentation de chaque groupe, débat pertinence des choix. (intervenant)
  • une dernière séance en cours de rédaction préparation de la brochure.
La séance de courts-métrages a eu lieu le 18 avril 2013 au collège Barnave.

Prévisions pour l’année 2013-2014
Reconduction des ateliers critique de film
La plupart des professeurs qui avaient inscrit leur classe cette année, souhaitent reconduire cette action l’an prochain, ainsi que d’autres souvent du même établissement. Les professeurs de seconde sont aussi très demandeurs de projets similaires. Le nombre de classes augmenterait si nous les acceptions et donc le coût des intervenants pris entièrement en charge par Cinéduc. Les établissements se chargent des places de cinéma et du déplacement. Nos moyens humains, aussi limités, nous contraignent à n’accepter qu'environ 10 classes par année scolaire.
Biennale Cinéduc (février 2014)
La prochaine biennale Cinéduc aura pour thème « Réinventer, au cinéma ». A cette occasion, nous voulons reconduire les ateliers techniques et d'analyse de l'image. Un premier atelier autour de l'image publicitaire. Les lycéens apprennent ainsi à « décortiquer », analyser une publicité, entrevoient les différentes étapes de fabrication et ont des informations sur les différents métiers qui gravitent autour de la publicité. Un deuxième atelier intitulé l'école du spectateur. Il s'agit ici de structurer l'attention visuelle et auditive des élèves et donner à chacun d'entre eux une capacité de description applicable à tout document audiovisuel. Un troisième atelier d'initiation aux métiers du cinéma. Il s'agit d'appréhender avec les élèves les quatre pistes d’enregistrement de la bande son d’un film et d'analyser la compréhension du récit d’un court-métrage.

Monique VUAILLAT, présidente
Mireille CAZENEUVE et Guillaume LEYRAL, coordinateurs du projet Cinéduc

vendredi 10 mai 2013

Ateliers : Actions menées pendant l'année scolaire 2012-2013

Actions menées pendant l'année scolaire 2012-2013
Ateliers Cinéma et critique de films
Avec la participation de la DAAC, de l'ARPEJ, du CLEMI et du CRDP, en partenariat avec les salles de cinéma de Grenoble, ces ateliers s’adressent aux élèves de 3ème et à leurs enseignants. Par une démarche pédagogique originale, ils se proposent d'associer, dans un travail d'équipe, enseignants et professionnels du cinéma et de la presse et de mettre les élèves en situation de donner leur avis sur une oeuvre cinématographique, ainsi que de sélectionner ensemble les meilleurs travaux.

Objectifs : 
Contribuer à l'éducation à l'image et au cinéma.
Initier à l'écriture d'une critique cinématographique.
Mobiliser les élèves autour d'un projet commun.
Promouvoir une ouverture culturelle : films d'auteurs et films récents, participation à des
festivals ...
Dynamiser les liens avec les activités artistiques et culturelles de l'Éducation Nationale,
telles que Collégiens au cinéma et certaines actions du CLEMI.
Proposer un parcours pluridisciplinaire dans le cadre de l'histoire des Arts.

Pour la mise en œuvre de ces ateliers, qui peuvent s'effectuer dans le cadre d'un enseignement disciplinaire ou pluridisciplinaire, les enseignants bénéficient d'intervenants, professionnels du cinéma et de la presse. Ces ateliers permettent de participer au concours de critiques de films Cinéduc. Les auteurs des meilleures critiques se rendront en compagnie d'enseignants et d'un professionnel du cinéma au Festival de Cannes, où ils travailleront sur d'autres critiques de films et rédigeront un article publié dans le Dauphiné Libéré et sur le site Cinéduc.

Contenu des ateliers :
Première projection et intervention : éducation à l'image cinématographique
Chaque classe participant à l’opération visionne un film d'auteur, soit dans le cadre de Collégiens au cinéma, soit en accord avec la salle de cinéma de son secteur. Cette projection est suivie d’une séance d’éducation à l’image cinématographique, animée par un intervenant extérieur.
Objectifs : apprendre à voir, à lire les images, à découvrir les outils cinématographiques (cadrage, mise en scène, son, jeu des acteurs, traduction d’une émotion, d’une atmosphère…), à placer le film dans son contexte ...
Seconde intervention : technique de la critique de film
Un journaliste intervient dans chaque classe.
Objectifs : comprendre ce qu’est une critique, la technique sur laquelle elle s’appuie, les éléments qui la composent, apprendre à exprimer ses sentiments, défendre son point de vue, tenir compte de l'avis des autres, être dans une démarche de création et de culture cinématographique.
Premier travail d'écriture
Chaque classe procède ensuite à un travail d’écriture, avec son professeur de Français . Les élèves, par groupes de trois, rédigent la critique du film étudié en utilisant les outils et en exploitant les données des intervenants.
Projection du second film, rédaction et sélection des critiques
Projection du second film, choisi par le cinéma de secteur. Ce film, récent, sera l’objet de la critique du concours. En classe, les élèves forment des groupes de trois qui rédigent chacun une critique du film, en deux heures. Avant l'écriture, discussions et défenses de point de vue. Au cours d’une séance orale de 1h à 1h30, les élèves choisissent une critique parmi celles de la classe, qui sera envoyée pour le concours, accompagnée d'une courte argumentation. Les productions sont ensuite saisies, et peuvent valider le B2i.
Résultat du concours et voyage à Cannes
Le jury, composé de représentants de Cinéduc et des salles de cinéma, sélectionne trois critiques. Le palmarès est diffusé dans la presse, et les critiques retenues sont publiées sur le site Internet de Cinéduc. Les 9 élèves auteurs des 3 critiques sélectionnées sont invités au Festival de Cannes, dans le cadre d'Écrans Juniors, où le travail se poursuit. Ils sont accompagnés d'un enseignant de chaque établissement, d'un cinéaste et d'un responsable de Cinéduc.

Ateliers programmation de courts-métrages
En partenariat avec la Cinémathèque de Grenoble, cet atelier propose aux élèves de collège, de lycée et de lycée professionnel de sélectionner 4 ou 5 court-métrages parmi les 12 proposés, sur un thème correspondant à celui de la prochaine biennale Cinéduc, "Réinventer, au cinéma". La meilleure sélection de chaque classe sera présentée par les élèves et projetée dans l'établissement des élèves.

Objectifs : 
Développer l’accès à la culture et au domaine artistique par le biais du cinéma. En effet, les élèves des établissements sélectionnés sont majoritairement issus de milieux ayant rarement accès au cinéma, au théâtre. Découvrir le monde du court-métrage, souvent peu connu par les élèves et étudié en classe de quatrième.
Sensibiliser les élèves à l’analyse filmique, au travail sur la dimension artistique du court-métrage, aux spécificités du genre, ainsi qu’au choix de films suivant des critères subjectifs et objectifs

Temps forts :
 
Visionnage de la douzaine de courts-métrages pré–sélectionnés, en présence d’un intervenant extérieur, en trois séances de deux heures.
Phase d’analyse et de décryptage par les élèves, aidés des enseignants et de l’intervenant, en deux séances. Les élèves travaillent par groupes ; chaque groupe doit « défendre » son choix de programmation. A final, une programmation par classe est retenue.
Présentation des programmation retenues, à la Cinémathèque de Grenoble et dans l'établissement des élèves.

jeudi 9 mai 2013

Concours Cinéduc analyse et critique de films : fiche critique THE MASTER de Paul Thomas Anderson

Concours Cinéduc analyse et critique de films : fiche critique
Classe de 3eC
Professeur responsable : Clémence Ménot
Collège du Diois 26150 Die
Film : THE MASTER de Paul Thomas Anderson (fiche sur allociné)

Titre de la critique : Secte, sexe et solitude : un cocktail...lassant !

Texte : « The Master », la dernière œuvre de Paul Thomas Anderson sur l'emprise des sectes et la manipulation.

« -C'était beau...
-Mais long...
-Mais beau...
-Ça parlait de quoi en fait? »
Voici le type de conversation que l'on pouvait entendre durant le générique de fin du film « The Master ».
Le maître et son disciple ?
Lancaster Dodd (Philip Seimour Hoffman) interprète un berger manipulateur qui endoctrine son mouton perdu Freddie Quell (Joaquin Phoenix), soldat sortant de la guerre du Pacifique, abîmé physiquement et mentalement. Il traverse la vie à l'aide d'un tord-boyaux improbable (à base d'alcool, de dissolvant et de cachets) de son invention. Après quatre année de guerre, privé de femmes, on le découvre obsédé sexuellement et, durant le film, victime d’hallucinations peut-être dues à son cocktail magique redoutable.
Un soir Freddie s’embarque clandestinement sur un bateau puis sympathise avec le commandant Lancaster Dodd. Le rapport disciple-gourou, complexe, tendu, s'installe très rapidement. Lancaster tente d'aider Freddie à se reprendre en main, à le guérir par de multiples séances d'hypnose. C'est notamment durant ces scènes que l'on remarque à quel point le jeu des acteurs est excellent. 'The master' se montre de plus en plus oppresseur et possessif. Mais au cours du film ses propres failles se dévoilent... Deux solitudes se révèlent.
Des avis partagés
La pellicule 65mm, la force des images, leur beauté et leur puissance offre un support pour ne pas tomber dans l'ennui et la frustration. En effet le rythme est lent, le film trop long (2heures 17), l'histoire exempte de surprise et de rebondissements.
Ce film offre cependant une image intéressante de l'Amérique des années 50 et des débuts de la scientologie. L'atmosphère au sein de la secte ainsi que les relations maître-disciple, complexes et fascinantes, sont très finement montrées.
Souvent la bande-son déroute ; par moments la musique s'arrête, l'attention du spectateur est suspendue.
Quelques instants plus tard la musique reprend sans que le rebondissement attendu ne se soit produit...

En bref, « The Master », film d'ambiance, très fort par moments, avec des acteurs de grande qualité, peut lasser certains par son rythme et sa longueur... entre autres nous, élèves de troisième.
Noms et prénoms des élèves : Silouane Peter – Vincent Armand – Théophile Paré

Arguments qui ont déterminé le choix de cette critique par la classe :
Il convient de dire que les résultats du vote ont été très serrés et le débat vif. Au final, cette critique a emporté les suffrages grâce à son amorce et à sa chute dans lesquelles les élèves se sont reconnus. En outre, ils ont trouvé qu'elle était complète. Enfin ils ont apprécié son style d'écriture, vivant et accessible.

Concours Cinéduc analyse et critique de films : fiche critique LES BETES DU SUD SAUVAGE de Benh Zeitling

Concours Cinéduc analyse et critique de films : fiche critique
Classe de 3ème5
Professeur responsable : Sabine Lemoine
Collège Ecole des Pupilles de l'air 38330 Montbonnot
 
Film : LES BETES DU SUD SAUVAGE de Benh Zeitling (fiche sur allociné)

Titre de la critique : Rencontre bestiale entre une petite fille et un univers sauvage.

Huspuppy, une petite fille, vit avec son père malade et alcoolique, dans le « bassin », au sud de la Louisiane. Sans sa mère, elle tente de survivre dans ce monde hostile alors qu’autour d’elle, tout l’univers se brise. Sûre d’être responsable, elle tente de réparer ce qu’elle peut avec les moyens qu’elle a…

UN TOUR DE FORCE…

Pour son premier film, le réalisateur, Benh Zeitlin, nous offre un spectacle naturel et vivant dont toute la magie se révèle à travers le regard d’Huspuppy. Cette épopée comme un parcours initiatique nous embarque dans un monde lyrique et primitif. Les deux personnages incarnés avec brio et humanité par Dwight Henry et Quvenzhané Wallis, deux inconnus, nous font tomber sous le charme de ce bassin aux allures de réserve de liberté insouciante. Cette communauté en osmose avec la nature nous prouve que la modernité est superflue dans ce film tourné « brut ». Comme quoi, vivre démuni n’est pas antonyme de bonheur…

SYMBOLIQUE…

L’univers se brise sous le coup de poing accusateur d’Hushpuppy sur son père. Il sert de détonateur à ce film apolitique malgré les sujets délicats traités : abandon des minorités, absence de la mère…

La dualité est omniprésente entre la perception enfantine et la réflexion mature de la petite, entre le noir des aurochs et le blanc de la glace, le noir de ses démons et le blanc de ses intentions.

Cette enfant est un peu le médecin de l’univers, représenté par son père. Elle cherche par tous les moyens à réparer la trame qu’elle croit avoir cassée. Ses réflexions intérieures émaillent le film et lui donnent unité et rythme.

A force d’écouter les battements des cœurs, Hushpuppy trouve la force de pardonner et de recoller les morceaux brisés.

ARTISTIQUEMENT MAGISTRAL…

Techniquement et artistiquement, on frôle le sans-faute. Grâce à une maîtrise parfaite de son sujet, Benh Zeitlin ne tombe pas dans le piège du déjà-vu et innove totalement dans ce film à rebondissements ! Le réalisateur filme sans démesure dans un univers qu’il connaît bien, après le passage dévastateur d’un ouragan.

Le tout est filmé à la hauteur d’une enfant de six ans, vraie force de la nature, accentuant la magie déconcertante de ce premier long métrage remarqué à Cannes.

Grâce à sa bande son envoûtante et riche en émotions, on est entièrement happé par ce conte fantastiquement réaliste. Pari réussi : « So everything gonna be alright… ».

Noms et prénoms des élèves : Emma Ziani, Thomas Mercier, Thomas Lachize

Arguments qui ont déterminé le choix de cette critique :

Critique détaillée, complète, qui inspire la curiosité et donne envie d’aller voir le film. Elle est bien écrite, bien organisée avec des sous-titres, des paragraphes. On trouve du vocabulaire de l’analyse. Le pitch est efficace. Cette critique est bien écrite.

Concours Cinéduc analyse et critique de films : fiche critique COMME UN LION de Samuel Collardey

Concours Cinéduc analyse et critique de films : fiche critique

Classe de 3ème5 

Professeur responsable : Gérald Chomat
Collège Belledonne Avenue de Belledonne 38190 Villard-Bonnot
Film : COMME UN LION de Samuel Collardeay (fiche sur allociné)

Titre de la critique : Le p'tit Mitry au pays des Bisounours !

Il était une fois un film tellement féerique, qu'il s'inspirait très (trop ?) des contes pour enfants. Passant par Cendrillon mais contournant Blanche-Neige, marchant dans les pas du petit Chaperon rouge, c'est à se demander si Disney n'a pas vendu ses droits d'auteurs.

Mitri, un jeune Sénégalais, n'a que ses yeux pour pleurer et sa grand-mère pour le nourrir. Il n'a pas perdu, lui, de pantoufle à un bal, mais il va être choisi parms tant d'autres pour "faire carrière" dans le football. Seulement, le grand méchant agent et ses compères malhonnêtes vont le mettre à l'écart. Rejeté tel le vilain petit Canard, il sera néanmoins aidé et sauvé, grâce à la magie de ses bonnes fées: Serge et Françoise. Grâce aussi à son prodigieux talent de footballeur hors pair, il va se frayer un chemin à la blancheur immaculée, quoique avec quelques rebondissements totalement (in)attendus au beau milieu de son ascension, ce qui va à peine ternir le tableau .

Mitri a donc une facilité déconcertante pour entrer dans le territoire que l'on va appeler le pays des contes de fées, étant donné le nombre de miracles qui s'y produisent. Vraiment, qui a déjà vu un jeune Africain entrer sans tous les documents légaux dans ce grand château-fort hyper-sécurisé qu'est la France ? On nous avait promis un film tiré d'une histoire vraie, mais le scénario est cousu avec un fil aussi blanc que la neige qui ne tombe pas au Sénégal. Il est donc impossible d'y croire, et le spectateur reste sur sa faim .

Plongeant dans l'univers des success stories baignant dans leur jus de mièvreries mielleuses, le personnage de Mitri est surfait et digne de l'expression : « Quand on veut,on peut », ne se fixant aucune limite pour se faire engager. Par exemple, il n'a aucune hésitation à entrer sur le terrain d'entraînement de son futur club. Enfin, Comme un Lion fait partie de tous ces films au scénario tellement répété et usé jusqu'à la corde qu'il en devient ennuyeux et répétitif et qu'il donne au spectateur l'occasion de prévoir le moindre des rebondissements. Au bout du conte, on ne souhaite qu'une seule chose à ce film : de vivre heureux jusqu'à la fin de la ligue 1 !
Julie Cavalière, Rémi Garcia et Emmanuelle Jolimay.
Les arguments qui ont motivé le choix des élèves.

Tout d'abord, l'idée de comparer le film à un conte a paru intéressante et originale. Ensuite, le style employé dans la critique a paru adapté au sujet (ironie, fausse candeur...). Enfin, les arguments ont paru pertinents et justifiés au regard des qualités et des défauts du film.

lundi 15 avril 2013

Compte rendu de la réunion de mercredi 10 avril


Préparation du colloque « Quand l’école et les arts se rencontrent »

Compte rendu de la réunion de mercredi 10 avril

Présents : Joseph Campanale, Démis Hérenger (au téléphone), Jeanne Marendaz, François Minadakis

L’objectif du colloque : partir d’expériences concrètes, pour engager une réflexion, une démarche, susciter des échanges, croiser concept et pratique

Points abordés :
* L’élargissement du groupe de travail : qui solliciter ?
De nouveaux partenaires vont faire l’objet de sollicitation pour ce joindre à nous sur ce colloque, Cinéduc / Mdee restant bien sûr porteur du projet. Le but est d’enrichir la réflexion et de l’ouvrir à des acteurs ayant une réalité locale, d’impliquer des structures ou institutions qui oeuvrent dans le cinéma ou autres activités artistiques, avec un projet éducatif et pas simplement dans le discours.
Partenaires potentiels :
  • Champ artistique : Le Melies : coordonnateur culture (cinéma) au niveau départemental / MC2 ou le Musée
  • Champ éducatif : inspection académique (Eric Bouteille : délégué académique pour la culture ou Martine Koné) / Daac (Isabelle Martin) / Drac (Jacqueline Broll)
  • Champ politique : collectivité territoriale ( ??)
* Experts proposés : Jean Caunes / François Deck / Alain Kerlan / Bergala…
* « Témoins » potentiels : Marie Bernanos, Dominique Comeigne, Le Clept …
* Le Blog (voir Cr de la réunion du 20 mars) : il a pour fonction de recueillir des informations en amont du colloque : expériences, réflexions, questions et de repérer ainsi des thématiques pour les ateliers de l’après-midi et également des personnes susceptibles d’intervenir lors du temps-échange-discussion du matin. Jean Dorel réfléchit à la construction d’un espace-blog sur le site de la MDEE. L’information de l’ouverture de cet espace pourrait passer par les canaux de la DAAC , des documentalistes et du 1er degré
* Pour construire les thèmes des ateliers de l’après-midi , 2 sources seront privilégiées : les éléments communiqués sur le blog en amont du colloque et ce qui émergera en tant que problématique du temps-échange-discussion du matin

* Question à débattre (déjà à notre niveau): est-ce que la place de l’artiste est la même dans le primaire et dans le secondaire ?

lundi 8 avril 2013

Atelier Programmation de courts-métrages





Programmation organisée par Cinéduc et la Cinémathèque de Grenoble, exercice pédagogique réalisé par une classe de 4e avec les professeurs d'Arts Plastiques et Français, Benoit Letendre et Dominique Renard comme intervenants formateurs cinéma.
Pendant plusieurs semaines, nous avons vu et analysé une dizaine de courts métrages tous en rapport avec le thème général de la prochaine biennale Cinéduc 2014 : « réinventer ». Le comique et l'humour ont été notre fil conducteur autour de différentes création, parodie et expérimentation. Des contraintes de formats justifient aussi l'ordre que nous vous proposons. Durée 56 minute.

Programme :

Jacques et Juliette
Lee Sullivan, 12 ', 2010
Comme dans les contes, le preux chevalier sauve sa princesse mais est-ce la clé d'un amour durable ?
Une histoire d'amour chamboulée dans tous les sens du terme...

La Mystérieuse disparition de Robert Ebb
C. Bolla, M. Landour, F.X. Goby, 17', 2011
 
Pendant qu'un monstre terrorise la ville, Robert a un rendez-vous avec sa fiancée. Va-t-il parvenir à la rejoindre ?
Une parodie de film d'horreur (décalée), où le monstre n'est pas toujours celui qu'on croit.

Jack et le haricot magique
Dave et Max Fleischer, 6 ', 1931
Drôle d'aventure revisitée sous forme de cartoon du célèbre conte anglais de Pierre Semidor : « Jack et le haricot magique ».
Un cartoon en noir et blanc qui partage avec les autres disproportion, exagération et quelques célèbres personnages de films.

La Révolution des crabes
Arthur de Pins, 5', 2004

Le destin tragique des crabes de l'estuaire de la Gironde est d'être condamnés à suivre la même direction.
Un dessin animé original qui interroge sur les besoins de réinventer la société.

Logorama
studio H5, 12', 2009

Et pour terminer avec de l'humour une petite expérimentation : prenez une grande ville de la cote ouest des Etats-Unis ; course poursuite, 400 logos et voilà vous obtenez Logorama, un court métrage excellent et riche en rebondissements.

jeudi 28 mars 2013

Compte rendu de la réunion du 20 mars 2013

Colloque Quand l’école rencontre les arts : compte rendu de la réunion du 20/03/13.

L’idée directrice partagée par les participants ce jour c’est d’organiser un colloque fondateur qui lance une discussion et œuvre autour de questions communes. Le principe est de libérer au maximum la parole (les experts n’ont pas la priorité) c’est à dire d’oser aussi le blanc et le vide.

Un ordre du jour est débattu sous forme de questions : comment on s’y prend, concrètement qu’est-ce que l’on imagine, si l’on choisi de se limiter à 2 ou 3 axes, lesquels, quel déroulement pour la journée, quels types d’interventions, combien de temps de parole pour les intervenants ?

Une structure articulée en 6 temps forts est retenue pour le déroulement de la journée :

  1. En amont de la journée, mise en place d’un blog (Blogspot ou Wordpress ?) destiné à recueillir selon une grille thématique préétablie les contributions des participants. C’est une occasion de capter des expériences.

  1. Pour l’ouverture faire et projeter une synthèse des contributions du blog et s’appuyer sur elle pour problèmatiser la thématique du colloque.

  1. Partage en séance plénière avec le témoignage d’experts-praticiens d’expériences de pratiques d’ateliers (4 ?) selon plusieurs (3 ?) axes : la notion de projet et de partenariat, la relation enseignant/artiste, l’effet attendu/constaté sur les élèves. Une synthèse des expériences partagées avec le regard et l’éclairage d’experts-théoriciens (2 ?) universitaires. Les experts aident la cellule de crise pendant la pause pour la recherche de l’émergence des questions qui seront débattues dans les ateliers de l’après midi.

  1. Après la pause de midi, mise en place d’ateliers ( effectif de 15 personnes de manière à réduire le nombre de personnes afin d’optimiser la circulation de la parole) de type Workshops. La question de l’inscription à l’avance aux ateliers est débattue, de même que celle de la définition des problématiques et des questions retenues (même thématiques et mêmes question pour chaque atelier ou pas ?). Le rôle très important des animateurs-régulateurs est pointé et la question de sa collaboration avec un expert est soulevée.

  1. En séance plénière, pas de synthèse de la journée mais explicitation des modalités de prolongement de la réflexion enclenchée pendant la journée : publication sur le blog du travail des ateliers.

Questions pour l’ordre du jour de la prochaine réunion du 10/04/13 :

1.Préparer une présentation du colloque et des modalité de recueil des contribution en amont de la journée en vue de sa diffusion sur le blog.

2.Définir le titre.

3.Rechercher des experts-praticiens, des experts-théoriciens.

4.Elargir le groupe de travail (clept, prof du secondaire ?).



Compte rendu de la réunion du 20 février 2013

Compte rendu de la réunion du 20 février 2013
Préparation du colloque « Quand l’école et les arts se rencontrent »

Présents :
Danny Besset (MDEE), Joseph Campanale (MDEE), Catherine Chomel (MDEE), Demis Herenger (Les deux Maisons), Jeanne Marendaz (MDEE)), Bernard Vendra (Conseiller pédagogique Education nationnale) François Minadakis, PE maître-formateur, Monique Vuaillat (MDEE)

UN CONTEXTE PORTEUR :
  • Refondation de l’école  et de ses pratiques : relance par les Ministères de l'Education nationale et de la Culture du plan d'Education artistique avec un objectif : l’école s’ouvre à l’art et l’art rentre dans l’école dans un double mouvement. Publication en janvier 2013 du résultat de la Consultation sur l'éducation artistique et culturelle pour un accès de tous les jeunes à l'art et à la culture. ---> Comment articuler la rencontre ?
  • Nouveaux rythmes scolaires avec un temps (libéré) consacré aux enseignement artistiques, culturels et sportifs à la charge et sous la responsabilité des collectivités territoriales. ---> Nécessiter d’inventer pour être force de proposition et pour nourrir le débat autour des modalités de mise en œuvre.
  • Histoire des Arts  dans les programmes de 4ème et 3ème au collège

La rencontre préparatoire a donné lieu à des échanges riches d'enseignements à partir des expériences de chacun et de la reprise des questions déjà soulevées. Elle a permis de mieux cerner les enjeux du colloque et d'en ébaucher une forme possible. Principaux points discutés :
  • Le statut et le positionnement des acteurs (intervenant) (artiste, enseignant ou médiateur culturel),
Le passage de la pratique individuelle au groupe classe suppose pour l'enseignant de se lancer dans une aventure avec un groupe d'élèves avec parfois un sentiment de non-maîtrise ou d'incompétence. Cette démarche suppose une clarification au niveau des représentations, une mise en adéquation entre ce qu’on est et ce qu’on fait : quelle est la part du maître, de l'artiste, de l'élève ?
Pas de statut de missionnaire pour l'artiste, l'intervenant ou le maître: ce n’est pas la culture de moi par rapport à toi.
Face aux pratiques artistiques, un potentiel pluriel d’(intervenants) acteurs : des enseignants, des artistes, des partenaires artistiques et culturels. A qui revient la responsabilité de faire cette éducation? Qui agit sur qui et sur quoi ? L’enseignant est l’acteur décisif. C’est de lui qu’il dépend qu’il ait rencontre et pas seulement contact. A lui de tirer les fils éducatifs avec l’artiste, de développer les stratégies pédagogiques, de permettre les modifications du dispositif habituel dans une recréation réglementée.
  • L’art c’est de l’altérité.
Accepter la part de consommation culturelle, la culture de masse, populaire face à la culture légitimée . C’est le partage qui est important, l’interactivité : quelle œuvre m’a touché ? On se trouve dans le domaine de l’intime comment les élèves le reçoivent-ils ?
Quels sont les enjeux de la réception ? Comment cela se vit-il, se pense, se reçoit? La culture partagée est une expérience vécue ensemble ; dans cette expérience, l'artiste reste à sa place.
Il est difficile pour les intervenants de travailler sur le réel : le corps, l’histoire des enfants. Dans le moment de création il apparaît que les élèves se situent à la fois dehors et dedans. La création peut prendre la forme de réalisations, de rédaction de critique ou de programmations.
L'éducation artistique et culturelle peut être envisagée comme un dérèglement raisonnable. Pour l'enseignant, il s'agit d'interroger à la fois d'en-haut ses conceptions personnelles sur l'art et d'en-bas ce qu'il fait en pratique dans sa classe dans l'intérêt de ses élèves.

  • Le terme « pratiques artistiques » renvoie à l’acte de produire, de faire, mais aussi au processus de décalage.
De quel espace dispose t-on à l’école pour permettre la création ? Faut-il aller de la création cadrée à la création totale, libre ?
Le schéma éducatif sous-tend la notion de cadre et l’on parlera alors de dérèglement raisonnable, raisonné, de décalage programmé. Situations qui induisent un processus d’accompagnement, de valorisation, un laisser faire permettant à l’élève de cheminer, de faire le choix des possibles, de trouver son terrain d’expression.
Problématiques et questions liées :
Partenariat : la rencontre est-elle le fait du hasard ?
On se rencontre pour quoi faire, pour faire quoi, pour comment faire ?
Négociation (comment négocie t-on ?)

  • Le colloque :
  • Date : fin septembre : début octobre 2013
  • Objectifs:
-: permettre l’échange, dépasser la relation des pratiques, s’interroger sur leurs conceptions , fournir des éléments de réflexion
- créer une dynamique entre les différents acteurs des 3 champs : politique, artistique et éducatif.

Organisation
Une conférence avec un spécialiste permettant de poser le problème et de resserrer le champ de réflexion autour d'un un petit nombre de questions.
Présence d’un médiateur avec un travail important de modération de manière à recentrer sans appauvrir.
Des tables rondes permettant de mutualiser, d’échanger sur les expériences et de susciter des discussions avec la salle.
Si ce colloque se déroule sur une seule journée, resserrer sur une ou deux problématiques de façon à ne pas rester en surface et autoriser la participation aux débats.