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dimanche 7 février 2016

Biennale Cinéduc / Jour 3 / A peine j'ouvre les yeux / Mustang

Dimanche 7 février à 17h
Dimanche 7 février à 17h
Mon Ciné, Saint-Martin-d'Hères
A peine j’ouvre les yeux de Leyla Bouzid (Tunisie, 2015, 102')
En présence de Laurent Huyart, réalisateur et intervenant cinéma
Le coup de cœur de la Mostra de Venise
Tunisie été 2010. Quelques mois avant la révolution Farah passe son bac et sa famille l’imagine déjà médecin. Mais elle ne voit pas les choses de la même manière.

"Gracieux coup de poing que ce premier long métrage qui combine ardeur politique et qualités musicales — les scènes de concert du groupe sont électrisantes. A travers le portrait de cette insoumise, ce teen movie d'émancipation exprime, aussi, la soif de liberté de toute une génération. Pour son premier rôle à l'écran, Baya Medhaffar a la beauté d'une Sophie Marceau de « boum orientale » et la rage, sur scène, d'une Joan Jett. Sa mère, qui lui interdit de chanter, est formidablement incarnée, et c'est piquant, par la chanteuse tunisienne Ghalia Benali.
Avec ce film qui a raflé des prix dans tous les festivals (y compris en Tunisie, où le film sera sur les écrans en janvier), la jeune cinéaste marche, la tête haute et les yeux grands ouverts, sur les traces de son père, Nouri Bouzid, réalisateur, en 1986, de L'Homme de cendres, censuré un temps dans son pays, avant d'y rencontrer un large succès. Fille du printemps arabe, Leyla, elle, ne risque de connaître, et c'est tant mieux, que le succès." Guillemette Odicino, Télérama


Dimanche 7 février à 17h
Dimanche 7 février à 17h
La Vence Scéne, Saint Egrève
Mustang de Denis Gamze (Turquie-France-Allemagne, 2015, 97')
Ciné rencontre Carte Blanche au Collège Barnave de Saint-Egrève
En présence de Benjamin Coquenet, historien du cinéma
C’est le début de l’été, dans un village reculé de Turquie, cinq sœurs, adolescentes, rentrant de l’école en jouant avec les garçons déclenchant un scandale inattendu. Leur maison se transforme en prison. Les jeunes filles, animées par un même désir de liberté détournent les limites qui leur sont imposées.

"L’incontestable réussite de Mustang tient au filmage des sœurs, corps collectif superbement fluide et chatoyant, bouquet de “jeunes filles en fleurs” telles qu’on les trouve de Proust à Sofia Coppola. Mais il existe chez Deniz Gamze Ergüven un vitalisme, une scénographie vitaminée qui, à chaque instant, émeut et égaie l’œil, nous attrape. Trait qui range le film du côté d’un “féminisme joyeux”, expression utilisée par Agnès Varda pour qualifier la couleur de ses propres films, et par capillarité Mustang, dont la doyenne des cinéastes n’a pas manqué de faire la publicité sur la Croisette alors qu’elle y recevait sa Palme d’honneur." Emily Barnett, Les Inrockuptibles

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